La Princesse aux mains d'Or [ Terminé ]

Arrivée inattendu

Ambre se reposer dans sa chambre en attendant le retour de Natacha de ses services.
Armand avait donné à Ambre sa journée pour qu'elle prenne encore le temps de réfléchir, ce soir ils devaient signés leur contrat et ensuite le lendemain Armand s'occuperait de leurs fournir tout le nécessaire pour la suite du voyage vers Or-noir et ainsi ils prendraient la route, Arthur et elle.

Elle était allongée dans son lit et pensait à sa mère.
Cinq ans dans le coma ,c'était vraiment trop long à son goût.
Ambre se souvenait encore de son corps allongé dans le lit, endormie, comme la belle au bois dormant...
Excepté cette perfusion qui était ancré à son bras, elle était paisiblement endormie.

Ambre se souvenait encore de ses leçons de piano, quand elle parcourait les touches de ses mains d'Or et que sa mère la regardée émerveillé...

Ambre avait-elle vraiment envie de se débarrasser de cette peau dorée...
elle ne le savait pas,  elle aimé cette particularité que lui procurait ses mains, mais était-ce réellement si dangereux que de vivre ainsi devant la population, laissant ses mains visible de tous, en étant libre de faire ce qu'elle voudrais,  d'aller où elle en aurait envie. 

La prendrais t-on pour un monstre ?  Pour une cible potentielle dans le but de s'enrichir ?
Pour une bête de foire ? 

Mais il y avait aussi ce côté qui suscité de l'admiration, de l'émerveillement, que jusqu'à aujourd'hui, seuls quelques personnes avaient pu manifestés, mais serait-ce le cas de tous les autres si elle décidait finalement de ne pas lever la malédiction et de vivre ainsi aux yeux de tous ?
Mais rester ainsi, malgré le fait qu'elle s'assumer entièrement, serait un acte  égoïste, car si elle ne mettait pas fin à cette malédiction, Celle-ci pourrait se poursuivre dans les générations à venir, ses futur enfants ! 
Et même si elle pouvait prendre la décision de ne pas avoir d'enfants et de rester ainsi, son frère était du même sang qu'elle et donc du même sang maudit et elle ne pouvait pas se permettre de mettre l'avenir de son frère, bien que trop jeune encore, en jeu.

Il fallait vraiment qu'elle l'annule.
Alors qu'elle admirait encore ses mains, la porte s'ouvrit et Natacha s'empressa de pénétrer la chambre et de refermer la porte derrière elle, Ambre ayant juste le temps de placé ses mains derrière son dos. 

– tu ne devinera jamais qui je viens de voir dans le grand salon royale en compagnie du prince Armand!

Natacha était tout excité qu'elle ne remarquait pas que Ambre avait les mains dans le dos et qu'elle était plutôt mal à l'aise.

– ah bon!  Qui ça dit moi!
Répondit Ambre feignant l'excitation tout en se reculant vers son lit pour s'y assoir et ainsi caché ses mains.

– le prince d'Eldoret est ici!

Ambre réfléchi pour se rappeler du nom qu'avait cité plus d'une fois Armand lors de leurs échanges.

– Ah oui?  Le prince William est ici?

– non non,  je parle de son frère !  C'est un grand chevalier et il est très élégant, il revient tout droit de l'île de Castle Vania, le prince Edward.

Natacha finissait sa phrase toute contente de ramener des ragots bien croustillant à sa colocataire mais s'était sans compter sur  la réaction de Ambre, qui se leva subitement, dévoilant ainsi ses mains à son interlocutrice, elle enfila ses gants sous le regard choqué de Natacha.

– attend, c'est de l'or ça ?
Demandait elle troublé, en fixant les mains de sa collègue.

– oui,  je t'expliquerai tout à mon retour. Où sont-ils ?

– attend, Adélaïde, qu'est-ce que ça veut dire!  C'est pourquoi tu met toujours des gants?

– Natacha !  Je t'en prie, je répondrai à toutes tes questions plus tard mais dit moi où sont-ils !?

– eh bien, ils se sont dirigés vers le bureau du prince héritier. Mais attend, tu peut pas y aller sans autorisation, en plus que le prince t'a donné ta journée !  Il te ferai renvoyé sur le champ.

Ambre qui était déjà sur le seuil de la porte se retourna vers Natacha.

– il ne le fera pas, et en passant, je m'appel Ambre, princesse de Celta.
Dit-elle en faisant la révérence.

Alors que le visage de son amie se decomposait sous le choc de la révélation, Ambre poursuivie.

– je t'expliquerai tout en détail à mon retour, mais ne dit rien à personne et attend moi ici, s'il te plaît.

Elle referma la porte derrière elle et s'en alla d'un pas décidé et ferme vers le bureau d'Armand.

_____________________

– je n'arrive pas à y croire..
Souffla Armand alors qu'il venait d'entendre le récit de ce chevalier en face de lui.

Edward, dès son arrivé à Aragon était allé chez Maude, l'auberge de la grand mère de Clara, espérant y trouver Ambre et Arthur, mais il fût informé de leur présence au palais royale, ainsi il n'avait d'autres choix que d'utiliser son statut de prince, afin de pénétrer le palais.
Et de plus il était assez connu à Aragon aux vues des très bonne relations entre les deux souverains et leur amitié datant, les deux familles se fréquenter depuis des années,  ainsi on le connaissait ici en tant que prince Edward d'Eldoret non comme preux chevalier de Castle Vania.

Il venait de s'entretenir directement avec Armand, qui l'avait croiser alors qu'il revenait d'une viré à cheval au crépuscule.

Ainsi il s'était retrouvé dans le bureau du jeune prince à parler du bon vieux temps mais Armand n'étant pas dupe avait compris qu'il y avait une raison précise à sa venu et Edward ne sachant pas que Armand était au courant du secret de Ambre, avait plutôt raconté  à Armand la conspiration contre son père dont il venait d'être au courant, et dont l'auteur n'était autre que son frère William, un grand ami du prince Armand.

– moi même j'étais sous le choc, et la demande de mon père m'avais tellement chamboulé que je me suis enfuis du palais le jour même.

Les deux jeunes hommes étaient perdus dans leurs pensées qu'ils furent surpris en voyant la porte s'ouvrir et Ambre entrée en trombe, elle fixait Edward dans les yeux sans bougé.
Lui aussi faisait de même.

Armand se disait en lui-même qu'ils devaient sûrement se connaître au vue de leur expressions à tous les deux.

– il y'a un problème? Vous vous connaissez ?
Se risqua t-il à demander.
Ambre s'approcha et accorda une gifle à Edward.

– oui,  je connais ce menteur... Ou devrais-je dire ce menteur de prince.

Armand contenait difficilement son sourire, ils avaient beaucoup de choses à se dire, ces deux là.
Il sortit de son bureau en refermant la porte derrière lui et partit à la recherche de Arthur, qu'il jugea ne pas être de trop dans toute cette histoire.

*