chapitres 5

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Je me réveille, caressé par les doux rayons du soleil qui traverse la pièce. Bon sang, j'ai des courbatures partout et un mal de tête monumental. J'ai du mal à me souvenir de ce qu'il s'est passé la veille. Un souffle chaud vient s'attarder sur ma nuque, je me crispe de la tête aux pieds. Mince, mais où suis-je ? C'est avec appréhension que je me retourne, dire que je suis à deux doigts de faire une syncope est un euphémisme.

L'homme allongé à mes côtés aborde un visage détendu, un teint hâlé, des cheveux en bataille, une bouche indécemment pulpeuse. La ressemblance avec un certain brun est frappante, même si je remarque quelques différences, mon regard dévie vers le bas, un corps musculeux, ferme, un tatouage imprégné sur son pectoral droit et des abdominaux parfaitement quadrillés.

Mais ce qui me choque le plus c'est que cet homme, qui est diablement sexy au passage, est nu comme un ver. Seule une partie du drap cache son entre-jambe.

Le rouge me monte aux joues, mon palpitant s'accélère quand je constate que moi aussi, je suis dévêtue.

Une sensation étrangère galope le bas de mon ventre, j'ai l'impression qu'une armée de papillons a pris possession de mes organes vitaux.

Mais qu'est-ce que tu as fait la voix ? Je n'arrive pas y croire comment à tu oser.

Tu veux bien arrêter de chouiner putain, j'ai mal au crâne.

La faute à qui ! Tu m'as promis d'être sage.

Ça va, ce n'est pas comme si t'était vierge meuf.

C'est le cas je te signale, espèce de dégénérés.

Tu me fais rire pauvre fille, tu es vierge dans ta tête, mais ton corps, si tu savais tout ce qu'il a déjà enduré.

Je te hais !

Tu devrais plutôt me remercier petite ingrate, une fois que tu arrêteras de faire ta mijaurée, tu verras ce que sait l'extase.

Je ferme les yeux aussi fort que je le peux, je ne veux plus que cette chose qui est en moi prenne le dessus, je ne veux plus l'entendre.

La sensation d'une caresse sur ma joue me fait frémir, bon sang comment je vais me sortir de cette situation. Par chance, le Cellulaire du garçon sonne, celui-ci soupire en se redressant. J'ouvre légèrement un œil, face à moi, il se présente de dos, un fessier aussi bombé et dur que le reste de son corps. Les chatouillis dans mon estomac reprennent, je ne sais pas ce que la voix a avalé cette nuit, mais je suis sûr de couver une gastro. Super!

L'apollon toujours au téléphone se tourne à mon encontre, dépose un regard insistant sur mon visage. Il vient mordiller sa lèvre inférieure.

Mince qu'est-ce que je fais maintenant ! L'ampleur de son anatomie est au garde-à-vous. J'ai l'impression de suffoquer.

Nos yeux encrés l'un dans l'autre, il me chuchote.

_ J'arrive tout de suite ma belle, donne-moi deux minutes.

Sa voix est rauque et sensuelle. Il se déplace pour s'enfoncer dans la pièce de l'autre côté. Je me précipite sur mes vêtements qui jonchent le sol. Mais je ne trouve plus ma petite culotte, aux diables mon sous-vêtement. J'accélère de me rhabiller et d'un pas de biche, je sors de la chambre.

Quand j'arrive enfin chez moi. Je reprends mon souffle.

La villa de cet homme était un vrai labyrinthe, j'ai eu du mal à trouver la sortie et sans compter sous les regards obscènes et sifflements de plusieurs garçons qui étaient regroupés dans l'espace vert. Sous leurs airs patibulaires, je ne savais plus où me mettre. C'est honteuse, la tête base que j'ai courue jusqu'à la sortie.

Tu m'appartiens.( Is It Love Daryl Ortega. )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant