Chapitre 36

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Un petit dessin de Kiara après la bataille contre Dio ! Je trouve que son œil aveugle lui donne un certain charme ! Bonne lecture ! 

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J'avais dormi pendant tout le trajet en avion sans me réveiller une seule fois. J'étais épuisée et cette énorme sieste m'avait fait un bien fou. Je m'étirais, notre avion venait de se poser sur le sol japonais. Nous étions enfin arrivé à la maison... Je regardais par le hublot avant de tourner ma tête vers Jotaro et Joseph. Les deux étaient cernés et avaient le regard fatigué. Chacun prit ses baguages et on descendit de l'avion. L'air était frais, il n'y avait plus de chaleur étouffante comme en Egypte. Je regardais un moment au loin en serrant mon sac contre ma poitrine. Une main se posa sur ma hanche et je tournais la tête. Jotaro s'était approché de moi, regardant lui aussi au loin. Je posais ma tête sur son torse pendant qu'il resserrait sa prise sur ma hanche. 

- Ca fait bizarre... Murmurais-je sans détacher mon regard de l'horizon. 

- Mh...

Je souriais et pris la main de Jotaro pour rentrer dans l'aéroport ou nous attendait Joseph qui était partit passer un coup de fil. On le trouva près de l'entrer, les bras croisés sur la poitrine. Il nous regarda, un sourire en coin et se décala du mur sur lequel il était appuyé. 

- La fondation Speedwagon va venir nous chercher, il ne devrait plus tarder maintenant. 

Comme l'avait dit Joseph, une voiture noir se gara devant nous et la vitre se baissa laissant apparaitre un homme en costume noir. 

- Monsieur Joestar ! Ravi de vous revoir ! Fit l'homme en souriant. Votre fille et votre femme vous attendent avec impatience ! Finit-il en nous regardant chacun notre tour. 

Joseph lui rendit son sourire et ouvrit la portière arrière en me faisant un signe de la main pour que je rentre dans la voiture. Je me glissais dans le véhicule en saluant timidement le chauffeur. Jotaro me rejoignit assez vite pendant que Joseph s'installait à l'avant. Le trajet se passa dans le silence, chacun semblait dans ses pensées. De mon côté, j'étais un peu stressée. J'allais vivre chez Jotaro, et je savais très bien que le brun ne me laisserais pas partir, et puis j'allais quand même rencontrer sa famille. Si ça se trouve, sa mère ne voudra pas que je reste ! Il ne l'a pas vraiment prévenu de ma venu en même temps. Je n'ai vraiment pas envie d'être un poids pour sa famille... Une main passa dans mes cheveux, me faisant relever la tête. 

- A quoi tu penses ? Demanda Jotaro en me regardant.

- Rien... Répondis-je en tournant la tête vers la vitre. 

Le brun attrapa doucement mon menton et m'obligea à le regarder. Il avait très bien compris que quelque chose me tracassait et le fait que je lui cache ne semblait pas lui plaire.

- Ne me mens pas, je vois très bien que ça ne va pas, fit-il en soupirant. C'est le fait de venir chez moi ? 

Je gonflais mes joues et retirais ma tête de sa main. 

- T'as perspicacité m'agace.

Il soupira une nouvelle fois et se pencha vers moi. Comme Jotaro était sur ma droite, je tournais ma tête sur le côté pour pouvoir le regarder. 

- Je t'ai déjà dit qu'il n'y avait aucun problème à ce que tu viennes, alors arrête de te stresser pour rien, chuchota-t-il en me faisant une pichenette sur le front. 

- Aie ! T'étais pas obligé de faire ça non plus ! M'énervais-je en frottant mon front.

Jotaro esquissa un sourire et déposa un rapide baiser sur ma joue avant de se réinstaller correctement sur son siège. Quelques minutes plus tard, la voiture s'arrêta dans un chemin devant un énorme portail. Je descendis de la voiture et observait les alentours. C'était énorme... Rien que le portail laisser deviner la grandeur de la maison. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Joseph et le chauffeur passèrent devant moi en discutant, ouvrant le portail. Jotaro tapota ma tête et me fis signe de le suivre. J'avançais lentement et une fois le portail passait, ma bouche s'ouvrit en grand. C'était plus qu'énorme là ! C'était une maison traditionnelle du Japon avec un énorme jardin à l'arrière. C'était magnifique mais tellement imposant que ça me rendait encore plus mal à l'aise. Alors que Joseph ouvrit la porte coulissante de l'entrée, une femme sauta dans les bras du plus vieux, le prenant au dépourvu. Je les entendais rire et suivais toujours Jotaro qui monta les quelques marches pour arriver lui aussi à l'entrée. 

Les liens du sang [Jotaro x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant