«Aidena ou Aidana »
🌊 Iliana 🌊
_______________________________________
Attention, ce chapitre contient des scènes au contenu mature. Même si les choses sont dites de manière explicite, je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez ! (⚠️)
_______________________________________Quelques minutes plus tôt...
Je tape furtivement sur le volant de ma voiture, avant de m'étirer la nuque d'un petit mouvement souple. Qu'est-ce que je fiche ici bon sang ?
Je jette un rapide coup d'œil à mon téléphone, et me décide enfin à sortir. Je ramène la capuche de mon sweat sur mon front, me donnant des airs de petite voleuse. Je me fais comme un petit film dans ma tête, rejouant l'une des scènes où Tris de Divergente tente de s'échapper.
Enfin, un peu de concentration.
Je grippe jusqu'à la fenêtre d'Aiden, mon sac à dos fermement attaché à moi. Lorsque je m'apprête à toquer au carreau, mon téléphone se met à hurler une musique de Coldplay, signe que quelqu'un m'appel en ce moment même. Plus discret comme voleuse, tu meurs.
Une main verrouillée sur le rebord de la fenêtre, l'autre cherchant à tâtons mon mobile, et une jambe levée sur une pile de tuiles bancales. Je ne suis pas encore arrivée, je touche sa fenêtre du bout des doigts depuis ma position. Comment je vais monter d'ailleurs...
Je coupe la musique. Je n'ai jamais autant détesté Chris Martin qu'à cet instant, ça je vous le dis. Je fronce les sourcils, le regard penché sur l'écran en découvrant l'auteur de l'appel.
— Ça va, je ne te dérange pas trop ?
Je sursaute comme jamais, faisant basculer les tuiles que je rattrape à toute vitesse du bout du pied.
— MAIS T'ES COMPLETEMENT MALADE, hurlé-je en chuchotant.
— Et vous ? Que faites-vous ici petit amie de ma noble personne ?
— Pff. Attrape ça au lieu de dire des conneries... fais gaffe c'est fragile.
Je lui tends mon sac à dos, parfaitement droit, qu'il pose dans sa chambre. J'envoie ensuite mon téléphone en visant du mieux possible l'intérieur de la pièce, et commence à défaire mes lacets.
— Mais qu'est-ce que tu fiches Iliana Midden ?
— Risquer ma vie pour te voir, c'est une chose. Mais mes Converse Twenty One Pilots édition limitée et dédicacées, c'est mort.
Je les envoie l'une après l'autre, pour les mettre en lieu sûr. Je grippe en m'aidant de ses mains qui me tirent vers le haut d'une facilité incroyable.
VOUS LISEZ
Le sable reste toujours blanc
Romance« Ce parfum de nos années mortes Ce qui peut frapper à ta porte Infinité de destins On en pose un et qu'est-ce qu'on en retient ? » En une chanson, tout peut changer. En une vague, n'importe qui peut sombrer. En une année, une vie peut basculer. «...