Elementum {Tome 6} [En réécriture]

VIII

(Suite en réécriture, il est donc normal s'il n'y aucun rapport à Cruella et donc au voyage de Mélody à New York. David et Kristine n'y apparaissent pas aussi.

L'Auteure)

18 octobre 1996

Je suis dans le dortoir avec Amy. En fait, on a plusieurs chambres séparées à l'intérieur d'un seul dortoir pour fille. Le dortoir collectif à plus de dix personnes est réservé pour les premières années jusqu'aux cinquièmes, et à partir de la sixième année on a le droit de choisir. Pour notre part, Amy et moi avons opté pour un dortoir pour deux, pour ainsi être plus tranquille pour comploter nos conneries. On a évidemment un lit double à baldaquin, une armoire et un coffre pour chacune de nous deux, et évidemment le fameux poêle à bois au milieu de la pièce circulaire.
Pour le moment, nous continuons de réfléchir à un moyen de nous rendre à la boutique des jumeaux. On a eu beau chercher un passage secret y menant, nous n'avons obtenu aucun résultat, et évidement, comme entre temps nous avons les cours, c'est plutôt complexe.
En parlant des cours, tout se passe clairement au mieux, mes notes restent entièrement stables, voire même elles ont évolué, sauf pour les cours de D.C.F.M, où j'ai plutôt atteinte la perfection sans vouloir me vanter. J'en remercie justement Severus.
Néanmoins, pour ce qui est de Drago, je n'ai toujours pas trouvé et pris le temps de lui parler. Son comportement est de plus en plus étrange et je ressens sa négativité ; je sais qu'il ne va pas bien du tout. Et en plus de m'inquiéter, ça m'intrigue.
Enfin bref, le plus qui me rend malade, c'est d'être loin de George.
Il me manque tellement, c'est affreux, tout comme Fred, ou encore Éléona, Daniel et Sirius.
Actuellement habillée en un crop-top bordeaux à bretelles fines, d'une jupe à carreaux rouges foncés et noirs, d'une veste en daim marron foncé et d'un collier ras de cou noir orné d'une breloque lune, les pieds enfermés dans des bottines en daim noir à lacets et talons hauts, et les jambes surélevées contre le dossier de mon lit en perpendiculaire, je garde mes yeux rivés sur la bague que m'a léguée ma mère adoptive dans son testament, essayant de réfléchir également au sens que ça peut avoir.

- Ou sinon, il y a pas un moyen de pouvoir sortir de l'école ? suggère Amy.

- Non, rappelles-toi que les entrées sont fermées ! lui dis-je, frustrée. Mais de toute manière, ça ne change pas grand chose... (Je soupire.) Qu'est-ce qu'ils me manquent...

- T'es pas la seule, franchement, j'ai hâte que notre année soit finie, ou même que Noël arrive.

- De même. Et j'ai l'impression qu'on ne trouvera jamais de moyen, soupirai-je.

Amy pose sa main sur la mienne pour me réconforter, et me dit :

- Si, on va y arriver.

- Tu crois ? demandai-je, sceptique. Combien ça fait de temps qu'on cherche, déjà ? Deux mois, Amy ! Deux mois qu'on ne trouve zéro plan d'évasion !

- Je trouve que plus ça va, plus tu te décourages beaucoup trop vite, me fait-elle remarquer avec insistance.

Est-ce qu'elle a raison ? À cent pour cent ! Mais combien même elle me le dit, je commence à ne plus pouvoir tenir. Parler qu'avec des lettres, c'est pénible et énervant. Et frustrant. Et je ne peux pas voir George par Astrale, parce que niveau spiritualité, ce n'est pas encore tout à fait ça. La dernière fois que j'ai espéré pouvoir l'aider à méditer, il n'arrivait pas à rester concentrer et il a finit par pouffer de rire. Donc lui faire-faire une hypnose Quantique pour se projeter dans son supraconscient, ça risque d'être mission difficile.

- Tu as raison, Amy... Mais...

- Pas de « mais », me dit-elle avec détermination. On va trouver un moyen !