Les liens du sang [Jotaro x OC]

Chapitre 6

Le combat entre Jotaro et le singe avait commencé depuis quelques minutes. J'avais beau essayé de deviner comment marchait le stand de notre adversaire, je n'y arrivais pas et surtout on ne le voyait pas apparaitre. A ce moment, Joseph qui était à côté de moi, commença à s'enfoncer dans le sol. J'ouvris grand les yeux et remarquais que moi aussi je m'enfonçais à mon tour, ainsi que les autres. C'est là qu'une petite ampoule s'alluma dans ma tête. Je cherchais Jotaro du regard, celui-ci était aussi en train de se faire aspirer par le sol. Mais oui bien sûr ! Le stand... C'est le bateau lui même ! Comment pouvait-il gérer un aussi gros stand ? Je tournais ma tête et vis dans le regard de Joseph que celui-ci avait lui aussi compris. 

- Jotaro ! Le bateau est un stand ! Lui cria Joseph qui s'enfonçait encore dans le sol. 

- J'avais bien compris le vieux ! S'écria le brun en réfléchissant à une nouvelle attaque.

Polnareff ne semblait pas du tout convaincu par leur propos et regardait le cargo d'un air dubitatif. Jotaro attrapa un de ses boutons qui était sur son uniforme et le concentra dans ses doigts. A l'aide de Star Platinium, il visa en direction du macaque et envoya à grande vitesse le bouton qui frappa de plein fouet Strenght. Je sentis le cargo ramollir, indiquant que Jotaro avait réussi son coup. Le brun s'extirpa du sol et se dirigea vers L'orang outan, lui donnant une pluie de coup de poing en criant bizarrement. Cette fois ci, le cargo perdit de plus en plus en taille. 

- On va peut être retourner à notre bateau, proposa Kakyoin en se dirigeant vers l'escalier ou était attaché notre bateau. 

Tout le monde remonta à bord du bateau, regardant l'énorme cargo se dégonfler et disparaitre dans la mer. Abdul essaya de rafistoler le réservoir qui avait été percé avec les moyens du bord. Par chance, il réussi à faire démarrer le moteur et le réservoir ne fuitait plus. Je me posais alors à l'arrière et souffler un bon coup. 

- Est-ce qu'ils vont tous être comme ça ? Demandais-je un peu dépassé par tous ces événements.

Joseph frotta sa barbe, le regard dur. 

- Je pense même qu'il seront bien pire que ça. Dio nous laissera pas approcher si facilement ! 

Je soupirais et profitais du calme pour me reposer un peu. Je sentis une main me secouait doucement et des cris s'élevaient dans les airs. Quand j'ouvris les yeux, Kakyoin me souriait. Je frottais mes yeux, j'avais du m'assoupir pendant le trajet. Les garçons étaient déjà descendu et les cris que j'entendais était ceux de Polnareff en train de se battre avec un policier.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je à Kakyoin qui m'aida à descendre du bateau. 

- On vient d'arriver à Singapour, on va aller chercher un hôtel pour se reposer un peu. Et pour ce qui est de Polnareff, l'agent à confondu ses baguages avec des ordures... J'ai peur que notre français le frappe, soupira le roux en se grattant la nuque. 

Je rigolais devant la scène et m'avança près du groupe. Après que Polnareff est fait sa crise de nerf, Joseph nous trouva un hôtel et nous attribua les chambres. Jotaro et Kakyoin étaient ensemble et Joseph et Abdul aussi. Seul Polnareff et moi étions seul, ce qui n'était pas plus mal. Je m'avançais alors jusqu'à ma chambre pour aller déposer mes affaires. Je devais aller rejoindre Joseph et Abdul dans leur chambre pour établir un plan sur le prochain manieur. Je déposais mon sac sur mon lit et m'étira de tout mon long. Cela faisait quatre jours que j'étais partis de chez moi et je n'en pouvais déjà plus. On n'avait pas non plus le temps de souffler, à chaque fois qu'on battait un manieur de stand, un autre apparaissait. Un bruit sourd se fit entendre dans la chambre d'à côté qui était celle de Polnareff. Je ne faisais plus un bruit et écouter ce qu'il se passait mais rien ne me parvenait. Il a sûrement du faire tomber un truc. Je pris les clés de ma chambre et me dirigea vers celle de Joseph et Abdul en fermant derrière moi. Je croisais alors Kakyoin et Jotaro qui sortait aussi de leur chambre, qui était aussi à côté de la mienne.
J'étais assise sur le rebord de la fenêtre, regardant les passants dans la rue qui semblait petits de là ou j'étais. On attendait toujours Polnareff qui était en retard pour le rendez vous. 

- Il est long, fis-je en calant ma tête dans ma main. 

Les autres avaient l'air aussi impatient que moi sur le retard de l'argenté. La porte s'ouvrit alors sur notre ami sur qui on parlé plutôt. Il semblait essoufflé et fatigué.

- T'es en retard Polnareff ! S'exclama Adbul en croisant les bras. On a pas le temps, si jamais Devo se pointait on aurait pas de plan ! 

Polnareff s'agenouilla par terre et tenta de dire quelque chose mais Abdul le coupa, commençant à donner les informations qu'il avait sur le manieur de stand. Quand l'égyptien eut fini son monologue, le français se releva en soupirant.

- J'ai battu Devo... Il m'a attaqué quand je suis rentré dans ma chambre. 

- Tu pouvais pas le dire avant... Fit Abdul dépité d'avoir parlé pour rien. 

J'éclatais de rire avec Joseph devant la scène qui se présentait devant nous. Je comprenais mieux pourquoi il était en retard maintenant ! Joseph nous libéra alors. Je décidais de retourner dans ma chambre, étant fatigué. La nuit était tombée et j'enlevais mes vêtements pour les remplacer par un tee shirt dix fois trop grand pour moi qui me servait de pyjama. Je me dirigeais vers la salle de bain et fit ma toilette et détacha mes cheveux qui tombèrent en cascade le long de mon dos. Une fois fini, je revenais dans la chambre et me couchais dans le lit avant de m'endormir pour rejoindre le monde des rêves.