Chapitre 27: Lilycca

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Le crash d'Harry sur la table des Serdaigles avait fait impression, tout le monde ne parlait plus que de ça, les trois quarts des élèves de l'école c'étaient réunis devant l'infirmerie et chacun se bousculait pour l'apercevoir à travers le trou de la serrure.
- Aidez moi miss Granger, nous allons lui retirer ces vêtements. Dit madame Pomfresh en ramenant avec elle toute sorte de matériel, bandage, potion etc... Voila comme ça, on doit lui retirer le plus délicatement possible.
Mc.Gonagall venait d'entrer dans l'infirmerie et regardait Hermione et mdme. Pomfresh lui enlever son pull.
Toutes les trois eurent un haut le cœur en regardant son torse et ces bras, elles pouvaient voir les scarifications laissé par Bellatrix et toutes les autres traces de tortures ainsi que les trous laissé par la crucifixion. Hermione essayait de rester forte et s'appliqua de son mieux pour secondé l'infirmière.
- Il a perdu beaucoup de sang il faudrait lui faire une transfusion, je dois aller voir son dossier médical pour connaître son groupe sanguin. Dit-elle en faisant mine de se diriger vers son bureau mais Hermione la rappela.
- Inutile madame, je connais son groupe sanguin, c'est le même que le mien. Transfusé lui mon sang. L'opération dura longtemps, Harry était dans un état très critique mais Pompom Pomfresh connaissait son métier et le jeune sorcier fût rapidement hors de danger.
Hermione attendait patiemment son réveil et caressait du bout des doigts les insanités gravé dans sa chair, elle ressentait pour Lestrange une colère noire.
- Réveiller vous maître.
Harry ne connaissait pas cette voix, elle était très douce, presque envoûtante.
- Vous n'allez pas dormir toute la journée non ?
La voix insistait et Harry ouvrit les yeux, il se demandait où il avait pu atterrir car il ne reconnaissait pas l'endroit. Il était au bord d'une rivière dont l'autre rive se trouvait à une très longue distance, il n'y avait pas d'habitation, seulement une jolie forêt devant lui et une magnifique prairie dans son dos.
- Alors sa y est, vous émerger enfin.
Harry tourna la tête vers la voix qui venait de s'élever et tomba nez à nez avec une très jolie jeune femme qui ne devait pas avoir plus de vingt ans, elle avait de très longs cheveux blancs et son joli visage à la peau laiteuse était mangé par deux yeux aussi bleu qu'un ciel sans nuage.
Elle s'approcha de lui et lui tendit la main pour l'aider à se relever, il l'accepta et fût surpris de voir comme la jeune femme était forte car elle avait réussie à le soulevé sans peine.
- Merci heu... qui que tu sois. Dit-il alors qu'elle lui offrait un sourire rayonnant et l'observait avec une certaine vénération dans le regard.
- Où suis-je ? Et qui es-tu ? Est-ce qu'on se connait ? Je suis certain qu'on ne sais jamais vu et j'ai pourtant l'étrange sensation de te connaître.
Le sourire de la jeune femme s'illumina encore plus si c'était possible.
- Pour répondre à votre première question maître, nous sommes là où tout à commencé.
La réponse qu'elle venait de lui donner ne voulait pas dire grand chose pour Harry mais là fille continua.
- Vous m'avez vraiment fait peur vous savez, vous êtes passé ci près de la mort.
- Est-ce que je suis en train de rêver ? La jeune femme fit mine de réfléchir en posant son doigt sur son menton et secoua la tête.
- Non maître, nous sommes dans votre inconscient et je dois avouer que j'en suis très heureuse car sa m'a permis de vous rencontrez, enfin.
Harry ne comprenait pas pourquoi elle l'appelait maître sans arrêt.
- Appel moi Harry, maître c'est un peu trop... c'est trop c'est tout. Dit-il alors qu'il rougissait devant le regard de braise qu'elle lui adressait.
- Je suis désolé mais je ne peux vous voir autrement que comme mon maître.
