Chapitre 27

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Bonjour à tous et toutes, avant de commencer, sachez que j'ai re-travaillé chaque précédent chapitres, depuis le début. Cela concerne principalement de la mise en page même si il y a de légères modifications par-ci par-là qui ne changent pas réellement l'histoire. Ainsi si le coeur vous en dit, je vous invite à d'abord tout relire avant de reprendre là où nous en étions : ce tragique accident de voiture.

N'hésitez pas à commenter ou voter, c'est toujours aussi motivant. On se retrouve à la fin du chapitre. Merci d'être toujours là à me lire, bonne lecture, P.


PDV Clarke :

Noir. Blanc. Noir. Blanc. Mes yeux captent de la lumière à travers mes paupières et je prends du temps à les ouvrir. Pourquoi cela me demande autant de force ? Ah oui, ça me revient, le son strident des pneus sur la route. Le choc contre ce lampadaire. Ma main se portant à ma tête et revenant devant mes yeux, pleine de sang. Le visage de Madi se dessinant dans mon esprit. Et ce cri. Pas le mien, le sien. Celui de Lexa. A-t-elle été blessée ? Je ne sais pas. Je me suis endormie juste après ça, la tête contre l'airbag.

Enfin j'arrive à ouvrir les yeux. Ma bouche est pâteuse, ma vue un peu trouble. J'essaie de bouger ma tête mais je sens que mon cou est retenu par une force supérieure à la mienne, sûrement une minerve. Le son arrive peu à peu à mes oreilles. Et alors j'entends une voix de femme qui m'est inconnue parlant probablement au téléphone.

- Oui, elle vient de se réveiller.

- ...

- Elle a l'air d'aller bien, pour le moment elle reprend ses esprits.

- ...

- Je te laisse, elle vient de me repérer. Passe la voir tout à l'heure.

J'entends la femme s'approcher de moi et enfin je la vois. Elle a un visage... de gentillesse. Elle me regarde comme si elle me connaissait par cœur alors que je ne l'ai jamais vue. Son visage me fait penser à celui de ma mère, en légèrement plus âgée. Bon sang mais qui est cette femme ? Et où suis-je, à l'hôpital ? Pourquoi il n'y a personne que je connais dans cette salle ? Enfin je me rends compte qu'elle me parle depuis qu'elle s'est approchée de moi. Elle me propose de l'eau ce que j'accepte en acceptant également son aide pour pouvoir boire. Déglutir n'est pas très agréable, je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas mangé ou bu. Elle me laisse alors seule en m'indiquant qu'elle va chercher des infirmières.

Je reprends peu à peu mes esprits et réalise que je suis bel et bien seule, et surtout que je ne sais pas où est Madi. Je commence légèrement à paniquer et essaie de me calmer en reprenant un souffle régulier. J'essaie d'articuler quelques mots pour pouvoir parler quand quelqu'un entrera de nouveau dans la salle.

Enfin la femme revient accompagnée de personnel soignant qui commencent déjà à me poser des questions auxquelles je réponds sans trop de problèmes sans lâcher la femme des yeux. Ni tenant plus, je m'adresse enfin à celle-ci.

- Où suis-je ? Et surtout où est ma fille ?

Elle s'apprête à me répondre quand les infirmières l'interrompent afin de m'expliquer les tests que je dois encore passer. Celles-ci me mettent en position assise en vérifiant que je n'ai pas trop mal avec ce déplacement. Elles m'annoncent également que cet accident m'a blessée aux jambes et à la tête, ceci me plongeant dans un coma pendant deux semaines. Par-dessus le marché, les vitres ont volé en éclats et ont causé des coupures à mon visage, et un objet projeté par le choc m'a bien assommée, d'où le traumatisme crânien et le coma.

Un, deux, trois, l'espoir batOù les histoires vivent. Découvrez maintenant