🎏Chapitre 1🎏

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Sur les terres de Britannia, tout était calme et paisible.
Le soleil brillait ardemment au sein des cieux.
Depuis la fin du combat contre le roi démon, le quotidien des habitants demeurait merveilleux.
Il n'y avait plus de crainte à avoir: plus de démons assoiffés de sang ne voulait l'annihilation des autres clans, plus de déesses ne pouvaient revendiquer l'avènement de la guerre Sainte, et les clans cohabitaient en paix.
Il n'était plus chose rare de voir une fée se balader en ville, un géant se promener au loin, ...
Bien au contraire, des liens d'amitiés et d'autres liens bien plus forts s'étaient établis entre humains, fées, elfes et géants.
De surcroît, un royaume nommé Liones était gouverné par un couple des plus particuliers : Meliodas le démon et Elizabeth la déesse.
L'un fils du roi des démons, l'autre fille de la déité suprême.
De leur amour naquit un ‟enfant miracle‟ : Tristan Liones, le premier hybride entre ces deux races qui se détestaient tant, symbole d'une paix possible et durable.
Tristan ne demeurait, à vrai dire, pas le seul ‟enfant miracle‟ de cette génération.
Dans la forêt du roi des fées, l'ancien Ban l'immortel et sa bien aimée Ellaine, princesse des fées, avaient donné naissance à Lancelot, mi humain, mi fée.
Il était très apprécié du peuple féerique et elfique.
Il en était de même pour l'ancien King le grizzly et Diane le serpent, qui pour leur part, avaient une fille, Perceval, mi géante mi fée.
Elle était capable de regrouper la douceur du clan des fées à la rudesse du clan des géants.
Enfin, derrière les remparts de Camelot, vivaient Zeldris le démon, frère de Meliodas et sa tendre et chère Gelda, issue de la famille royale du clan des vampires.
Ils avaient un fils, Gareth, mi démon mi vampire.
Son père était le grand chevalier sacré de Camelot, ce pourquoi personne ne lui cherchait des noises ou tentait de s'en prendre à lui.
Ce jour là, Arthur avait réuni ses meilleurs chevaliers autour de sa table ronde.
Zeldris y était convié également .
L'heure était grave : un groupe de criminels inconnus s'étaient emparés d'Excalibur.
Le roi voulait que l'on retrouve son épée au plus vite, de crainte qu'une grande catastrophe se produise.

-« Je veux que vous partiez à la recherche de mon épée, cela relève de l'urgence la plus absolue qui soit. » expliqua le roux, paniqué.

Les chevaliers parurent déconcertés et dubitatifs.

-« Mais votre altesse, vous avez déjà envoyé quelques uns des nôtres en mission pour la retrouver n'est-ce pas? »

-« Oui et nous sommes sans nouvelles depuis 2 semaines déjà . C'est pour cette raison que j'ai besoin que vous y alliez à votre tour » répondit le roi de Camelot.

-« Mais altesse, nous sommes de même niveau que ceux que vous avez envoyé précédemment et nous avons les mêmes compétences. S'ils ne sont pas revenus alors nous aussi nous échouerons ... »

Zeldris se tenait les bras croisés sur sa chaise. Il avait les jambes croisées et réfléchissait à la situation.
C'était son rôle de grand chevalier sacré d'assurer le bon déroulement des missions et il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet pour les pauvres hommes qu'il avait envoyé très certainement à la mort.
Le roi Arthur Pendragon se retourna vers le démon :

-« Et toi qu'en penses tu Zeldris ? Que devrions-nous faire d'après toi? »

Le grand chevalier sacré soupira tout en arborant une mine sérieuse.

-« Je pense que nous devrions opter pour une autre solution. Nous ne pouvons pas envoyer ces guerriers à l'inconnu alors que les autres ne sont toujours pas revenus. Ils sont d'ailleurs probablement morts à l'heure qu'il est. En toute franchise, perdre encore plus de soldats serait à la fois inutile et dangereux.
Nous perdrions des hommes de valeurs pour protéger le royaume. »

Arthur se gratta la tête.

-« Mais alors comment faire ...? » questionna le roux.

Zeldris leva les yeux vers le plafond, et réfléchit à un autre moyen de récupérer Excalibur.
Faire appel aux Seven Deadly Sins ne serait pas prudent.
Ils sont tous à la tête de royaumes ou de clans. Et sans eux, selon le dessein des voleurs de l'épée sacrée, leurs peuples pourraient se trouver en grand danger.
C'est alors que Merlin apparut dans la pièce :

-« Bonjour, pardonnez mon retard. J'étais en train de tester la résistance de l'un de mes artefacts magiques. J'ai également tenté de localiser les assaillants avec Orlondi mais je n'ai obtenu aucun résultat concluant. » expliqua la magicienne en s'asseyant autour de la table, à côté du roi.

Arthur expliqua à Merlin la situation.
La magicienne acquiesça :

-« Zeldris a raison. Envoyer ces soldats serait une idée bien vaine. Il faut davantage chercher loin. Il faudrait vouer notre confiance à des soldats plus forts et résistants que ces derniers » dit-elle en désignant les chevaliers assis autour de la table, qui se sentirent un tantinet vexés par ces paroles.

C'est alors qu'une autre personne entra dans la pièce.
Elle mesurait environ 1m75, avait des cheveux noirs, plutôt longs, attachés en une petite queue de cheval.
Ses yeux émeraudes, étaient identiques à ceux de son père.
Lorsqu'il ouvrait la bouche, on pouvait discerner deux petites canines qu'il avait hérité de sa mère.
En effet, il s'agissait du fils de Zeldris et de Gelda .
Gareth était entré dans la pièce, le prince de Camelot, âgé de 4 ans, dans les bras.

-« Je m'excuse d'interrompre cette assemblée, mais votre fils vous réclame ».
expliqua le fils du grand chevalier sacré, en donnant l'enfant au roi, son père.

Le jeune prince de 4 ans avait pour mère Merlin.
D'ailleurs, personne ne pouvait faire abstraction de la ressemblance qu'il avait avec sa mère.
Il avait les yeux et les cheveux de la même couleur.
Mais, les traits de son visage et l'implantation de ses cheveux ressemblaient davantage à ceux de son père.
Arthur prit son fils dans ses bras et le posa sur ses genoux avant de lui caresser les cheveux.
Le Roux ne pouvait s'empêcher de sourire en regardant sa progéniture.
Merlin, en ayant vu Gareth arriver, eut une idée.

-« Arthur, j'ai peut être une solution. »

-« Et quelle est-elle ? » demanda le roi tout en faisant ‟des papouilles‟ à son fils.

-« Nous pourrions envoyer Gareth récupérer Excalibur. »

Zeldris se leva d'un bond.

-« Hors de question ! mon fils, seul, ne participera pas à cette quête. » rétorqua-t-il, inquiet pour son fils.

-« Évidemment il n'ira pas seul. » ajouta Merlin.

Gareth se retourna vers la mage, curieux.

-« Seul, même en considérant ses grandes capacités, il ne parviendra pas à récupérer l'épée sacrée. Nous allons envoyer d'autres guerriers du même calibre».

-« Et tu en as en tête Merlin, des guerriers du même calibre ? » demanda Arthur, surpris.

Merlin mit sa main sur son menton.
Elle réfléchit un moment et esquissa un grand sourire .

-« Oui j'ai des individus en tête »

Épilogue 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant