Chapitre 12

490 37 11
                                    

Je me baladais en ville à la recherche d'un magasin. J'avais besoin de nouveau vêtement, les miens étaient sales et certains déchirés à cause des combats. J'entrais dans une petite boutique plutôt coloré et commençais mes recherches. Je pris un short noir taille haute et un débardeur assez court de couleur rouge. L'ensemble me plaisait bien et je partis vers les cabines d'essayage. La tenue était parfaite et je demandais à une vendeuse s'il était possible de garder les vêtements sur moi. Elle accepta et je sortis de la cabine, croisant au passage Jotaro et Kakyoin à la caisse. Le brun avait acheté une nouvelle veste, qui était exactement comme l'autre, car la sienne avait été brûlé par Wheel of the Fortune. Je m'avançais vers eux et Kakyoin me complimenta sur ma tenue. Quand on eut fini de payer, on sortit du magasin en saluant la vendeuse pour retourner vers la voiture ou nous attendait les autres. On discutait joyeusement tous les trois, parlant de tout et de rien. Joseph et Polnareff étaient installés contre la voiture, discutant eux aussi. Une fois tout le monde réunit, on remonta dans la voiture et cette fois ci je me mis sur Kakyoin. Je ne voulais pas trop embêter Jotaro, j'avais été sur lui pendant des heures et vu la tronche qu'il tirait ça n'avait pas l'air de trop lui plaire... Après je me faisait peut être que des films. Je m'installais contre Kakyoin, mon dos contre la portière et sortie mon livre que j'avais acheté plus tôt dans une librairie. Polnareff pris le volant et nous revoilà partis à travers le Pakistan. Je lisais sans m'arrêter, ce livre était super intriguant. Kakyoin avait sa tête collé contre la paroi de la voiture, regardant dehors et caressant légèrement mes cheveux de sa main gauche. Je lâchais du regard mon livre, levant mes yeux de celui ci en sentant comme une pression. Mes yeux tombèrent directement en contact avec ceux de Jotaro qui détourna le regard aussitôt en baissant sa casquette. J'esquissais un sourire en le voyant faire et l'observait un peu. Pour son âge il était extrêmement musclé, mais ça lui allait plutôt bien. Je me remémorais un peu notre rencontre. Au début, il était plutôt froid et distant mais au fil du temps, il s'est révélé être de quelqu'un très attentionné envers ses proches, même si il le cache. Je sentis quelque chose appuyer sur mes côtes, ce qui me fit arquer sur le côté. Je tournais mon regard vers Kakyoin. 

- Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? Demanda-t-il sur un ton innocent pendant que ses yeux avait l'air de me sonder. 

- Le paysage, répondis-je naturellement en rougissant et replongeant dans mon livre. 

- Mh, très beau le paysage, fit-il sur un ton limite accusateur. 

- Heu... ouais, 'fin c'est du sable quoi... Disais-je en me raclant la gorge. 

Kakyoin rigola et me laissa tranquillement lire. Quelques heures plus tard, je sentis la voiture ralentir et en levant les yeux, le brouillard s'était installé. Je fermais enfin mon livre que je venais de finir et le rangeais. Polnareff semblait prudent et Joseph lui intima de s'arrêter. On descendit enfin de la voiture et le brouillard semblait encore plus épais ici. Une ville se dessinait un bas de la falaise et on reprit la voiture pour y accéder. Une fois dans la ville, les rues étaient désertes et il n'y avait pas une seule âme ici. On tourna un peu sur nous même, cherchant une personne qui pourrait nous dire ou nous sommes et en même temps nous indiquer un hôtel. Mais il n'y avait personne. Joseph déambula un peu dans la rue avant de s'arrêter devant un restaurant. On le rejoignit et une personne se trouvait là. Elle ne paraissait pas très accueillante...

- Bonjour monsieur, commença Joseph, nous cherchons un hôtel pour cette nuit vo-

Joseph ne pût terminer sa phrase que l'homme avait tapé violemment dans la pancarte qui indiquait à présent "Closed". 

- Il n'avait pas d'aura... Disais-je un peu perturbée par se détail. 

Les garçons se retournèrent vers moi, interloqués. Je regardais encore la porte fermée du restaurant, me demandant comment cela pouvait être possible. Je regardais un à un les garçons et tous avait une aura flottant autour d'eux. Joseph nous appela, me sortant de mes pensées et détournant l'attention de mes camarades. On s'avança près de Joseph avant de découvrir un cadavre allongé près d'un poteau. L'homme affichait une expression de terreur sur son visage. J'eus un peu pitié de lui, il avait dû souffrir... Kakyoin indiqua qu'il avait un trou dans le torse. 

- La blessure ne saigne pas... Constatais-je en croisant mes bras. Il n'y a même pas une goutte de sang sur ses vêtements. 

C'était vraiment louche ici... Jotaro intima à son grand père de lui retirer son tee-shirt. Joseph lui arracha et la stupeur nous pris en voyant les multiples trous dans le cadavre. 

- Qu'est-ce que...? Comment c'est possible ? Demanda Polnareff, le visage déformé par le dégoût. 

Le silence s'installa dans le groupe, personne ne semblait comprendre ce qu'il se passait. 

- On ne devrait pas rester ici, conclu Joseph en se relevant. Je pense qu'un manieur de stand est à l'origine de tout ça. 

Sans plus attendre, le vieil homme sauta dans la voiture mais se retrouva au dessus d'une haie. On se retourna pour voir Joseph suspendu au dessus de cette haie, s'aidant d'Hermit Purple pour éviter de se faire embrocher. 

- Qu'est-ce que tu fais le vieux ? T'es devenu fou ? Demanda Jotaro en voyant son grand père revenir vers nous. 

Joseph essaya de se justifier, disant que la voiture était là et qu'il s'était retrouvé au dessus de la haie une seconde après. On le regardait, un peu perturbé mais une voix nous interpella. 

- Vous êtes des voyageurs jeunes gens ? Demanda une vieille femme en souriant. Si vous voulez, je tiens un hôtel, ce n'est pas très prudent de trainer ici.

Joseph accepta avec joie et on suivit la vieille femme. On arriva devant une grande bâtisse assez sombre mais ça faisait son charme. La propriétaire nous invita à rentrer et à indiquer notre identité dans son cahier. Je regardais mes camarades faire en fixant la vieille femme. Son aura me disait rien de bon, lui faire confiance était une très mauvaise idée. Jotaro me passa devant et inscrivit son nom sur le registre. Je passais ensuite derrière lui et marqua à mon tour mon prénom. Je remarquais que Jotaro avait écrit son prénom bizarrement mais je décidais de ne pas relever. La propriétaire nous donna nos chambres toujours le sourire aux lèvres avant de partir. Polnareff semblait ravi d'être ici et n'avait pas arrêter de complimenter notre hôte. Je rentrais dans ma chambre et inspecta celle-ci dans les moindres recoins, rien d'anormal. Je soupirais et me détendais un peu. Je pourrais prendre une douche, ça me fera du bien ! Je me dirigeais vers la salle de bain et alluma la lumière. J'appuyais plusieurs fois sur l'interrupteur mais la lampe avait l'air d'être grillé. Ca commence bien. Je fermais la porte de ma chambre à clé au cas où et décidais de laisser la porte de la salle de bain ouverte pour avoir un peu de lumière. Je me déshabillais et entrais dans la douche mais quand je voulu ouvrir l'eau, rien ne coula. C'est bien ma veine, rien ne marche ! Je me rhabillais en vitesse et sortie de ma chambre pour chercher la propriétaire. Je déambulais dans le long couloir jusqu'à arriver à l'escalier qu'on avait emprunté plus tôt. Des bruits bizarres ce faisait entendre derrière la grande porte en bois massif. Je m'arrêtais et écoutais attentivement ce qu'il se passait. Plus aucun bruit ne me parvenait. J'avais pourtant eu l'impression d'entendre la voix de Polnareff. Je continuais de descendre les escaliers quand un autre bruit sourd se fit entendre, plus nettement. Je m'avançais à tout vitesse vers les grandes portes et fut surprise par ce que je voyais.  

Les liens du sang [Jotaro x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant