Chroniques d'une humaine au sang d'elfe~ Tome 3

Chapitre 3: ""Fêter ""

Le peuple du Rohan était erreinté par les derniers évenements, et le temps était au repis. Le roi avait organisé des festivités pour fêter leur victoire au gouffre d'Helm, où leurs invités étaient à l'honneur. Cette occasion avait ravis Eowyn, qui rêvait de pouvoir préparer Améïss à sa guise. La demi-elfe, n'ayant jamais vu son amie dans un tel état d'exitation, n'osa pas broncher, et se laissa faire.

Elle prit d'abord un bain fumant, puis la jeune femme lui prêta l'une de ses robes. D'une très jolie couleur lilas, l'habit était en matiére légére. Surmontée de manches larges, elle la serrait au niveau du buste, lassée dans le dos, et retombait droite jusqu'à ses chevilles. Dans cette tenue, la grâce naturelle de la demi-elfe était décuplée. Son amie releva ses cheveux en un chignon élégant, laissant quelques mèches encadrer son visage.

Lorsqu'Eowyn et Améïss quittèrent leurs appartements, la fête avait déjà commencer depuis plus d'une heure. Eowyn rejoint Aragorn, tandis que son amie chercha Legolas parmi une foule d'hommes qui la déshabillait du regard. Elle le trouva en compagnie de Gimli et d'Eomer, près des tonneaux de bière. Lorsque l'elfe remarqua sa présence, il ne put détacher son regard d'elle, et lorsqu'il le fit, ce fut pour constater qu'Eomer portait le même regard sur la jeune femme que lui, ce qui le fit bouilloner de jalousie.

-Je me suis fais attendre, je vous prie de m'excuser, dame Eowyn a tenu à me rendre présentable, dit-elle en arrivant.

-C'est pardonnable, vous êtes sublime, dit Eomer en s'approchant d'elle.

-Je vous remercie, dit-elle, gênée. Que vous apprétiez-vous à faire ?

-Maître nain veut me défier à boire, expliqua Legolas.

-Voulez-vous participez? Nous aimerions prendre notre revanche sur vous.

-Je ne pense pas que cela soit raisonnable Gimli, je ne tiens pas très bien l'alcool, et je préfere profiter de cette soirée sans faire de bétises. Je vais vous regarder pour cette fois.

-À vôtre guise.

-Ni pause, ni gouttes renversées ! dit Eomer en apportant les premières chopes.
 

-Ni régurgitation ! ajouta Gimli.

-Alors on joue à boire ? demanda Legolas, comme si l'idée lui paraissait saugrenue.
 

-Le dernier debout a gagné !

Ils commencèrent donc à boire, tandis qu'Eomer s'approchait d'Améïss.

-Sur qui pariez-vous? dit-il discrétement, sous le regard noir de Legolas, mécontent de ces messes-basse.

-Legolas, sans hésitation. Les elfes tiennent très bien l'alcool, leur système immunitaire est bien plus efficace que celui des nains, et encore plus que celui des humains. La plupart des vins que produisent le roi Thranduil rendrait Gimli soûl en quelques gorgées.

-Et vous? Vous possédez du sang d'elfe, n'est-ce pas?

-Je résiste mieux que vous, mais je ne m'engagerait pas dans ce genre de jeux avec Gimli, je serait à terre avant lui, sans aucun doute.

-Je vois.

Les chopes s'enchainaient, l'une après l'autre. Legolas restait droit et calme, et buvait son breuvage comme de l'eau, Gimli à coté, était bruyant et buvait sans manière. Bientôt, ils arrivèrent à la dixième chope, alors qu'Améïss pariait avec tous les hommes autour.

-Ce sont bien les Nains qui aiment nager avec les jolies femmes poilues ! dit le nain, embrumé par l'alcool.

-Je sens quelque chose. Un picotement au bout des doigts. Je crois que ça me fait de l'effet, dit l'elfe alors que la jeune femme pouffa discrètement.
 

-Qu'est-ce que je disais ? Il ne tiens pas l'alcool, dit Gimli.

Dès qu'il eut prononcer cette phrase, ses yeux se révulsérent, et il tomba à la renverse sur le sol, endormi.

-La partie est finie ! annonça Legolas fiérement.

-Messieurs, fit Améïss en tendant sa main pour récuperrer l'argent de ses paris.

-Vous avez parier sur ma victoire? demanda Legolas.

-Oui, j'ai la chance d'avoir côtoyer pas mal d'elfes dans ma vie, je connais leurs limites. C'est un atout non négligeable, répondit-elle malicieusement.

-Je... commença t-il.

-Améïss? M'accorderiez-vous cette danse? intervint Eomer.

La jeune femme se retourna vers Legolas, qui lui mima d'y aller, bien qu'agacer. Il les suivit d'un regard noir tandis qu'ils se dirigeaient vers la piste de danse. Eomer s'inclina devant Améïss, qui répondit par une révérence , avant qu'il ne lui prenne la main et commence à la faire tournoyer. La jeune femme souriait et riait aux éclats, il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas accorder un tel moment de légèreté. Mais cela rendait l'elfe malade, ci-bien que lorsque l'homme du Rohan murmura à l'oreille de la jeune femme, et qu'il l'entraîna à l'extérieur de la salle, il ne put s'empecher de vouloir les suivre.

Eomer emmena Améïss sur la terrasse du Palais. La demi-elfe n'avait pas comprit pourquoi il tenait à sortir, mais elle n'avait pas refuser.

-Comment se portent vos côtes?

-Bien je vous remercie, je dois rester au repos encore une à deux semaines, mais Legolas veille à ma bonne guérison.

-Je suis heureux de l'apprendre, dit-il en serrant les dents.

-Vous semblez tendu, y a t-il quelque chose dont vous voulez me parler?

-Écoutez , lui dit-il en prenant sa main. Lorsque vous nous avez quittém, j'ai regretté de ne pas vous avoir demander de rester vers moi, je ne veux pas faire la même erreur deux fois. Depuis ce jour où nous vous avons trouver en haut de cette arbre, toute mon attention est portée vers vous.

-Oh Eomer... souflla t-elle en posant sa main sur celle de l'homme, la baissant délicatement. Je n'avais pas vu que vous éprouviez ce genre de sentiment à mon égard...
Je... Je suis éprise d'un autre homme...

-Je m'en doutais à vrai dire, répondit-il durement. Il s'agit du prince Legolas, n'est-ce pas?

-Oui... Je suis navrée.

-Je souhaite que vous soyez heureuse, cela me suffira. J'espère qu'il se rend compte de la chance qu'il a, dit-il en souriant doucement.

Il s'inclina doucement puis quitta la terrasse . Il s'arrêta au niveau de la colonne où espionnait Legolas, puis reprit sa route. La jeune femme soupira, passa sa main sur son visage puis s'appuya sur la rambarde.  Briser le coeur d'un homme qu'elle estimait autant relevait presque de la torture.

-Vous ne profitez pas de la fête?

-J'avais besoin de prendre un peu l'air, je n'ai plus l'habitude d'assister à une telle effervescence. Gimli dors toujours?

-Oui, personne ne veut le déplacer pour le moment.

-Les nains... dit-elle en rigolant. Si ils n'étaient pas aussi casaniers, peut-être aurait-il su que les elfes tenaient bien mieux l'alcool que les nains. Au moins aurait-il éviter que vous ne lui infligiez cette humiliation Legolas.

-Je n'ai pas encore eu l'occasion de vous le dire, mais vous êtes ...Magnifique.

-J'avoue avoir espérer vous plaire...

Surpris par sa réponse spontanée, il n'osa répondre. Il accrocha son regard à celui d'Améïss, et ne pu s'en défaire. Leurs visages étaient proches et leurs souffles se mélangeaient.

-Si vous ne me retenez pas, dit-il à mi-voix, je n'arriverai pas à revenir en arrière.

-Je vous aime Legolas.

L'elfe s'empressa d'emprisonner ses lèvres, en un baiser profond et doux, où il lui transmis tout l'amour qu'il éprouvait pour elle. Leurs âmes se connectèrent une bonne fois pour toute, et la jeune femme se sentit perdre pied. Ils se séparérent doucement, et reprirent leur respiration.

-Je t'aime Améïss.