8. Que fais-tu ?

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* Radj *

Elle ne perd rien pour attendre. Je vais lui faire comprendre que dans ma maison il y a des règles à respecter. Elle va essayer de mentir mais elle ignore que je sais exactement où elle était. Avec cet appel, j'ai pu tracer son téléphone. Ma chérie j'ai hate de voir la suite de l'événement !

* Idara *

Avec la manière dont il me regarde je sens que je vais passer à la casserole ce matin.

_ Radj : Idara je t'ai posé une question. Où étais-tu ??

_Moi : je...je...Radj...je...

_ Radj : quoi ? Madame a perdu sa langue ?

_ Moi : ...

_ Radj : une femme mariée qui passe son temps dans des buvettes à cette heure !! Tu n'as donc pas abandonné tes anciennes habitudes ?

_ Moi : Radj je t'interdis de...

_ Radj : tu m'interdis de quoi ? De dire la vérité peut-être ? De dire que tu n'es qu'une pute et que tu n'as aucun respect pour toi-même ? Que tu es une fille dépravée et dépourvue de sens.

_ Moi : Assez !! Je supporte tout, pas parce que tout ce que vous dites est vrai, mais parce que ma mère m'a enseigné ce que c'est que le respect. Tu me traites sans cesse de putain, de catin, de toutes ces insultes tout en oubliant que c'est ta mère qui est une vraie pétasse !!!

Baam !!! Baam !!! Oh merde ! Une fois encore j'ai parlé un peu trop vite. Voilà qu'il vient de me coller deux bonnes gifles. J'espère qu'il va s'arrêter et partir tranquillement.
Non Idara, tu t'es trompée cette fois-ci. Il s'approche dangereusement de moi. Il m'attrape par les cols.

_ Radj : COMMENT OSES-TU TRAITER MA MERE DE PÉTASSE ???.

Il lâche mon col pour s'attaquer à mon cou. S'il continue comme ça il va me tuer.

_ Moi : Ra...dj, arr...tu...m'étouffes. Tu ... vas... me tuer.

Au moins maintenant il me relâche le cou mais il commence par me donner des coups partout. Je me protège le visage car si j'ai le visage défiguré je ne pourrai plus travailler comme mannequin. Mais il ne s'arrête pas malgré mes supplications, il me donne des coups partout même dans l'estomac. Il me donne des coups partout même dans l'estomac. Il m'envoyait ses coups de poing partout. Même mes mains sur mon visage n'empêchent pas celui-ci de connaître le goût amer des coups de Radjeev. Me voilà en dessous de lui recevant toute sa haine... Quand il en a eu marre de m'enchaîner avec les coups, il se relève et me projette loin de lui comme si J'etais une chose sans utilité ! Je n'ai pas manqué de me cogner violemment ma tête contre le sol...


*Radj*

J'en ai marre de cette fille. C'est la reine des putes et elle ose traiter ma mère de pétasse. Dans notre tiraillement on a réveillé la maisonnée. Mais personne n'est intervenu parce que je leur ai interdit de le faire. Je rentre dans la chambre, puis je ferme la porte à clé. Je ne veux pas surtout voir cette connasse. Je prends mon bain, et direction le lit. Je me sens si bien...

_ Ma mère : RAAAAAADJ ! Descends vite c'est urgent !

C'est ma mère qui crie mon nom. J'espère que tout va bien parce que la dernière fois qu'elle avait crié c'était quand elle avait vu une souris dans le magasin ! Je descends l'escalier et j'atteris au salon.

_ Moi : qu'est-ce qu'il y a maman ?

_ Maman (affolée) : regarde, elle ne va pas bien. Elle a perdu beaucoup de sang. Je ne veux pas que ses parents disent que nous l'avons tuée hein...

De quoi elle parle ? Attends ! Je me retourne pour voir. Oh non, pas ça...

_ Moi (très inquiet) : vite appelez une ambulance !

Je monte me changer en vitesse. Après une brève réflexion, je décide de l'emmener moi-même à l'hôpital ; c'est mieux. Je ne fais pas trop confiance à ces histoires d'ambulance. Je descends rapidement les marches, je prends ma femme ; et avec l'aide des employés je l'installe dans la voiture. Ma mère et moi nous attachons nos ceintures et direction l'hôpital.

****
Ça fait un moment que le docteur est venu m'annoncer que son état est critique. Elle est dans le coma. Je l'ai plongée dans le coma. Merde ! Je repense à ce qui s'est passé ce matin dans notre maison. En effet dans notre affrontement, elle s'est écrasée la tête au sol ! Je l'avais entendu hurler de douleur mais J'etais trop occupé par mon égo. Je me demande pourquoi je n'arrive pas à l'accepter comme ma femme, alors que je l'avais acceptée comme ma meilleure amie ! S'il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerai jamais ! Je dis bien jamais !!!

* Idara *

Je parviens difficilement à ouvrir les yeux. Quand j'arrive enfin à ouvrir, je les ferme aussitôt à cause de la lumière blanche qui me tapait si violemment dans les yeux. Je les ouvre encore une fois et j'aperçu une infirmière charmante et tendre à vu d'oeil. Elle m'a fait un sourire presque angélique. J'etais là et elle m'a dit que j'avais été agressée par des voleurs et que je suis tombé dans le coma pendant six jours. Agressée par des voleurs ?? Mais.... Radj a menti. C'est lui qui m'a tabassé et le pire c'est qu'il m'a plongé dans un coma d'une semaine. Me voilà avec une tête bandée et les côtes aussi. Il ne perd rien pour attendre. Si je sors d'ici sans complications, je vais lui faire payer pour ce qu'il m'a fait lui et sa mère. Ils vont tous le regretter. Aujourd'hui c'est dans un coma, demain ce sera peut-être ma tombe qu'on sera entrain de creuser en ce moment. Moi je refuse de mourir assez jeune !!!

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Que pensez-vous de ce chapitre ? Quelle sera la vengeance d'Idara? Et Radj finira t-il par l'accepter comme sa femme un jour ? Vous le découvrirez dans la suite .

A suivre !

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IDARA : la bataille du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant