La Princesse aux mains d'Or [ Terminé ]

Accablante nouvelle

Un calme olympien régné dans la salle.
Le prince Armand ordonna à ses gardes de baisser leurs armes sans pour autant relâcher leurs vigilance.

Le roi Maxence regardé sa fille, il voyait bien combien elle avait changé en à peine quelques semaines. Il avait en face de lui une vraie femme maintenant.
Malgré tout ce qui c'était passé, il ne pouvait s'empêcher d'être fiers d'elle, elle resté sa fille malgré tout et lui son père.

– pourrais-je m'entretenir seule à seul avec mon père ?

Ambre en prononça cette phrase n'avait pas quitté des yeux cet homme en face d'elle, son père.
Armand comprenant que l'heure de la confrontation avait sonné, donna l'ordre à ses gardes d'emmener tout le monde dehors, il sortie à son tour tout en lançant un dernier regard à Ambre, il espérait que tout se passerait bien.

Une fois seule avec son père, Ambre ne savait plus quoi dire.
Toute l'assurance qu'elle dégagé n'était que temporaire et maintenant qu'elle se trouver seule avec lui elle perdait ses moyens.
Toute son enfance elle a recherché l'attention de son père, elle n'a jamais compris quels étaient les sentiments qu'il nourrissaient envers elle,  en vrai, ils n'avaient vraiment jamais discutés.

Ambre se rappeler que lorsque sa mère était enceinte d'Alexandre, son père s'était rapprocher d'elle mais elle ressentait toujours une certaine distance entre eux, et après que la reine fusse entré dans le coma, son père était redevenue celui qu'elle avait toujours connu:  l'homme froid et distant...
Les seuls personnes qui lui témoigné de l'affection étaient sa tante et son petit frère Alexandre.

Le roi Maxence a toujours était admiré de son peuple, un roi juste et bon, qui prônait les intérêts du peuple avant les siens, mais si le peuple avait de l'admiration pour lui en tant que roi, qu'en serait-il si le peuple était au courant de quel genre de père il était ?

– Et moi qui m'attendais à un affrontement digne de ce nom, j'avoue être un peu déçu...

Ambre sursauta en attendant son père parlait, l'effet de surprise étant passé, il avait retrouvé son air glacial qu'avait toujours connu ambre.

Elle soupira discrètement, il fallait qu'ils discutent.

– ...pourquoi ?

Le roi haussa les épaules.

– pourquoi pas?

Répondit il,  le coeur d'Ambre se serra et elle retint ses larmes qu'elle sentait pointé aux coins de ses yeux.

– comment pouvez-vous dire ça père ?  Quel genre de père êtes vous ? Quel genre de père ferai ce que vous m'avait fait!  A moi, votre propre fille !

Elle avait hurlé sans même s'en rendre compte, et cette fois-ci c'est le roi qui senti son coeur se brisé.
Mais il voulait qu'elle essais de comprendre sa position, la situation n'était pas aussi simple...

– vous oubliez qu'avant d'être votre père, je suis un roi!  Quel roi n'agit pas pour le bien de son peuple? ...

– quel genre de père, roi fut-il,  sacrifierait sa propre fille pour le soit disant bien de son royaume ?

– j'ai fait ce qu'il m'avais sembler juste Ambre !  Depuis que votre mère s'est endormi je n'ai jamais rien fait d'autres que vous protégé votre frère et vous ! Le fait que vous m'ayez désobéit et que vous vous soyez faite enlevé a fait remonté en moi mes vielles craintes, celle de voir le peuple vous rejettez en tant que reine à cause de la couleur de vos mains ! Et je voulais éviter que vous entriez en conflit avec votre frère si je vous retiré votre droit de succession...
J'avais trouver là une occasion de vous épargné toute une vie de souffrance!...

– Balivernes !  Vous n'êtes qu'un égoïste père !  Vous avez agit dans votre propre intérêt ! Je n'ai été qu'un poids pour vous ! Toute mon enfance vous m'avait caché,  vous aviez honte de moi, père !
Ne venez pas me chanté que vous aviez agit dans mon intérêt ou pour celui de royaume!
Comment avez-vous pu prendre cette décision?
Je suis maître de ma propre vie, pas votre marionnette que vous jetter une fois bonne à rien,  j'aurais pu facilement renoncer à mon droit de succession, je n'ai jamais dit que je voudrais être reine, et je n'aurai jamais contestée si mon frère monté sur le trône à ma place!
Ça vous l'auriez su si vous aviez joué convenable votre rôle de père. 
vous n'auriez pas du faire une telle chose...
je ne vois dans ce que vous avait fait qu'une occasion en or pour vous de vous débarasser de moi! D'aussi loin que je m'en souvienne vous m'avais toujours vue comme un monstre...

– vous n'en savez rien!  Vous ne pouvait pas savoir ce que j'ai pu ressentir toute ces années !  En tant que père mais aussi en tant que roi!  Votre avenir m'etais une question essentiel!!
... Croyez moi, quand je vous dit être désolé Ambre ! 

– j'en ai assez entendu! Si vous n'aviez, ne fusse qu'un peu de bon sentiments à mon égards vous n'auriez pas payé ces hommes pour m'exécuter, et vous auriez su en faisant plus de recherche que la couleur de  mes mains n'était que le fruit d'une malédiction remontant de l'époque de la reine Allerandria!

Le roi parut supris et contrit, ce qui atténua la colère de Ambre.

– j'ai la preuve écrite de votre culpabilité, vous serez destitué et jugé pour acte de haute trahison envers la couronne...
Vous n'avait rien d'autre à ajouter ?

Le roi soupira doucement.
Il n'avait pas su correctement exprimer ses sentiments envers sa fille, ni à l'époque, ni aujourd'hui.
Et il allait payé pour ses actes, oui il était conscient d'avoir mal agit, il était conscient que c'était par pure égoïsme qu'il avait fait du mal à sa fille.
Il était prêt à subir même la sanction la plus sévère...
Le seul point positif était que sa femme ne pouvait pas voir dans quel situation il se trouvait actuellement...
Il sourit tristement en regardant sa fille dans les yeux.
Oh qu'elle lui ressemblait...
Elle avait désormais les cheveux courts mais toujours aussi beau, de la même couleur que ceux de son épouse.
Ses yeux était pareils que les siens mais ils étaient empreint de tristesse et de déception.
Il ne pu soutenir son regard bien longtemps.

– je suis désolé. Sachiez que peu importe ce qui est arrivé, je vous ai toujours aimé et je vous aime toujours ma fille.

Ambre détourna le regard et fixa ses mains gantés.
Oui tout ça à cause de cette malédiction...

– bien... Je pense que nous avons terminé, père.

– attendez!  Pourrais je savoir... Comment avait vous pris connaissance de cette malédiction ? 

– le prénom Lize vous dit quelques chose ?

Le roi resta pensif, il se rappeler de la fameuse Lize la sorcière qui lui avait fait une prédiction concernant Ambre;
Elle avait dit qu'elle était béni du ciel et qu'elle allait marqué l'histoire de Celta, en regardant sa fille aujourd'hui il se disait que ça ne pouvait être que vrai.
A l'époque Lize n'avait pas pu leur dire ce que signifier ces mains d'Or, le roi se disait que s'il l'avait reconctaté quelques années après, ils auraient sûrement déjà compris ce qu'avait Ambre...

L'heure n'était désormais plus aux regrets, il était prêt à assumer ses actes.

– Oui ce nom me dit bien quelque chose. Et je voudrais voir vos mains,  Ambre, au moins une dernière fois ?

Ambre frissona.
Depuis qu'elle s'était levé le lendemain de son entrevue avec la reine Anne-Marie, personne n'avait vue ses mains.

Elle voulu retiré ses gants pour accordé cette dernière volonté à son père, quand la porte s'ouvrit brusquement, laissant apparaître le prince Armand accompagné de tante Ambre et de deux gardes.

– votre Majesté, princesse !  Il est arrivé quelque chose d'épouvantable...

Tante Ambre s'effondra dans les bras d'un garde qui la retint de justesse.

– que se passe t-il ?  Armand ?  dit Ambre en regardant sa tante inconsciente que le pauvre garde tenté de maintenir debout.

– c'est votre mère, la reine...
Elle ne respire plus...

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