LA BEAUTÉ DU DIABLE

4ÈME CHAPITRE

15H00

[DANS LA PEAU DE MAYA]

Suite à l'appel de Maleek, je débarque dans son appart pour écouter ce qu'il a à me dire, je frappe à la porte, il vient ouvrir torse nu. Gênée au début de le voir ainsi, j'ai néanmoins aimé, et je ne saurais dire pour quelle raison

MALEEK : Ah Maya ! Vas-y entre !

MAYA : Merci. Ça va ?

MALEEK : Je vais bien, et toi ?

MAYA : Bien aussi. Dis donc, c'est le désordre dans ton lit

MALEEK : Ah ouais, je n'ai pas eu le temps de le faire, désolé

MAYA : Ce n'est pas grave, je vais le faire

MALEEK : Non, ne te donne pas cette peine

MAYA : J'y tiens vraiment

MALEEK : OK, merci. Pendant que tu fais le lit, je vais dans la cuisine nous prendre des boissons

MAYA : D'accord

En une minute, j'avais fini de refaire le plumard avant d'y prendre place attendant tranquillement le retour de Maleek. Il réapparait, tenant dans ses mains des boissons et des verres

MALEEK : Wouah ! Le lit est impeccable. . . Merci

MAYA : Oh, ne me remercie pas !

MALEEK : Alors, je te sers quoi ?

MAYA : Tout ce que tu veux, je n'ai pas de préférence

MALEEK : OK . . Tiens !

MAYA : MERCI !

Il s'installe à proximité, à quelques centimètres de moi

MALEEK : Et ta journée ?

MAYA : Pas mal, j'ai fini mon service à midi

MALEEK : Tu fais quoi ?

MAYA : Je travaille comme caissière dans une banque

MALEEK : Je vois. J'imagine que c'est difficile comme boulot

MAYA : Pas tellement. Mon travail consiste à encaisser et remettre de l'argent aux clients, signer les chèques, donner des renseignements. Voilà

MALEEK : Et je suis sûr que tu le fais très bien

MAYA : Ouais, on peut dire ça !

MALEEK : J'en étais certain, aussitôt que je t'ai vue pour la première fois, je me suis dit que tu étais une as

MAYA : Ah ouais ?

MALEEK : Oui, bizarrement c'est ce que je me suis dit !

MAYA : Tu sais, caissière ce n'est pas terrible, pas besoin d'avoir le QI d'Einstein pour faire ce job. Ceci dit, il faut rester constamment concentrer

MALEEK : Normal, l'argent c'est du sérieux !

MAYA : C'est clair. Sinon, que voulais-tu me dire ?

MALEEK : Rien de particulier, je voulais juste que tu viennes, je voulais te voir, voir ton visage. Je ne sais pas pourquoi mais à chaque fois que je te parle je me sens bien, j'aime ta compagnie

MAYA : Ah bon ! . . . C'est flatteur. Tu dis que tu aimes ma compagnie alors que c'est la première fois que nous nous retrouvons seul à seul