L'enfer a un visage

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   Je charge mon Revolvers et je me dirige vers la porte, je l'ouvre d'un coup sec et je pointe le projectile vers la route, mais je ne vois plus rien.

Plus de Monsieur X. Plus rien.

Je regarde autour de moi, la rue est calme.

Ai-je rêvé ?

J'entre dans la pièce toujours le revolver en mains.
Je vérifie la douche et la cuisine.

Rien.

Je boucle la porte et je m'installe sur le lit.

Ai-je rêvé ?

Tout à coup, on frappe à la porte.

Je me lève délicatement et j'ouvre d'un seul coup.

- Je vais te tuer sale imbécile. Je vais...
- Oh mademoiselle qu'est ce qui vous prend !

Toute honteuse, je me rends compte que c'est juste la réceptionniste du motel.

- Je.. excusez moi. Je suis navrée.
- Avez-vous le permis pour ce genre d'arme Mademoiselle !
- .... Oui.
- Je l'espère. Votre mari a téléphoné.
- Mon mari !
- Oui. Monsieur Bryant. Il veut que vous le rejoigniez à Clichy-sous-Bois.
- À quelle heure a-t-il appelé ?
- Il y a environ une demi-heure.
- Merci.
- Pas de quoi.

Je vais immédiatement prendre une douche, faut que je quitte cet endroit au plus vite.

___

À la sortie de la douche, soit quinze minutes plus tard, je vois un mot sur le lit.

Ça doit être la lettre de Bryant.
Mieux vaut que je la plie soigneusement et que je la range.

J'avance vers le lit, et je remarque que le battant de la porte est grandement ouverte.

Merde ! J'ai oublié de fermer à clef.

Je jette un coup d'oeil rapide dans la chambre. Mais rien.

Tout doucement, j'avance vers le lit.

Je retourne le mot et je vois :

" Edith, ma petite Edith, ou crois, tu allé ? Tu as peur ? Tu as raison, tu sais. Car je te retrouverai, et je te ferais la peau.
Cordialement, X. "

Je n'avais donc pas rêvé...
X est bien là.

Mais pourquoi m'a t'il pas tué immédiatement ?
Il en avait l'occasion..