Bonus

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PDV Temari :

Nous voilà déjà en fin de semaine et déjà 5 jours que je sors avec Shikamaru. Depuis lors tout as changé pour moi, en effet, être en relation était bien plus compliqué de ce que je pensais, bon après c'est un peu de ma faute, je ne sais vraiment pas comment m'y prendre. Je rougis à chaque chose que Shikamaru me fait même si cela n'est qu'un simple regard, je ne prends pas non plus l'initiative de lui prendre la main ou de l'embrasser, c'est toujours lui qui fait tous. Le pire, c'est quand on est devant plusieurs personnes, je suis encore plus gêné qu'autre chose, même quand il m'embrasse d'un baiser chaste le matin en signe de bonjour et le soir quand on rentre chez soi. Shikamaru m'avait pourtant  dit que c'était une habitude à prendre et que je ne me ferais plus de soucis avec le temps mais pour l'instant rien a changé. 

DING

La sonnette retentis dans l'appartement. Vu l'heure, ça ne pouvais qu'être Shikamaru. On s'était donné rendez-vous à 14h30 chez-moi afin de continuer le travail de français qu'on n'a pas pu terminer la dernière fois.

Je me lève rapidement du canapé et vais ouvrir à Shikamaru, celui-ci tira une drôle de tronche en me regardant de haut en bas.

-Bah qu'est-ce qu'il y a ?- le questionné-je fasse à son attitude étrange. 

-Je m'attendais à ce que tu m'ouvres la porte habillé comme la dernière fois- me répondit-il d'un regarde pécheresse et le sourire au coin des lèvres.

Je ne compris pas de quoi il parlait mais d'un coup je me rappelai que quand il est venu samedi dernier j'étais déprimée et simplement habillée d'un tee-shirt et d'une culotte.

-Ma.. mais ça ne va pas de dire des âneries toi !!!!- crié-je rouge comme une tomate tandis que lui se mettait à rire.

-Je rigole femme galère, mais si tu avais vu ta tête...- il se remit à rire.

Moi je ne trouvais pas cela drôle, il voulait quand même que je sois en culotte devant lui, qu'est-ce que ça veut dire ? Dois-je prendre ça comme un signe ? Vraiment je ne sais pas quoi penser.

Je fus interrompu de ma rêverie par Shikamaru. Il avait eu la bonne idée de m'embrasser, là sur le pallier devant mon appartement où plein de monde pouvaient passer. Mes yeux s'écarquillaient à cette penser. 

-Espèce d'idiot toi tu m'embrasse comme ça ! Mais tu ne vas pas bien, tu as vu où on se trouve ?!-

-Non, je vais très bien et oui, j'ai bien vu, on se trouve sur ton pallier. Je ne vois pas ce qui est dérangeant- me répondit-il du tac au tac comme si sa réponse était déjà calculée depuis le début. 

Il entra dans l'appartement et alla s'installer sur le canapé, tout comme la dernière fois soit avec ses pieds sur la table basse. Je ferma la porte et marcha jusqu'à être devant lui, les mains sur hanches.

-Non mais tu te crois chez ta grand-mère ! Tu vas lever tes fesses de ce canapé et aller travailler !- lui ordonné-je

-Ouai ouai c'est bon, si on a plus le droit de faire quoique ce soit-

Il se leva du canapé d'une lenteur infernale, qu'est-ce qu'il pouvait bien m'énerver celui-là !

-Et plus vite que ça !- lui crié-je

Il alla rapidement à la table ronchonnant sur les femmes comme à son habitude. Je peux quand même être fière de moi, j'arrive à le diriger à ma manière, c'est vraiment drôle de le voir comme ça, je suis sadique quand même.

J'allai le rejoindre à table où il me regardait avec une mine boudeuse, son coude sur la table et la tête sur sa main droite, vraiment le genre de pose qui montre l'ennui extrême.

Moi... amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant