Elementum {Tome 6} [En réécriture]

XII

Deux semaines plus tard

  La fête de Noël du club de Slug est arrivé rapidement, et quelques légères tempêtes ont débuté un peu partout en Ecosse, dont à Poudlard. Pour ça qu'en ce moment, j'ai beaucoup plus froid que d'habitude, malheureusement. Par ailleurs, Jimmy a essayé de m'inviter plusieurs fois, et bien entendu, j'ai refusé encore et encore. Ce gars ne va jamais comprendre que je suis déjà avec quelqu'un malgré ce que je lui ai déjà dit, et c'est parfaitement exaspérant. J'en ai parlé à George parce que j'ai jugé bon de lui en informer (surtout parce que j'en peux techniquement plus) et il a voulu prendre ma bague pour pouvoir transplaner à Poudlard afin de, je cite : « casser la gueule à cet enfoiré ». Bon, heureusement, on a réussi à trois, c'est à dire Fred, Amy et moi, à le retenir. Je lui ai dit que je me chargerai personnellement de foutre une torgnole à l'autre crétin des alpes de Jimmy si celui-ci continuait à insister pour m'inviter, et ça l'a rassurer assez pour qu'il se déstresse. Enfin bref, moi ce soir, j'ai décidé de trouver Drago pour qu'on discute lui et moi. C'est donc habillée d'une veste en jean marron clair oversize (qui appartenait avant à Daniel), avec en-dessous un sweat blanc lui aussi à coupe ample, rentré dans le pantalon (juste à l'avant), un jeans gris noir à taille haute, ainsi qu'une paire de bottes Dr Marteens noires, que je marche dans les couloirs en cherchant mon frère. Comme il ne fait pas  partie du Club de Slug, j'ai bon espoir de le trouver ici, dans les couloirs du château. Pour sa part, Amy m'attend dans le dortoir, donc je la rejoindrais après. Après un autre tournant, je vois Harry et Luna qui marchent vers moi. Quelque chose me dit qu'ils vont juste à la fête en amis, puisque Ginny est avec Dean.

- Harry, tu aurais vu Drago ? demandai-je.

- Non, pas à ma connaissance. 

  Je le remercie quand même d'un hochement de tête, et continue à marcher dans les allées. J'ai partiellement oublié la Carte du Maraudeur sous mon oreiller, donc ce n'est pas bien pratique. Au bout de seulement quelques minutes, je le vois enfin ; il est assis dans un coin, près d'une fenêtre. Il veut peut-être passer inaperçu, mais c'est raté à cause des lanternes orangées accrochées au plafond qui l'éclairent. 

M'asseyant confortablement en face de Drago, celui-ci sursaute légèrement puisqu'il devait probablement être dans ses pensées.

- Ça baigne ?

  Il soupire en évitant mon regard, et commence à se lever. Je le retiens au poignet en le lui serrant fortement pour qu'il ne puisse pas partir et il souffle, agacé.

- Ah non, je n'ai pas cherché pendant une heure trente dans tout le château pour que tu gâches tout avec ton caractère à la con, répliquai-je quand je le vois commencer à répliquer. Et ne me sors pas ton « Je n'ai pas le temps » ou ton fameux « J'ai autre chose à faire » parce qu'on doit parler, que tu le veuilles ou non. 

  Il soupire de nouveau et répond d'un ton froid :

- J'imagine que je n'ai pas le choix.

  Il se rassoit alors près de moi, et je le relâche en le regardant dans ses yeux gris, mais lui évite encore une fois mon regard. Agacée, je lui demande :

- Je peux savoir c'est quoi ton tripe en fait ? Tu m'évites, tu pars dès que je prévoie de te parler, et en plus de ça, tu me caches des choses ! Alors dis-moi ce qu'il se trame ? J'ai besoin de comprendre !

- Je n'ai rien à cacher, rien ! Et il y n'a rien à comprendre non plus ! ment-il en regardant l'extérieur par la fenêtre.

- Très bien. J'en devine que c'est parce qu'on est dans le couloir, et que tu ne veux pas discuter ici... Alors, viens ! dis-je en me levant et en le prenant par le bras. Une fois là-bas, tu as intérêt à me dire la vérité, et ce n'est pas une demande, c'est un ordre !