Chapitre 26 - Le fils du roi

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2 chansons dans ce chapitre. La première je suis tombée dessus par hasard l'autre jour et elle m'a serré le coeur, je ne pouvais pas ne pas la mettre.

La deuxième, c'est youtube qui me l'a fait écouter, je me suis dis que l'ambiance collait à ce passage. Puis j'ai lu les paroles et j'ai pété un câble parce que c'est totalement eux. Je vous laisse juger ! 

" There are very few of them;

That with us still remain.

Day after day, they're dropping off;

They are going one by one.

Our clan is fast decreasing;

But brother we are failing;

Our race is almost run.

To know those days are passed and gone;

To never come again.

And now, our West, goodbye."

Deux larmes coulèrent discrètement sur mes joues alors que j'écoutais Pearson chanter. C'était une chanson sur la guerre, mais elle collait atrocement à notre histoire. Arthur l'avait rejoint, chantant à son tour les paroles qu'il connaissait. Quand la dernière note retentit, je m'éloignai. Je n'avais pas envie qu'ils voient mon trouble. Mais bien sûr, rien n'avait échappé à l'œil d'Arthur, qui me rejoignit. Je le rassurai du mieux que je pouvais.

« Je vais bien, ne t'inquiètes pas pour moi Arthur.

- Je dois y aller. Charles m'attend à la réserve. Tu es sûre que ça va ?

- Oui. Je viens avec toi.

- Anna, je ne sais pas si/

- Ce n'était pas une question. »

Il n'essaya pas d'argumenter, voyant ma détermination. Sans plus attendre, nous nous mîmes en route. Très vite, j'abordai le sujet qui était sur toutes les lèvres du camp depuis la veille.

« Alors... Strauss ?

- J'aurai dû le flanquer à la porte bien avant. Voler des hommes comme Cornwall est une chose, mais user du désespoir des gens... On n'aurait jamais dû accepter ça. »

J'étais bien d'accord. J'avais vu les ravages causés par de tels usuriers. J'avais fermé les yeux sur cette activité de mes compagnons, ne sachant que trop bien les tourments qu'ils avaient apporté aux Dowes. C'était une gentille famille de Valentine, droits et honnêtes, toujours prêts à aider leur prochain, alors qu'eux-mêmes n'avaient rien. Ils ne méritaient pas une telle vie.

Alors que nous avancions dans les sous-bois de la région, une pensée me trottait dans la tête. Je ne savais si en parler à Arthur ou non. Après avoir observé le ciel nuageux, j'osai enfin.

« Ils vont partir. Pearson, Uncle... Mary-Beth.

- Quoi ?

- Ils sont venus nous le dire, à Tilly et à moi. Ils n'en peuvent plus de ces tensions. Ils veulent vivre.

- Tu devrais faire pareil. » Déclara-t-il après un moment de réflexion.

« Pour aller où ? Et faire quoi ?

-Il y a ce truc à Chicago, je voulais t'en parler, c'est/

-Non Arthur. Je ne veux même pas en entendre parler. Je ne pars pas. »

Je me berçais d'illusions. Je voulais encore croire que tout pourrait s'arranger. Encore un fois, il n'insista pas devant mon ton catégorique, préférant changer de sujet. Les tristes nouvelles continuèrent à tomber.

Outlaws - Une jeunesse Américaine - [Charles Smith x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant