♻ Chapitre 20

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Sans trop détailler le week-end, celui-ci passa rapidement. Ma mère fut assez surprise de me retrouver affalé dans mon lit le dimanche matin, sachant que j'étais censé être chez Ken cette nuit.

Vu qu'elle n'a pas trop posé de question, je crois qu'elle... S'est forgé sa propre opinion sur ma nuit. Ce que je me suis empressé de démentir, mais avec ma mère, si elle s'imagine quelque chose, c'est déjà trop tard, elle le garde en tête.

J'avais aussi songé à la réaction des mecs. Non, en fait, je n'avais même pas voulu imaginé. Surtout Jean. Qui allait sans aucun doute se charger de bien me rappeler les mois précédents, avec un probable sourire narquois. Mais tant pis, ça valait le coup. Bien que Livny ne m'ait pas envoyé de messages du week-end... Avais-je seulement rêvé ?

Un second problème se posa, vers 22 heures le dimanche, en faisant mon sac. Et en me rendant compte que, avec mon génie hors du commun, je n'avais pas fait un traître mot du devoir de philo à rendre pour demain. Ou, comment dormir quatre heures seulement en un week-end. Mais au moins, j'avais fini ce fichu travail.

Du coup, quand je descendais du bus le lendemain matin, à 7h45, je dormais à moitié debout. Les quelques dizaines de mètres à parcourir me réveillèrent un peu. Voir Livny, qui m'attendait à l'entrée du lycée avec un grand sourire, acheva de me ranimer. Ce qui me calma sur le coup cependant, c'était le fait qu'elle avait son bras dans une écharpe.

« Livny, ça va ? Tu t'es fais quoi ?

-Ne t'inquiète pas, j'avais juste un peu mal au bras donc j'ai préféré faire attention... Et toi, ça va ?

-Bien sûr...Tu as passé un bon week-end ?

-Grâce à toi, oui. »

Je souris sans poser plus de questions, sachant que cela la dérangerait, puis instinctivement, comme si cela avait toujours été ainsi, nos mains se trouvèrent. Sa main droite, et ma gauche. Et, sans un mot de plus, nous nous dirigeâmes vers la salle d'anglais.

La réaction des mecs, quand ils nous virent entrer main dans la main, ne se fit pas attendre, surtout celle de Jean. Qui me sidéra particulièrement.

« Bah enfin ! Je vous l'avais dis les gars !

-Ouais, c'est bon...

-Tu me dois 5 euros, Andréa !

-Hein ? »

J'y crois pas. Ils avaient vraiment... Parié sur ça ? Livny semblait tout aussi ébahie que moi. Mais avant que je n'ai le temps de dire quoi que ce soit, le prof entra dans la salle, et je dus m'asseoir. Puis, le cours commença.

Heureusement pour elle, Livny était droitière, comme elle l'avait signalé au prof en rentrant pour éviter des questions pénibles devant la totalité de la classe, mais je l'aidais tout de même à noter ses cours, malgré ses nombreuses protestations.

Je sentais bien sûr le regard brûlant de la moitié de la classe, Jessica et ses amies compris, sur nos deux nuques. Pourtant, je n'en avais rien à faire. Et Livny non plus, vu son air de totale désinvolture.

Sitôt l'intercours arrivé, bien entendu, les gars nous rejoignirent. Aussitôt, je coupais net la discussion dangereusement houleuse qui approchait :

« Jean, ta gueule. Vraiment.

-T'es un vrai connard toi ! »

Il éclata de rire alors que je me retenais de soupirer, désespéré. Quelle bande de potes j'avais ?

« Sinon, ça va Livny ? Tu t'es fais quoi ? »

Elle esquiva le regard de Jean, un peu gênée, ce que je comprenais. C'était presque la première fois, en somme, qu'ils s'adressaient la parole depuis les quelques mois où Livny était au lycée. Elle répondit malgré tout, d'une voix un peu timide.

« Je me suis fais mal au bras, je ne sais pas comment.

-Hé, Livny ? Détends-toi. On va pas te bouffer. Dylan, c'est notre pote, alors toi aussi. »

Jean rigola tandis que les cinq autres hochaient la tête, et Livny lui adressa un petit sourire. Mais... Je savais bien que nous n'étions pas au bout des taquineries. Et, vu le regard mauvais de Jessica, qui passa en bousculant Livny de l'épaule, je sentais que la suite ne serait pas de tout repos...

Celle-ci grimaça au contact violent contre son bras blessé, mais m'empêcha de signaler quoi que ce soit à la gamine pourrie gâtée qu'était Jessica en posant sa main droite sur mon bras en un geste apaisant.

Malgré ça, nous nous dirigeâmes tous ensemble vers la salle de français, et le reste de la journée défila bien vite...

~~

S'il vous plaiiiit me tapez pas xD j'avais pas trop la motivation d'écrire désolée ;-;

Vous me pardonnez ? :3

Bon jvais filer ou je vais me faire taper par mes parents :') portez vous bien bisouuuuus

Forever YoursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant