Les liens du sang [Jotaro x OC]

Chapitre 28

J'attendais patiemment que D'Arby daigne jouer mais celui-ci semblait réfléchir intensément. Quand il releva la tête, une boisson était à côté de moi et il ouvrit grand les yeux, pensant sûrement que mon stand y était pour quelque chose alors que c'était Star Platinium qui me l'avait apporté, troublant encore plus mon adversaire.

- Je remise, Commençais-je en prenant une nouvelle pile de jeton. 

- Quoi ?! Mais tu n'as plus rien à-

- Je mise l'âme de Holly Kujo, la mère de Jotaro. 

J'entendis Abdul se mettre dans tout ses états derrière moi mais je n'entendais rien du côté de Jotaro. S'il fallait mettre le paquet pour que ça passe, autant le faire. Et vu la tête du manieur, il y croit fort ! 

- Mais tu dois miser plus pour égaler, Fis-je en penchant ma tête sur le côté. Tu devras me dire quel est le pouvoir du stand de Dio ! 

La sueur coulait sur son front et il tomba à la renverse. Je le regardais de haut, cherchant à le déstabiliser encore plus qu'il ne l'était déjà. 

- Alors que fais tu ? Demandais-je calmement. 

- Je...Je...

D'Arby se releva et s'avança lentement vers la table. Il ne semblait plus tenir debout et était au bord de l'évanouissement.

- Est-ce que tu joues ou tu te retires ?! Demandais-je en haussant un peu le ton. 

Le manieur tremblait de partout et semblait devenu totalement fou. Ses cheveux devinrent gris et il s'évanouissait tout en étant debout. La partie était gagné ! Les âmes de Polnareff et Joseph revinrent dans leur corps et les garçons se réveillèrent doucement. 

- C'était... Monstrueux, fit Abdul qui était encore à cran après ce qu'il venait de se passer. Tu avais quoi comme jeu ? Demanda-t-il en retournant mes cartes. RIEN ?! Pas même une paire ! 

Je souriais devant son air dépité et me levais de ma chaise. Je posais ma main sur son épaule et rigolais.

- Merci de m'avoir fait confiance ! 

On sortit enfin du bar, allant dans une autre ville pour continuer nos recherches. Adbul, Polnareff et Joseph était en tête tant dis que Jotaro se trouvait un peu plus loin derrière moi. Le brun semblait toujours énervé et ne m'adressait pas la parole. 

- Tu vas faire la gueule encore longtemps ? Demandais-je en me retournant. 

Jotaro m'ignora et passa devant moi. 

- Jotaro ! 

J'attrapais la manche de sa veste et il daigna se retourner face à moi. Son regard dur rencontra le mien. Je fronçais des sourcils et lâchais sa manche. 

- C'est quoi ton problème à la fin ? Demandais-je en croisant les bras. 

- Mon problème ? Fit-il sarcastiquement. Tu te rencontres de ce qu'il aurait pu se passer si ton bluff n'avait pas marcher ?!

- Mais il a fonctionné et je suis encore là ainsi que les autres, alors il n'y a pas de problème, Répondis-je en haussant des épaules. 

Il semblait fulminer de l'intérieur et contenir sa colère. Mais je n'aimais pas sa façon d'agir, j'avais aussi le droit de me battre ! 

- Si je suis ici avec vous c'est pas pour rien ! Commençais-je. Si c'est pour rester en retrait et ne rien faire, autant retourner directement au Japon ! J'ai un stand, je peux me battre, ou du moins essayer. Mais tu ne peux pas me dire de rester comme une débile à attendre que vous battiez l'ennemi, c'est mal me connaitre ! A moins que tu ne me fasses pas confiance ? 

Un silence s'en suivit ou on se fusilla du regard. Son mutisme face à ma question me fit mal au cœur et je décidais d'arrêter la conversation. 

- J'ai compris, Fis-je en commençant à marcher pour rejoindre les garçons qui avaient continuer la route.

Je sentais les larmes me montaient aux yeux. Il n'avait clairement pas confiance en moi. Je le sentis m'attraper le poignet et me retourner pour que je sois face à lui. Il fut surpris un instant en voyant mes yeux aux bord des larmes et baissa sa casquette.

- Pardon, Prononça-t-il doucement avant de m'attirer jusqu'à lui pour me prendre dans ses bras.

J'ouvris mes yeux en grand. C'était bien la première fois que j'entendais Jotaro s'excuser. 

- Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais j'ai... 

Il s'arrêta un moment, cherchant sûrement ses mots. 

- Je ne veux pas te perdre... Fit-il en tournant la tête pour plonger ses yeux dans les miens.

Je sentis mes joues chauffaient et mon cœur battre rapidement, il est déstabilisant quand il fait ça.  

- Et j'ai confiance en toi. 

Ses mots me réchauffèrent le cœur et je me sentis tout de suite apaisée. Il me serra un peu plus fort dans ses bras, posant son menton sur le haut de ma tête.  On resta un moment comme ça avant que le brun ne se recule pour me fixer une nouvelle fois. Je fis de même, cherchant ce qu'il voulait. 

- Qu'est-ce qu'il y-

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que les lèvres de Jotaro venait de se poser sur les miennes. Mes yeux s'ouvrirent comme des soucoupes, surprise de son geste. Mais je les fermaient vite puis répondis à son baiser. Mon cœur battait la chamade, c'est comme si j'avais attendu ce moment depuis le début. Jotaro se recula en caressant ma joue. Ses yeux avaient perdu toute colère et laissait place à une douceur que je ne connaissais pas encore. Je lui souriais avant de me mettre sur la pointe des pieds et de lui voler un chaste baiser. Il rigola et pris ma main pour qu'on puisse rejoindre les garçons. 

- Je crois que je t'aime bien, Fit celui-ci en continuant de marcher.

- Je n'avais pas remarqué ! M'exclamais-je en rigolant. 

On continua notre route, main dans la main, jusqu'à arriver en ville ou les garçons s'étaient arrêté pour nous attendre. Ils nous regardèrent avec de drôle de sourire que Jotaro fit vite taire avec son regard. Joseph frappa amicalement dans le dos de son petit fils en acquiesçant, pendant qu'Abdul et Polnareff s'échangeait encore des regards en coin en souriant. De vrais enfants !