Retrouvailles mouvementées

Chapitre 9 « bonne soirée....ou pas » (corrigé)

Le repas terminé, j’aide à débarrasser et les brebis s'occupent de faire la vaisselle. April me prend le bras et nous diriges vers sa chambre, dans le but de nous préparer mais surtout pour me tirer les vers du nez, concernant Rider. A peine la porte refermée, qu’elle se met à sautiller partout, tapant dans ses mains

-alors ?? Vas-y, raconte-moi !!!!! J'attends depuis bien trop longtemps, et ça devient dur de tenir…

Je roule des yeux et souffle complètement exaspérée. April ne changera jamais ! A ses côtés, j’ai l’impressions que ma vie ressemble à une série télé, où à chaque épisode, il se passe quelque chose de dingue, d’incroyable ; j’aime sa façon de voir la vie, où la moindre petite chose la rends heureuse !

-Rider m'a embrassée.

-QUOI ???????? Comment ça Rider t’a embrassée ?? Mais…. mais, c'est G.E.N.I.A.L

La voila qui joue maintenant au cabris, et qui saute partout, finissant par s’écrouler sur le lit.

- Attends ! Ne t'emballe pas, ok ?! Je reprends ma respiration et lui avoue ce qui m’a brisé le cœur : Après m'avoir embrassée, il m’a dit d’un ton amère, qu'il n'aurait jamais dû m'embrasser et que c'était égoïste de sa part.

Le corps d’April cessa rapidement ses démonstrations de joie. Elle pose sur moi un regard triste, bien vite remplacé par celui qui se veut malicieux. 

- Ehhh bah, tu sais quoi ??? Ce soir, on va aller s'amuser, jusqu’à oublier les mecs ! On va danser, draguer, flirter… On se lâche et on s'amuse, il se trouve égoïste, et joue avec ton petit cœur ?!?! Bah moi je te dis qu’un autre attend sûrement pour tenter sa chance !! Aller, maintenant file prendre ta douche.

Je prends rapidement une douche bien chaude. Une fois mon corps entièrement détendu, je me drape d’une serviette ultra moelleuse, tout en me postant devant le miroir. April file à son tour sous la douche ! Je décide d’attaquer le maquillage, quelque chose de vraiment léger ! Un trait de liner noir et de mascara, pour faire ressortir mes yeux, ainsi qu’un stick à lèvres couleur Nude. Coté vêtements, j’opte pour une jean en cuir moulant et un Top Rouge dos nu, le tout relevé par une paire de talon noir plutôt sage ; sans oublier LA petite touche de parfum.

- Non mais tu t’es vue ?!?! T’es super sexy ! Y’en a une qui va en faire tourner des têtes …

Le compliment d’April me va droit au cœur, c’est vrai que cette tenue est loin, même très loin de ce que je porte en général. De son côté, elle à optée pour une robe bustier noire près du corps, assorti d’une paire de talon vertigineuse, à se demander comment elle arrive à marcher avec ces engins de torture

-Merci ! Toi aussi tu es à tomber ma belle.

Elle se dirige vers son portable et lance sa Play-liste « soirée débauche » et fouille dans son placard, pour en sortir une bouteille de vodka et deux gobelets ; qu’elle se dépêche de remplir pour ensuite m’en tendre un !

-A la super soirée qui s'annonce …

-A la super soirée qui s'annonce, répète-je en trinquant.

Tout en prenant une gorgée de ma boisson, je ne peux réprimer l’idée que cette sortie ne se déroulera pas comme nous l’imaginons. Je plonge mon regard dans celui d’April, qui comprend de suite mon interrogation silencieuse.

-Ne t'inquiète pas ! Ok ?? ils sont tous à la messe, et personne ne nous verra sortir. Surtout qu’on passe par-derrière, j'ai déjà appelé un taxi !! Aller, on y va…

-OK ! Je te suis.

On descend sans faire le moindre bruit, je m’en étonne moi-même. April avait raison, il n’y a pas un chat. Arrivées au portail, on se retrouve face à un prospect ; ce dernier ne faisant aucun commentaire, nous nous engouffrons dans le taxis. Je donne notre destination à ce dernier sans plus attendre. Nous arrivons une dizaines de minutes plus tard devant le bar, le « RED’S ». Un homme ressemblant à une armoire à glace, avec le sourire d’un serial killer, nous demande nos cartes d’identités. Nous lui tendons nos cartes, toutes les deux fausses, mais d’une rare qualité. Une fois les portes franchies, je me laisse envahir par la musique. Nous nous dirigeons vers le bar, nos corps entrainés par le rythme.