15

3 0 0
                                    

On arrivai dans une grande pièce ornée de tableaux le long des murs. Au milieu de la pièce une grande table de chêne foncée dressé de manière très solennelle. Je pris place en face de Thomas en bout de table. Les chaises raides n'était pas très confortable. A table ses deux frères et sa sœur étaient déjà installé, il ne manquait plus que ses parents. Qui arrivé toute en beauté et très frivole. 

- Bonjour bonjour ! 

Ils prirent place à table et une jeune femme bien habillé nous apporta à manger. Devant moi un plat de salade était disposé. Mais de part et d'autre pleins de couverts étaient posées. Je regardai droit vers Thomas qui me sourit face à mon incompréhension. Il sourit et me montrai une petit fourchette. J'articulai doucement un merci il sourit encore. Son père cassa notre jeux de regard amusé par une question fracassante. 

- Alors Leila tu sais ce que tu voudrais faire plus tard ?

Je faillis recracher ma salade tandis que tous les yeux étaient rivés sur moi.

- Non...je ne sais pas trop bien.

- Ha

Il sembla un peu déçu de ma réponse. Je baissai mes yeux vers mon assiette, quand Thomas éleva la voix.

- Elle écrit super bien. 

Je relevai la tète face à un Thomas content de son effet. Son père me regarda intrigué. 

- C'est vrai ? 

- Heu j'écris oui à mes heures perdues mais je dirais pas que c'est vraiment bien. 

Il sembla intéressée par ma réponse et les conversations continuèrent. Sa sœur parlait de l'entreprise semblant intéressée pour la reprise tandis que leur mère incitait les deux frères à parler de l'entreprise et Léna à parler prétendant ce qui n'avait pas l'air de la ravir. Pendant cette discussion moi Thomas et son père restaient silencieux. Le père lui observait la scène mais moi et Thomas on savait juste pas quoi dire. On se lançait juste des regards en nous retenant de rire. 

- D'ailleurs, j'espère que vous avez prévue une robe Leila pour le rallie ? 

Je fis les gros yeux à Thomas qui semblait réfléchir aux paroles de sa mère. 

- Et bien Thomas ne m'en avait pas prévenue.

Sa mère sembla horrifiée tandis que son père était amusé. 

- Mmmh je vois et bien merci Thomas !

Il répondit de manière désinvolte. 

- Tout le plaisir est pour moi mère !

Tout le monde resta de marbre tandis que je pouffai de rire. Sa mère sembla réfléchir et elle s'illumina. 

- Oh mais c'est pas grave vous n'aurez qu'à prendre des robes à Léna. Elle en a tellement et elle n'en porte jamais !

- Heu si ça ne la dérange pas...

Léna me sourit tendrement mais avec de la colère dans les yeux en direction de sa mère. Le repas se termina et ils s'occupèrent chacun de leur coté. On remonta dans la chambre de Thomas et j'installai soigneusement le peu d'affaire que j'avais prises. Quand j'eus finis je remarquai que Thomas me regardait.

- Arrête de me reluquer !

- Je te matais pas je... me disais juste que tu rangeais très bien tes affaires...

- Heu merci ? 

J'exprimai un rictus m'assis au sol et relança la conversation. 

- Quand tes parents ont dis rallie, il parlait comme dans les films ? 

- Heu je crois c'est juste des soirées entre bourgeois qui boivent du vin et du champagne. Mais leurs enfants font une fête de leur coté faut juste pas se faire prendre. 

- Heu d'accord... Et on est obligé de mettre une robe ? 

- Connaissant ma mère oui. 

Je m'affalai à terre, poussa un long soupir et battis des jambes et des bras dans le vide.   

- Patriarcat de merde. 

Il rigola. 

- T'es trop mignonne quand tu fais ça. 

Je lui lança un T-shirt. Il l'enleva de sa tète amusé et le déplia sous son nez. 

- Très jolie T-shirt !

Il le tourna pour que je puisse voir le jolie motif de chat endormis souhaitant dans bonne nuit. Je lui avait donc lancé dessus le seul t-shirt de ma garde robe kitch qui est un haut de pyjamas. 

- Bonne nuit petit chaton. 

Je me leva d'un bond le rouge aux joues et lui arracha le T-shirt des mains. 

- Arrête de foutre de la gueule de mon pyjamas. 

- Le petit chat serait en colère ? 

Je lui tira la langue. Il rigola encore plus fort. 

- Bon quand tu pourras arrêter de rire on se regarderait bien un film non.  

Il s'arrêta semblant réfléchir et se remis à rire. Au bout d'un petit temps et de quelques lèvement de mes yeux au ciel, on se décida pour yesterday. Le film racontait l'histoire d'un homme qui après un accident de voiture se réveille dans un monde où les Beatles n'existait plus. Il reprenait donc des chansons des Beatles pour devenir célèbre. A chaque chanson il se levait du canapé et chantait à en perdre sa voix je rigolais à m'en faire mal au ventre. A la fin du film je me dirigeai vers la salle de bain qui était bien évidement plus grande que mon salon. J'enfilai mon pyjamas et maudit ce chat. Quand je revins dans la chambre la seule lumière qui était allumé était les guirlande. Thomas lui était déjà dans son lit et avait installé mon canapé lit. Je me glissa dans les couvertures et empoigna mon portable. 

*** Bonjour à tous toutes, 

Aujourd'hui j'ai débarqué dans un monde différent du miens. Tout est plus grand plus beau mais au fond est un peu pareil. C'est un peu comme avec les gens ( je sais je fais une super bonne transition UwU). C'est vrai quoi on a peur de l'autre parce qu'il semble différent alors que ça ne devrait pas faire peur. Moi c'est avec des gens qui semblait différent que j'ai noué les plus belles amitiés. La peur nous fait faire toutes sortes de choses, parfois pour nous protéger, parfois ça peut-être terrible pour autrui et pour nous. Le seul conseil que je peux vous donner c'est de ne pas laissé nos peurs guidés nos actes. C'est sur ce que je dois vous laisser mes chèrs/chères lecteurs/lectrices.

Une romantiques désespérée.  ***    

J'envoyai quelques messages à mes parents et mes amis et refermai mon téléphone. Je prononçai doucement

- Bonne nuit Thomas. 

Je l'entendis bouger et il me répondit la voix un peu tremblante.

- Bonne nuit. 

Il éteignit les lumières et dans ce noir obscure, une tension persistait je ne savais pas trop bien quel était la nature de cette tension qui résidait entre nous mais je ne voulais pas le savoir. Je voulais juste profiter de notre amitié.   

La romantique désespérée...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant