Elle glisse les doigts sous mon chemisier d'enfant presque parfait et le remonte par dessus ma tête.Nos lèvres se séparent le temps d'enlever le tissus mais sa bouche me manque déjà. Elle glisse le bout des doigts sur ma brassière de sport noir, qui emprisonne mes seins pour tenter de les aplatir et sent le soutien gorge de sport qui m'étouffe en dessous. Une question remonte dans son regard, pourquoi m'infliger une telle torture ? Alors, avant que les mots ne franchissent les lèvres, je lui enlève sa chemise de flanelle et son T-shirt à l'effigie d'un groupe qu'elle doit aimer et qu'il faudrait que j'écoute. Elle, elle a un soutien gorge noir en dentelle qui descend légèrement sur ses côtes avec un laçage et qui met en valeur ses seins blancs qui semblent si doux. Je me penche et laisse glisser mes lèvres sur eux.Elle relâche la tête en arrière et me guide. Je remonte vers son cou puis sa bouche et la danse de nos langues reprennent.
Je sens ses mains sur mon pantalon et je me met à trembler, mes mains à moi dans ses cheveux argentés.On est sûrement en train de merder mais j'veux pas arrêter, j'veux la garder dans mes bras, sur mon lit, sous la fenêtre autant d'temps que je le souhaite.
Elle termine de retirer le pantalon affreux qui gratte un peu mais que ma mère adore et glisse une main dans mon caleçon qu'elle avait déjà remarqué et qui avait fait naitre une nouvelle interrogation. Je l'avais encore une fois fait taire d'un baiser en descendant sa jupe et son collant brusquement. Je ne savais pas où mes chaussettes étaient passé mais ça m'arrangeait. Le faire en chaussettes c'est un tue-l'amour.
C'est tout doux, en caresses et en sourire, en gémissements et en fou rire. Ce soir là, pour la première fois, je ne suis pas descendu manger, je n'ai pas eu à faire illusion de bien aller, un sourire vissé sur mon visage et une gestuelle mécanique et répété. A la place on a juste dormi puis recommencé, avec quelques pauses pour regarder les nuages défiler. Vers trois heures, j'suis descendu et quand je suis remonté avec du pain et des chocolats chauds, elle fumait à ma fenêtre, debout sur mon lit, nue.
C'est à ce moment, je crois, que j'ai réalisé et que pour la première fois devant elle il me semble, j'ai commencé à pleurer. Ça faisait beaucoup de premières fois en une soirée.
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cigarettes et violettes
Romanceremonter le temps est impossible, comment restera-t-elle dans ma mémoire ?