15. Calm after the storm

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1 janvier, 1986 
23:44 (heure de Russie) 
Kamtchatka, Russie.

                                                                           JOYCE :

Joyce se trouvait assise à côté de Hopper à l’arrière d’une voiture d’ambulance avec une couverture de survie sur elle.

- "Tu devrais aller à l’hôpital, Joyce.

- Et toi alors, Jim! Tu sors de prison. 

- Mais je ne suis pas blessé!

- Nan mais je rêve… dit-elle en levant les yeux au ciel. Et ta tempe par exemple? Ça ne compte pas?

- Je peux? dit-il en prenant son poignet tout en ignorant ses remarques sur sa propre santé.

Elle ne put s'empêcher de grimacer quand il toucha son bras. Oui, il avait raison : elle avait mal.

- Aïe...

- Excuse moi, je ne voulais pas te faire mal… ce n’est pas cassé mais tu as tout de même quelque chose qui ne va pas.

- Tu es médecin maintenant? dit-elle en rigolant.

Il leva les yeux au ciel en souriant à son tour.

- Je suis un aussi bon médecin que mécanicien.

- Je prends ça pour un non alors. 

Hopper pouffa de rire ce qui ressemblait plus à une toux puisqu'il n'avait pas ri depuis un long moment. Joyce reprit :

Il faut aussi que tu te fasses soigner, Jim. Je suis sérieuse, il faut que te fasses ausculter. Je vais demander à Sam dès qu’il sera de retour même si tu ne veux pas.

- Sam? C’est qui Sam?

- Sam… Owens.

- Ah, tu l’appelles Sam maintenant? C’est nouveau... 

- Ah bon?

- C’est parce que c’est ton petit ami?

- Oh non, Hopper. Ne recommence pas avec ça! Dit-elle en se levant d’un bond.

- Tiens, tiens… On dirait bien que je suis encore en train d’assister à une querelle d’amoureux, dit Murray qui se dirigeait vers eux en éclatant de rire.

- Oh non, non, non. Ne recommence pas toi non plus!
... 
Jo… Jonathan ?" Joyce l'aperçut au loin dans les bras de son frère. Elle partit alors les rejoindre en courant.

- "Maman! dit-il en la prenant dans ses bras. Tu n’as rien? Tu n’es pas blessée?

- Non, non. Un peu au bras mais rien de méchant. 

- Pourquoi tu ne m’as rien dit? renifla-t-il dans son étreinte.

- Je… j’avais peur, sans doute. Je ne voulais déjà pas que Will et El viennent alors j’avais peur. Et je ne voulais pas que tu manques l'université, je sais que c'est important pour toi. Et je ne voulais pas que tu t'inquiètes pour rien... 

Jonathan s’écarta et prit la tête de sa mère dans ses mains.

- Mais vous êtes encore plus importants! Je ne veux plus jamais, plus jamais que tu me caches des choses. D’accord?

Joyce acquiesça et l’embrassa sur le front.

- Je suis si fière de toi Jonathan, de la personne que tu es devenu. Je suis vraiment désolée. Je t'aime.

Crazy of you {Jopper story} VFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant