Les liens du sang [Jotaro x OC]

Chapitre 21

Nous étions enfin sortit du sous marin. Polnareff s'était fait attaqué par le stand mais Joseph et Kakyoin avait réussit à l'extraire de sa bouche. Malheureusement l'argenté n'avait plus d'équipement et prenait de l'air dans celui de Jotaro. Je tenais toujours la main du brun, inspectant autour de moi pour voir s'il n'y avait rien. Manquerait plus qu'une bestiole nous attaque en même temps que le stand ! On commença à longer le fond marin tout en restant sur nos gardes. Le stand n'avait pas l'air de nous suivre pour l'instant. 

- Le tunnel ! S'exclama Abdul. On a plus qu'à remonter maintenant ! 

On longea encore la paroi mais celle-ci me paraissais bizarre. On dirait un visage... Et mes soupçons se confirmèrent en voyant ce fameux visage ouvrir les yeux et la bouche qui nous aspira. On fut pris dans un tourbillon , nous menant je ne sais où. Je m'accrochais au bras de Jotaro en fermant les yeux et celui-ci me colla un peu plus à son torse. L'eau disparut d'un seul coup nous laissant dans la bouche du stand. Je lâchais le brun et inspectais le lieu. La manieuse de stand se mise alors à parler en rigolant.

- Jotaro ! Tu es totalement mon type ! Mais désolée pour toi, je vais devoir te tuer quand même... C'est dommage ! 

Oh ! Elle se prenait pour qui elle à dire ça ! Je jetais un œil au brun mais cela n'avait pas l'air de l'atteindre. Polnareff lui chuchota quelque chose et il soupira.

- Je dois vraiment le faire ? Demanda-t-il exaspéré.

- Dépêche ! 

Il soupira encore une fois avant de parler.

- Midler, j'aimerais voir ton visage... Peut être que je pourrais tomber amoureux, qui sait ? Fit le brun sur un ton monotone. 

Mon dieu, c'était tout sauf crédible. Mais le pire c'est que la ruse avait l'air de fonctionné vu que la bouche du stand devenait aussi rouge qu'une tomate. Voyant que ça marchait, les garçons renchérir avec d'autres compliments. Mais la manieuse capta la ruse et s'énerva, balançant la langue du stand pour nous faire tomber et s'acharner sur Jotaro. Le brun me poussa violemment sur le côté et se pris le coup dans le dos avant d'atterrir sur une des molaires du stand. Je me relevais et voulu aider Jotaro à sortir de là, mais la langue du stand revenu à l'attaque et nous empêcha de l'aider. Le brun fut alors écrabouiller sous les dents du stand.

- Jotaro ! Criais-je en étant choqué par la tournure des choses.

Les garçons semblaient dans le même état avant que Joseph n'entende un bruit que j'entendais aussi. La voix était lointaine et se rapprochait de plus en plus. 

- ORA ORA ORA ! 

Les poings de Star Platinium défoncèrent les dents du stand qui faisait barrière et cassa par la même occasion les autres. Il explosa tout et créa une sortie. On remonta enfin à la surface pour mon plus grand bonheur. Je m'empressais de gagner la plage et retirer l'équipement de plonger avant de souffler un bon coup. La pression que je sentais en moi se défit petit à petit et mes muscles se détendirent. J'avais tellement été crispé que je commençais à avoir des courbatures. Je posais mon sac totalement trempé au sol et sortit mon livre du bout des doigts, bon bah il est fichu... 

- Kiara, ça va ? Demanda Jotaro que je n'avais pas entendu venir. 

- Oui, merci beaucoup pour tout à l'heure. Je suis claustrophobe et j'ai la thalassophobie alors avoir les deux en même temps ma fait un peu perdre mes moyens, désolée. Et par dessus tout je sais pas nager...

Jotaro esquissa un sourire et ébouriffa mes cheveux mouillés. Polnareff fit un cri de surprise et je me retournais pour voir ce qu'il fabriquait. 

- Venait pas voir ! Elle a plus de dent, c'est vraiment pas joli joli ! S'exclama-t-il en faisant de grand geste. 

Je riais, suivit des autres. Les garçons regardèrent la mer quelques instants avant que Jotaro ne se retourne pour qu'on puisse continuer notre route. On était enfin arriver en Egypte, le plus gros du voyage était fait ! Comme la nuit était en train de tomber, Joseph loua une nuit dans un hôtel assez luxueux. J'avais qu'une hâte s'était de prendre une douche et de dormir. Je me dépêchais de filer à ma chambre et de partir à la salle de bain. L'eau salée était encore sur ma peau et l'état de mes cheveux étaient déplorable à cause du sel. Je lavais mon corps et mes cheveux et les rinçaient. Une fois laver, j'enfilais un tee shirt large que je venais d'acheter avant d'aller à l'hôtel. Toutes mes affaires avait été trempé et était en train de sécher un peu partout dans la chambre. Je m'étirais et m'apprêtais à me mettre sous les draps mais on frappa à la porte et celle-ci s'ouvrit. Jotaro entra dans la pièce sous mon regard un peu surpris. 

- Est-ce que je peux rester ? Demanda-t-il en se cachant derrière sa casquette. 

- Heu oui, fis-je toujours aussi surprise.  

Le brun déposa ses affaires et me laissa pour prendre une douche. Eh ben, je m'y attendais pas à celle là, on dirait qu'il a enfin arrêter de m'ignorer ! Je m'installais dans le lit et regardait le plafond. J'entendis l'eau de la douche s'arrêter et Jotaro sortit quelques secondes après. Vêtu d'un simple caleçon. Je sentis le rouge me monter directement aux joues et je détournais la tête. Je l'entendis rire et il se glissa à côté de moi. 

- Tu pourrais t'habiller quand même ! Lui fis-je remarquer. 

- Tu te balades en culotte avec un simple tee shirt large et je ne te dis rien, répondit-il instantanément. 

J'ouvris la bouche pour répliquer mais la refermais assez vite, je n'avais aucun argument. Je croisais les bras et gonflais les joues.

- Pourquoi tu n'es pas avec Kakyoin ? demandais-je en le regardant.

Il me regarda en retour et semblait réfléchir à une réponse valable. 

- Mh... Je suis déjà sur place si jamais tu fais un autre cauchemar, répondit-il en haussant des épaules. 

Je souriais et acquiesçais pour toute réponse. Un silence s'en suivit mais il n'était pas désagréable, bien au contraire. 

- Désolé de t'avoir ignoré ces derniers jours, ce n'était pas de ta faute, commença-t-il en croisant ses bras derrière sa tête et en regardant le plafond. J'avais besoin de réfléchir on va dire... 

- C'était quoi alors ? Demandais-je, curieuse. 

- Ca je ne te le dirais pas, fit-il avec un sourire moqueur. Pas maintenant en tout cas.

Je gonflais les joues, déçu de ne pas savoir. Je lui tournais le dos et je l'entendis rigoler. Je souriais à l'entente de son rire avant de sentir deux bras me tirer en arrière. Mon dos se colla au torse chaud de Jotaro et le brun cacha son visage dans mon cou. Je sentis une nouvelle fois le rouge me monter aux joues devant ses gestes mais je ne défis pas son étreinte pour autant. A vrai dire, j'étais bien dans ses bras... 

- Bonne nuit, Jotaro.

- Bonne nuit... Fit-il en chuchotant d'une petite voix presque endormi. 

Je ne tardais pas à fermer les yeux et à m'endormir à mon tour. Cette nuit, aucun cauchemar n'avait perturbé mon sommeil et j'avais pu me reposer comme il fallait.