25ÈME CHAPITRE

130 17 0
                                    

[DANS LA PEAU DE LEÏLA]

JEUDI, 9H00

J'étais encore au lit. Aujourd'hui est un autre jour de repos après celui de mercredi, je n'en voulais point mais Houssein a insisté pour que je ne parte pas travailler afin de faire mon deuil. C'est la sonnerie de mon portable qui m'a réveillé, c'était Halima à ma grande surprise

LEÏLA : Allô oui ? Halima !

HALIMA : Coucou cousine !!

LEÏLA : Salut, ça va ?

HALIMA : Je vais bien. Dis-moi tu es où ?

LEÏLA : Dans mon lit

HALIMA : Bah dis donc. ! Tu n'es pas matinale toi. Que fais-tu à cette heure dans ton lit ?

LEÏLA : Je ne vais pas au boulot

HALIMA : Ça tombe à pic, allez debout, debout !!

LEÏLA : Non, j'en ai pas envie

HALIMA : Tu vas me laisser poireauter à l'aéroport toute la journée ?!

LEÏLA : Quoi à l'aéroport !? <<en me passant le pouce et l'index sur le front>>

HALIMA : Bah ouais j'y suis, viens me prendre

LEÏLA : Tu es sérieuse là ?

HALIMA : Je suis sérieuse, de plus on est pas en Avril ma fofolle

LEÏLA : D'accord. Tu ne bouges pas j'arrive tout de suite

Je prends ma douche vite fait, ensuite direction l'aéroport, j'arrive sur place et commence à la chercher. Où peut-elle bien être ? Après quelques minutes, je finis par la trouver, en nous voyant, nous nous jetons dans les bras l'une de l'autre

HALIMA : Je n'arrive pas à croire que tu es devant moi après toutes ces années. Attends, pince-moi pour m'assurer que ce n'est pas un rêve

LEÏLA : Arrête de dire des bêtises, bien-sûr que je suis là, devant toi, tu n'es pas en train de rêver

HALIMA : Cesse de parler et prends-moi dans tes bras !!

Nous nous enlaçons pendant quelques secondes

HALIMA : Ma joie est indescriptible, c'est fou ce que tu m'as manqué !

LEÏLA : le mot "manquer" est faible pour décrire ce sentiment, c'est plus que ça, je ne vais plus te laisser partir d'ici, je te ligoterais et t'enfermerais s'il le faut

HALIMA : Ne t'en fais pas, je suis venue dans l'optique de rester pour de bon

LEÏLA : Voilà qui est raisonnable. Attends, ce n'est ni le lieu, ni le moment pour parler de tout ça, rentrons d'abord, tu dois être épuisée, allons-y ma voiture nous attend

On quitte la salle d'attente de l'aéroport direction ma voiture. Dans la voiture en route pour mon appart

HALIMA : Alors maintenant tu as une voiture que tu conduis toi-même !

LEÏLA : Bah ouais, cinq ans sont passés quand-même, je n'avais que dix-neuf ans avant ton exile, en parlant d'années, tu es devenue une bombe entre-temps, tu n'as pas pris un seul ride

HALIMA : Tu parles de ride alors que je n'ai que vingt-six ans, et pour ton info, j'ai toujours été une bombe moi

LEÏLA : N'importe quoi, tu es devenue tellement canon que j'ai failli ne pas te reconnaître quand je t'ai vue

LA BEAUTÉ DU DIABLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant