Tu m'appartiens.( Is It Love Daryl Ortega. )

chapitres 3

Deux semaines ont passé depuis mon embauche à Carter Corporation. Joana est une femme d'un certain âge, je dirais la quarantaine sûrement. Et la tonne de maquillage sur sa face ne l'aide pas tellement, à vrai dire ça m'en a même dissuadé d'en acheter. Elle est aigrie, hargneuse, méchante, borné, autoritaire, laide. Désolé de dire ça, sa méchanceté la rend répugnante. Mais elle est aussi perfectionniste, elle gère comme une chef chaque dossier et aucun détail ne lui échappe. J'ai vite compris pourquoi Carter la embauchait. Tout ça pour vous dire qu'elle m'en fait voir de toutes les couleurs, je la soupçonne même d'en jubilé. Bon après ce n'est pas pire que certaines personnes au centre, donc ça ne me dérange pas plus que ça. Je me dirige vers le réfectoire du 42e étage, Miss Winslo préfère le café de cet étage, moi, je crois plutôt qu'elle adorer m'envoyer balader.J'arrive dans l'open espace, et je suis soulagé de voir qu'il n'y a pas grand monde. Seul le mec aux cheveux longs est là, concentré sur son cellulaire, je m'avance à pas feutrés.Peut-être qu'il ne me verra pas. La plus par des gens sont obnubilé par leur téléphone est remarque rarement ce qui se passe autour. Je trouve ça dommage, la nature peut offrir parfois tellement plus beau que tous ces gadgets électroniques.

J'insère la pièce et actionne le bouton pour un double expresso. Dos à lui, je sens son regard dévié sur moi. Il est insistant, je l'ignore, il va finir par se lasser. De toute façon, je prends le café et je m'en vais directement, mais cette foutue machine a décidé de faire des siennes, rien ne coule. J'appuie comme une forcenée sur le bouton.

_ Elle est en panne, si t'avait bien regardé, la fiche est scotchée d 'ssus. Pouffe-t-il.

Je triture mes doigts, mince c'est vrai.

_ Un double comme dab?

Comme dab? Ça veut dire qu'il m'observe ou m'espionne, et s'il savait . Non Némésis ne commence pas à te faire des films. Sérieux tu es folle ma pauvre fille, ça on le savait déjà. Mais bon.

_ Alors. Dit-il un brin impatient.

Je hoche simplement la tête. Il sort une pièce de son pantalon et commande dans la machine à côté. J'évite tout de même ses regards en coin. Il me tend le breuvage que j'attrape fébrilement et tourne les talons.

_ De rien.

Je stop mon élan, me tourne et lui lance un petit merci. C'est au pas de cours que je retourne à mon étage. Je dépose le café pour Joana. Elle me toise toujours comme si j'étais le boulet de service. Ce qui est fort probable.

_ Tu as oublié le sucre, décidément même une tâche aussi simple s'avère compliquée pour toi.

_ Désolé.

_ Va dans la salle des archives, j'ai besoin que tu me trouves le dossier Donovan et ne prend pas tout ton temps.

_ Oui.

Je sors du bureau, j'aimerais vraiment pouvoir faire mieux, un soupir sort de ma bouche, qui sait, peut-être avec le temps j'y arriverai. J'appuie sur l'interrupteur de la pièce. Je jongle entre la paperasse, il y en a un sacré paquet. Je trouve enfin l'étagère ou un carton y est déposé, la lettre D inscrite dessus. Je tends les mains. Purées c'est haut.

_ Un coup de main princesse.

Le grand brun ! Il attrape ladite boîte et la dépose a mes pieds.

_ Joa m'a demandé de venir te voir, elle pensée que t'aurais besoin d'aide.

Je lève les yeux au ciel, sérieusement, je m'en sortais très bien toute seule. Un sourire se forme sur sa bouche, qui est en passant, super pulpeuse. La carrure du brun se veut impressionnante, il doit faire beaucoup de musculation. Ses cheveux toujours en batailles, il passe sa main à l'intérieur de celui-ci.