8ÈME CHAPITRE

187 28 0
                                    

11H45

[DANS LA PEAU DE HOUSSEIN]

Cela fait plus d'une heure que je suis assis dans le séjour. L'attente est devenue insoutenable, attendre qu'elle me pardonne, le fait de rester là, de ne pas lui parler sachant qu'elle me boude m'est insupportable.
Illico presto, je décide de monter dans ma chambre, elle était vide. Où est-ce qu'elle peut bien être ? Je prends mon téléphone pour l'appeler

AU JARDIN. . .

MAYA : Anna, ton portable sonne !

ANNA : Je sais !

MAYA : Tu ne décroches pas ?

ANNA : Non. C'est Houssein !

MAYA : Décroches pour écouter ce qu'il a à te dire !

ANNA : D'accord ! <<en décrochant>>

HOUSSEIN : Anna, tu es où ?

ANNA : Ici dans la villa bien-sûr !

HOUSSEIN : Où exactement ?

ANNA : Je ne sais pas ! <<lâche-t-elle en raccrochant>>

MAYA : Tu es dure avec lui

ANNA : Je n'ai aucune envie de lui parler après ce qu'il m'a fait

MAYA : Il regrette son acte. Tu ne crois pas que tu en fais trop ?

ANNA : Eh bah non ! Il n'a que ce qu'il mérite

MAYA : C'est dingue ce que tu peux être pénible ! Tu pouvais au moins lui dire où tu es !

ANNA : Et pourquoi ? De toute façon, il finira par me trouver, il ne va pas se perdre dans sa maison

Elle m'a raccroché au nez, elle doit être quelque part dans la villa. Alors, je commence à la chercher dans la cuisine, sur la terrasse, je ne trouve pas de traces d'elle. Mais bien-sûr, comment j'ai pu ne pas y penser, Le jardin, l'endroit le plus attractif de la résidence, j'y vais sur le champ. . .

MAYA : Le voilà qui arrive !

ANNA : Qui ? <<en tournant la tête>>

En me voyant arriver elle détourne aussitôt le regard. . .

MAYA : Il est beau avec son jogging gris et t-shirt rouge

ANNA : Et alors ?

MAYA : Bah juste comme ça !

HOUSSEIN : Salut ! C'est ici que vous vous cachiez

MAYA : Oui ! Et je peux te dire que c'est une très belle cachette ! <<dit-elle enjouée>>

HOUSSEIN : Heureux que le jardin t'aie plu

MAYA : J'aime. Pas que le jardin. En fait, Anna m'a fait visiter toute la villa et je l'adore

HOUSSEIN : Merci, nos portes te seront toujours ouvertes

MAYA : Merci, c'est gentil !

Pendant que je parle à Maya, Anna est sur son téléphone. . .

HOUSSEIN : Chérie pourquoi tu ne dis rien ?

ANNA : Dire quoi ?

HOUSSEIN : Je ne sais pas, un mot ou un sourire, je ne supporte plus ton insouciance à mon égard

LA BEAUTÉ DU DIABLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant