Chapitre 11

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_ Je te promets.

_ Ne me promet rien ! Ne- Ne... Ne...

_ Ok.

Bon Alia, à toi de jouer. Il faut la rendre extrêmement jalouse pour la pousser à me chasser d'ici.

_ Je suis d'accord. Je quitterai Lucas. Mais, sache que Lucas n'acceptera jamais de me laisser comme ça.

_ Il ne t'aime pas, alors il te laissera partir.

_ Si je comprends bien, tu serais prête à m'aider?

_ Je ne t'aiderai jamais. Par contre, je ferais de mon mieux pour que Lucas te quit-

Des cris nous interrompent. Ces cris se faisaient de plus en plus forts. Alana et moi descendons. Il y avait une femme, une jolie femme à la carrure svelte, et de longs cheveux bruns.

_ Oh non, pas elle. Soupire Alana en descendant.

Emilio essayait de faire sortir la femme de force, et lorsqu'elle remarque ma présence, elle me toise.

_ C'est elle ? C'est la garce qui a osé me voler Lucas ?

Elle essayait de m'attaquer pendant qu' Emilio la retenait par la taille. Décidemment, je ne comprendrais jamais ces femmes. Elles croient toutes qu'il est parfait ou quoi ? Ou peut-être irrésistible ? Enfin, ça va il n'est pas moche mais on peu trouver mieux. Je crois ?

_ Toi, lâche-moi !

Emilio la lâche enfin, elle se dirige vers moi toute furieuse comme si elle allait me frapper.

_ Est-ce vous, la femme avec laquelle Lucas s'est marié ?

Soudain, Alana, remontée se met en face de moi en croisant les bras sur sa poitrine, afin de l'empêcher de me gifler lorsqu'elle leva la main.

_ Beth. Que fais-tu ici ?

_ Alana, sale garce.

Elles se lançaient des regards électriques, j'ai pu le constaté en essayant de les empêcher d'en venir aux mains, surtout lorsqu'Alana lui saisit le bras.

_ Tu n'as rien à faire ici. Lucas n'est pas là.

_ Pour une employée, tu te permets certaines libertés.

Ça, c'est vrai. Mais, c'est normal elle est raide dingue amoureuse de son Lucas.

_ C'est énormément faux, et tu le sais. Je me comporte ainsi avec les traînées. Un peu comme toi.

_ T'as osé me traiter de trainée ?

_ Oui, et j'hésiterais pas à recommencer.

La dénommée Beth se donne la liberté de se diriger vers les escaliers mais je l'arrête quand elle pose un pied sur la première marche.

_ Qu'est-ce que tu me veux toi ?

Je lui attrape la main, et la fait descendre de force avant de la traîner jusqu'au pas de la porte.

_ Ne me touche plus jamais.

_ Sinon quoi ?

Elle se donne le droit de faire claquer la paume de sa main sur ma joue. Pas une seconde ne s'écoule avant que ses cheveux ne se retrouvent dans le poing formé par ma main. Je ne tarde pas à lui montrer ce que j'avais dans le ventre, lui attrapant le bras pour le ramener violement dans son dos, et la plaquer ensuite au sol, avant de faire pression sur son bras en approchant ma bouche de ses oreilles afin qu'elle ne perde pas une miette du conseille que je m'apprêtais à lui donner.

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