Harry allait lui redemander à qui il avait a faire mais quelque part au fond de lui il savait qui elle était. Elle portait une belle robe avec une ceinture en cuir dont les extrémités étais reliés par une grande tige de bois de sureau et une longue cape poser sur ces épaules tombait jusqu'au sol, elle était semblable à de l'eau, immatériel mais réel et tellement semblable à sa cape d'invisibilité et à son doigt était passé une belle bague en argent serti d'une pierre taillée noire.
La jeune femme rayonnait.
- Vous avez compris ?
- Je crois répondit Harry. Mais je veux l'entendre de ta bouche.
La fille fit une légère courbette en soulevant sa robe au dessus de ces chevilles et se présenta.
- Je suis à vous maître, je vous ai toujours appartenu, je suis celle que vous appelez les reliques de la mort.
Si elle n'était pas solidement attachée à sa tête, la mâchoire d'Harry serait sûrement tombée.
- Tu... tu es... La jeune femme acquiesça en lui lançant un regard soumis.
Mais... mais comment... Harry n'arrivais plus à réfléchir correctement. Elle l'invita à s'asseoir dans l'herbe et raconta son histoire.
- L'histoire que je vais vous racontez n'est pas très longue mais tragique, elle n'a rien à voir avec les comptes imaginaire de Beedle le barde. Je m'appelle Lilycca Peverell et je suis là fille d'Ignotus Peverell. À l'époque un de mes oncles, Cadmus venait de perdre sa bien aimée et il venait tout les jours chez mon père pour noyé son chagrin dans l'alcool, je me rappelle que quand il était saoul il me disait souvent que je ressemblait à celle qui l'aimait. À la même période, mon autre oncle, Antioche Peverell avait beaucoup d'ennui à cause des dettes de jeu qu'il cumulait partout où il passait et aussi à cause de sa manie de convoité les femmes des autres et était recherché par beaucoup de ces ennemis. Mon père, Ignotus, était une personne dont tout le monde se moquait à cause de son physique, cela lui pesait sur le cœur, selon la rumeur on disait qu'à l'époque s'il avait eu un enfant avec ma mère c'était seulement parce qu'il l'avait envoûté grâce à un sortilège. Puis un jour un grand sorcier est venu chez mon père en compagnie de mes oncles, c'était à ce qu'ils disaient un grand mage noir, ce sorcier à alors assuré à mon père et mes oncles qu'il pouvait réaliser leur souhait, quel qu'il soit.
Harry vit des larmes couler des yeux de Lilycca, elle les laissa couler et continua son histoire.
- Ils acceptèrent alors l'offre plus que généreuse de ce mage noir qui ne demandait qu'une seule chose en échange de trois souhait. Lilycca avala sa salive avec difficultée.
- Ta vie... Conclut Harry qui sentit sa voix se brisé.
Lilycca acquiesça.
- En échange de ma vie, mon oncle Cadmus pourrait revoir sa bien aimée avec la pierre de résurrection, quand à mon oncle Antioche, il pourrait vaincre aisément tout ces détracteurs grâce au pouvoir d'une baguette formidablement plus puissante que les autres et enfin, en échange de ma vie, mon père pourrait traversé le monde sans qu'on ne le remarque grâce à la cape. Ils ont tout les trois acceptés sa requête sans même un dernier regard pour moi...
Elle pleurait de tout son soûl à présent et Harry vint s'agenouiller près d'elle et la prit dans ces bras en la serrant très fort.
- Je suis tellement désolé Lilycca... tu ne méritait pas ça.
Harry s'en voulait à présent, il s'en voulait d'être le détenteur d'un tel héritage et de porté dans ces veines le sang des frères Peverell. Il comprit aussi pourquoi on appelait ces objets maudits les reliques de la mort. Lilycca pleura longuement sur son épaule alors que Harry lui caressait les cheveux pour la calmer. Il comprit tout de suite qui était ce fameux mage noir.
- Lilycca, pardonne moi de te demander ça mais, ce mage noir... quel était son nom ?
La jeune femme renifla et scella son magnifique regard bleu dans les yeux d'Harry.
- Son nom était Salazar Serpentard.

Harry Potter et la baguette de sureau ( Proposez à l'adoption )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant