Chapitre 4

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Ce matin, j'ai le goût de rester au lit. Faute de ne pas avoir le courage d'ouvrir la console, je préfère m'enfouir sous les couvertures.

À dix heures, je commence à m'ennuyer alors je me décide enfin à sortir du lit, même si l'envie d'y rester me fait presque regretter ma décision.

J'enfile un leggings noir et mon chandail long d'un jeu que j'adore. Il épouse bien mes formes et c'est exactement ce qu'il me faut aujourd'hui. Pourquoi pas profiter de sa présence pour le charmer. Tant qu'a avoir l'homme de mes fantasmes chez moi, je suis prête à m'amuser.

J'ouvre la porte de ma chambre avec détermination, mais une fois devant sa porte à lui, mon courage s'évanouie presque en imaginant son désintérêt. Et si j'étais la seule à ressentir de l'attirance?

Mes pieds se détache enfin du sol pour faire quelque pat dans la direction des escaliers. Mon ventre désespère et me cris d'aller me prendre quelque chose a manger en cuisine. Un bruit retient mon attention.

-Tu as joué toute la nuit?

Jamais je ne me lasserais de sa voix. Mon cœur fait un bon en le voyant dans son jean noir et son t-shirt moulant gris foncé avec le logo d'assassin sur le pectoral gauche, très bien défini.

-Non.

Son mutisme est intimidant, son silence encore plus et en un instant, il fait quelque pat dans ma direction. Après, il referme la porte de sa chambre doucement et se retourne vers moi. Son assurance me déstabilise, mais je ne peux détacher mes yeux de ses bras si fermes, ses épaules carrés, son cou rasé de près, sa mâchoire parsemé d'une barbe bien trimé, mon dieu ses lèvres si masculinement généreuse et son nez fin qui se retrousse quand j'y arrive pour ensuite voir qu'il me regarde. Son sourire prétentieux me frustre et je fronce les sourcils

-J'espère que je ne t'ai pas mise en colère hier soir.

-Je ne vois pas pourquoi je serais en colère.

Il secoue la tête en riant doucement pour lui-même.

-Très bien, comme tu dis. Alors, on va déjeuner maintenant?

Je ris en envoyant la tête vers l'arrière et reprend ma route pour la cuisine. Le long corridor aux murs tapisser d'un papier peint d'un beige presque jaune, de petit bouquet de fleur bleue espacer l'un de l'autre un peu partout le long des murs de chaque côté de nos têtes. Les rambardes en bois massif peint en blanc qui fait le tour du deuxième étage, sont sculptés formant presque des trophées, tout en descendant le long des marches d'escalier qui redescendent en une courbe légère. Le gros lustre de crystal au plafond de l'entrer est éclairée par les rayons du soleil qui pénètre par les 2 fenêtre qui se trouve de chaque côté de la grande porte d'entrée noir en fer forgé.

Arrivé en bas, je m'arrête devant les portes de la salle à manger et me tourne vers lui. Il me regarde tout souriant, pas possible comme j'ai une envie folle de le prendre dans mes bras et de ne plus jamais le lâcher.

-Alors voilà les portes de la salle à manger, le déjeuner te sera servis bientôt.

-Tu ne viens pas?

-Eh bien, je pensais me prendre un truc rapide en cuisine et aller faire un tour dehors.

Il lève les sourcils comme si je venais de l'offusquer.

-Et tu ne comptais pas m'inviter?

J'ouvre la bouche, mais aucun son n'en sort. Je passe ma main gauche dans mes cheveux et dans un moment de folie, je l'attrape par le poignet pour me diriger vers la cuisine par le couloir qui longe l'escalier. La porte de cuisine s'ouvre et des serveurs en sort avec des plateaux roulant. Je me tourne vers Mason pour le coller contre le mur pour éviter d'être sur leurs route. Sans m'en rendre compte, je me suis collé contre son corps en regardant les serveurs passer et en levant les yeux vers son visage qui n'est plus qu'à quelque centimètre du mien. Je reste comme ça un instant, mais m'éloigne aussitôt le trafique passé.

-Euh, désolé...

Il ricane, mais ne dit rien. Je m'élance donc en cuisine pour échapper à la honte qui me parcourt l'échine.

Une fois les portes franchit, les cuisinières lèvent leurs tête dans notre direction.

-Oh, bien bonjour jeunes gens.

-Bonjour! Leurs répondis-je en me précipitant vers les croissant fraîchement sorti du four et qui me font de l'œil.

J'en prend un et sans perdre une seconde j'en prend une bouché, je sens la pâte légèrement feuilletée fondre dans ma bouche.

-Bonjour mesdames, dit Mason d'une voix douce en s'approchant pour se servir la même chose.

Il est si près de moi quand son bras se tend pour prendre le croissant, que je perçois l'odeur si masculine et agréable de son eau de toilette. Je regarde chaque trait de son visage jusqu'à ce qu'il s'éloigne pour prendre une boucher.

-Délicieux, dit-il en me souriant.

Son regard ne quitte pas le mien durant je ne sais combien de temps, mais assez longtemps pour me rendre mal à l'aise.

-Alors, tu allais où exactement? Me demande-t-il enfin.

Je me dirige vers la porte au fond de la cuisine qui mène à l'extérieur, sans dire un mot. Aussitôt dehors, le soleil a disparue derrière de gros nuage gris. Mais je sais que la pluie ne tombera pas.

-Ça te dit un tour en forêt?

Un sourire en coin traverse son visage.

-Main dans la main en gambadant? Demande-t-il en riant.

-J'aime quand ça brasse plus que ça, t'inquiète.

Il éclate de rire, je lève un sourcils satisfaite et commence a me diriger vers le garage pour ouvrir les grandes porte coulissante en bois de Teck pour lui faire découvrir mon gros side by side noir. Quelques lignes rouge le parcours de part en part, passant sur le toît et le logo d'assassin de la même couleur recouvres celui-ci.

-Wow, quel engin!

Je ris et m'installe derrière le volant. Une fois à bord, je démarre et lui fait signe de la tête pour qu'il me rejoint. Le temps est parfait pour aller au bord de la falaise, si le temps change on verra la pluie arriver de loin.

Le secret du jeu!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant