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       - Edith ! Stp, ne t'en va pas. Je t'ai cherché partout. On m'a dit que tu étais aller en France. J'ai essayé par tous les moyens de te parler. Ma fille, je suis en genoux, pardonne-moi. Pardonne-moi pour tout. Je n'ai pas voulu. J'ai été envoûté. J'ai tellement de choses à te dire. Edith, ma princesse...
- Lève toi papa. Tu n'as pas besoin de te mettre en genoux pour ça. Moi, je t'ai déjà pardonné. Tout est déjà oublié. Tu es mon père. Tu le resteras toujours. Viens avec moi. Nous irons discuter dans un meilleur endroit.  

Je l'aide à se lever sous le regard étonné et triste de ma famille.

Je me demande comment il m'a retrouvé.

Pendant que je conduis, l'atmosphère est calme. 
Personne n'ose parler ou demander quoi que ce soit.

Bryant m'observe de temps en autre pour sûrement voir si je pleure ou si je suis nerveuse.

Heureusement que l'église n'est pas très loin de chez nous...

_____________

- Edith, cette femme..
- Ta femme.
-  Elle m'avait envoûté, après notre déménagement, je l'ai su. Elle a été répudiée. À la suite de ça, je t'ai cherché partout. Partout. On m'a dit que tu vivais avec une dénommé, Aïcha. J'y suis allé. Elle m'a dit que tu es en Europe. Alors je n'avais d'autres choix qu'attendre que tu rentres.  Et c'est à travers une amie de ton église que j'ai pu savoir que tu étais ici. Je t'ai suivi une semaine durant, ne sachant pas comment t'approcher, ni te parler. Edith, pardonne moi.

- Je t'ai déjà pardonné.. Il s'est passé beaucoup de choses que tu ignores. Mais sache que tu es le bienvenu dans ma vie.
- C'est ta fille ?
- En quelques sortes.. C'est la fille d'une amie décédée. Elle vit avec moi maintenant.
- Je vois. Je ne sais plus trop quoi rajouter.
- Tu es en Côte d'Ivoire depuis longtemps ?
- Oui. Un an. Je vis chez un ami. Je n'ai pas de contact, mais tu peux me laisser le tien stp.
- Attends un instant.

Je vais chercher dans la chambre un de mes anciens téléphones que je n'utilise plus, mais qui est en très bon état.

- Voici, utilises ça pour te connecter. Et voilà 100 mille francs. 

- Oh merci Edith. L'argent.. Ce n'est pas nécessaire.
- J'insiste. 
- Edith, j'ai le cancer. Je vais mourir bientôt. Les médecins m'ont donné que quelques mois à vivre. Environ deux. Et avant de partir, je voulais juste être en paix avec toi. Et avec moi.
- ....

Je me mets à pleurer.
C'est vrai que je lui ai pardonné et grâce à Dieu, mon âme est effacé de toute rancune.

- Garde l'argent néanmoins, et soit régulier à l'église. Tu as maintenant un téléphone, et un numéro. Je passerai te voir de temps en temps.

L'enfer a un visageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant