WhiteBlood : L'appel de la nuit

Chapitre 17

Billy se tenait là, devant nous, nous regardant tour à tour. Il reporta son regard sur Daniel qui écarquilla les yeux. Je compris qu'ils étaient en train de se parler grâce à leur "truc de loup".

- Aby, on va devoir partir, me dit Daniel.

Je ne comprenais rien du tout. Mais une voix très familière résonna derrière Billy. C'était mon père. Billy était venu en avance, et en plus, il y avait mon père. Ça ne pouvait pas être pire. Mais évidemment, j'ai parlé trop vite. Quelqu'un frappa à la porte et à la façon dont Daniel s'était tendu, je devinais qui c'était. Billy partit dans le salon rejoindre mon père qui venait d'ouvrir la porte. Daniel et moi restèrent dans la chambre encore un petit moment. Avant de rejoindre nos pères, il me sourit et déposa un léger baiser sur mon front.

Quand on entra dans le salon, mon père nous dévisageait l'un comme l'autre. Juste à côté de lui se tenait Max. Que faisait-il là ? Quand Daniel baissa la tête, et que son père le fixa, je su qu'il parlait entre eux, je déteste ça.

Daniel me prit la main et me fis sortir de la maison, suivis de Max.

- Qu'est-ce qui se passe bon sang ?

J'étais complètement perdue, l'un comme l'autre ils me regardaient, puis ils échangèrent un regard pour savoir qui parlera en premier. Ce fut max.

- J'ai remarqué l'activité d'un vampire pas loin de chez toi, ça pourrait être une coïncidence, mais c'est toujours autour de ta maison.

La peur m'envahit alors. Pourquoi tournerait-il autour de chez moi ? Ça n'a aucun sens.

- Est-ce toujours la même odeur ? demanda Daniel.

Max hocha la tête puis Daniel sortit une suite de jurons.

- Pourquoi tu ne l'as pas senti, toi ? demandais-je à Daniel.

- C'est compliqué, me répondit-il. Pour moi, l'odeur des vampires se résument à une odeur désagréable, immonde, mais pour eux, ils ont tous une odeur différente, une odeur qui garde une certaine humanité.

Max lançait un regard noir à Daniel.

- Pour nous les vampires, continua Max, les loups ont une vieille odeur de chien mouillés, sales et puants.

Daniel poussa un grognement féroce. Je posai une main sur son torse pour lui dire d'arrêter. Il fixa quelques secondes ma main puis il se calma.

- Comment tu as su que nous étions là ? demandai-je à Max.

- Vous empestez, cracha-t-il en regardant Daniel droit dans les yeux.

Celui-ci arborait un sourire satisfait.

- On empeste ?

Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire par là.

- Les vampires ont la capacité de sentir les phéromones, mais nous pouvons aussi le faire quand nous sommes transformer, ajouta Daniel.

Les phéromones ? Mes joues rougirent, je détournais le regard, gênée qu'il puisse comprendre.

- Lui, il empeste tout le temps, dit-il en dévisageant Daniel.

Je crus que Daniel allait explosé, mais comme ça ne suffisait pas à Max, il voulut en rajouter une couche.

- C'est bientôt la période de reproduction pour les loups, pas vrai ?

- La ferme, le coupa Daniel.

Mais il continua quand même.

- Dis lui ce qu'il se passe à chaque fois. Aller dis lui.