La romantique désespérée...

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Pendant le reste de la semaine de vacances, je n'ai rien fait j'ai juste arrêté de penser à Thomas. Je suis restée très vague concernant la semaine de manoir. Mais bientôt mon moment de répit se termina. Tous les jours j'appelai Noémie et parfois d'autres de mes amies. Je ne sortis presque pas de chez moi, et je n'avais envie de rien. Mais le dernier jour Noémie m'appela toute heureuse. 

- Prête ?! 

- Pour ?

- Sortir pardi ! 

- J'ai pas envie...

- Allez tu es pas sortie de toute la semaine et c'est parce que Thomas est un con que tu dois pas t'amuser ! 

- Je sais pas...

- J'arrive dans 20 minutes donc prépare toi ! 

- Quoi ?! Attends...

Elle avait déjà raccroché. Elle a le don de convaincre ! Je dévalai les marches pour en parler à mes parents. 

- MAMAN !

- Oulà doucement tu es essoufflée !

- Oui désolé c'est juste pour savoir si je pouvais aller à une fête ce soir.   

- Je sais pas...

- S'il te plait...

- D'accord mais c'est la dernière fois que tu me préviens à la dernière minute !

- Merci maman chérie !

Je la pris dans mes bras et montai dans ma chambre. J'enfilai  une paire de bas, un shirt noir, un T-shirt AC/DC, un gilet noir long et mes fidèles converses noires. J'étais entrain de me maquiller quand Noémie débarqua dans ma chambre. 

- C'est moi ! Wow elle est cool ta chambre !

- Merci on peut y aller. 

- Et beh tu es bien impatiente pour une fille qui ne voulait pas venir à la fête. 

Je rigolai et nous quittâmes ma maison sous les recommandations de ma mère. On marcha sur le trottoir en rigolant et en parlant, l'air frais me faisait beaucoup de bien. On arriva devant une maison qui ressemblait à celle de la dernière fois. Noémie me prit par le bras et me glissa dans l'oreille :

- Ce soir on profite !

- D'accord. 

Je pris un verre de bière comme Noémie et la suivis sur la terrasse où se jouait une partie de bière pong. 

- Tu veux jouer ? 

- OUI !

Noémie cria de victoire ou d'enthousiasme mais on prit place à deux contre deux autres de ses amies de la dernière fois. On commença et je me débrouillai pas mal du tout en réalité. Les verres se suivirent sans que j'ai pue les compter. Je les buvais juste d'une traite l'un après l'autre. Ma gorge était en feu et mes jambes devenais comme du coton. Au bout de la quatrième partie je m'écartai de la table le pas titubant. Je rentrai dans la maison et la musique assourdissante devenait plus comme un sifflement dans mes tympans. Je montai et découvris une chambre sombre au fur et à mesure que je montais et observait celle-ci la pièce commençait à tourner. Je m'assis sur le grand lit double de soie. La pièce était très sobre et presque impersonnel. 

- Qu'est-ce que tu fais là. 

La voix était tranchante glaciale. Je relevai la tête pour faire face à Thomas. Mais merde pourquoi lui ?! Je sentais que les effluves d'alcool se dissipait sous ma colère qui grandissait en moi.