Chap 7

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Alors que le groupe lui emboitait le pas, harry commença ses explications, ils étaient en 1513 et le seigneur du village du nom de Canhorn avait commencé a enlever ses sujets les plus pauvres. Révoltés les villageois avaient créé une alliance pour se battre contre lui et l'empécher de faire plus de disparus en se regroupant dans un camp basé dans la forêt entourant le château.

Harry ,quant à lui, était arrivé depuis trois jours dans cette époque. Il avait été recueilli par les rebelles ,après un interrogatoire qui lui avait valu plusieurs pertes de connaissance de par la violence utilisée lorsqu'il répondait à côté ou qu'il refusait de coopérer. Après avoir prouvé qu'il n'était ni espion, ni mal intentionné, il avait été autorisé à participer au mouvement.

Harry s'était d'abord senti complétement abandonné dans ce monde qui était si loin du sien et avait appréhendé les batailles qui l'attendaient. Mais après plusieurs missions, il avait fini par trouver sa place et à reprendre goût à l'action des combats, malgré les pertes que la guerre trop récente avait pu lui infliger.

Le brun continua son récit en précisant que le seigneur n'était pas seul, il agissait avec sa fille, Margot et son conseiller, Sramdom qui étaient les seuls à avoir sa confiance absolue. Pour le reste, il ne divaguait aucun de ses secrets, ce qui rendait la tâche des espions difficile, ainsi, ils n'avaient toujours pas découvert la raison des enlèvements.

« Mais il y a quelque chose qui m'a beaucoup surpris. D'abord quand je suis arrivé et qu'ils m'ont interrogé j'ai été forcé à avouer que j'étais sorcier et au lieu de me torturer encore plus, ils avaient l'air ravi et m'ont traîné devant leur chef. C'est là que j'ai appris que Sramdom pouvait lui aussi l'utiliser. Vous vous rendez compte, s'extasia le brun, si longtemps avant Poudlard les sorciers éxistaient et les baguettes aussi !

Hermione grimaca en repensant aux cours de Blinns que Harry n'avait visiblement pas écouté et qui affirmaient que les baguettes existaient depuis bien plus longtemps. Elle ne releva pas mais se contenta de remarquer

- Cela doit faire plaisir au chef d'avoir de l'aide magique. Ça équilibre les forces.

- Oui c'est sûr, approuva le brun en hochant la tête, et au fait c'est « la » chef mais venez on arrive au campement.»

En effet, le groupe avait atteint un village composé de huttes a l'aspect bancal entouré de fortifications fragiles faites d'objets du quotidien tels que des charrettes ou des volets, et d'autres matériaux pris a la forêt comme des troncs d'arbre ou des épines. Ils passèrent devant deux gardes, armés d'un marteau pour l'un et d'une faux pour l'autre avant de pénétrer dans l'enceinte du village.

« Je suis là depuis pas longtemps donc je ne connais pas beaucoup de gens, s'excusa Harry à ses amis, mais je peux toujours vos faire une visite rapide et vous présenter à Liz, la chef, s'empressat il d'ajouter devant le regard désapprobateur de ses amants a la mention du nom féminin

alors qu'il finissait sa phrase, un jeune garçon qui devait avoir 12 ans se précipita vers les nouveaux venus et vers le survivant sur lequel il sauta en s'écriant

« Harry ! Tu es de retour ! Tu vas bien ? c'est qui eux ? Enchaîna-t-il sans laisser le temps à Harry de lui répondre et en désignant de la tête ses compagnons

il était petit et de longues boucles brunes encadraient son visage aux yeux curieux. Il était frèle et les larges habits usés et rapiécés, qui avaient du appartenir à de nombreux grands frères ou cousins avant de lui aller, renforcaient l'air de fragilité qui se dégageait de lui.

- Marvin ! Oui je suis là et je vais bien, et eux, ne t'inquiète pas, ce sont mes amis. Tu peux aller dire à Liz qu'on vient la voir ? Je les accompagne à sa hutte mais tu cours plus vite que nous

- d'accord à tout de suite! Répondit le garçon avant de partir en courant entre les maisons en bois

- Marvin River, annonça Harry devant le regard interrogateur de ses amis, il se cachait des raffleurs qui avaient déjà enlevé ses parents quand on est venus le sauver pour ma première mission. Je l'ai rassuré et pris sur mon cheval, depuis il m'aime bien.

- il t'adore, le corrigea Ron ,en rigolant,

- C'est possible, dit Harry avec un tendre sourire sur les lèvres en tout cas il est très gentil et intelligent et s'est beaucoup mieux intégré que moi. »

Ils avaient parlé tout en marchant et ne tardèrent pas a arriver devant une grande tente, posée sous un chêne aux allures centenaires. Ils pénétrèrent ensemble dans l'habitation qui était agréablement lumineuse. Aux parois en tissu étaient tendues des cartes et une petite bibliothèque abritait de nombreux livres, en face se trouvait un lit de camp au pied duquel étaient posés un carquois et des flèches ainsi qu'un grand arc simple en bois d'if sans gravures superflues et qui semblait solide.

Au centre, une grande table en bois trônait, des papiers éparpillés sur toute l'étendue du meuble et autour, des adultes étaient gravement penchés et discutaient à voix basse de ce qui semblait être un plan d'attaque.

Harry entra et se racla la gorge, ce qui eu effet de faire se retourner les trois personnages. Au milieu, une femme, jeune et qui semblait pourtant porter le poids du monde sur ses épaules malgré son maintient droit et fier. Elle avait du être belle mais a présent de grandes cernes s'étalaient sur son visage fin traversé sur la joue d'une blessure qui ne semblait que récemment guérie. Elle portait des habits qu'on aurait dit d'homme à l'époque et avait dans sa façon d'être un charisme qui imposait le respect et personne n'eut aucun mal a comprendre pourquoi les défenseurs lui avaient confié leurs vies.

À sa droite se tenait un homme en armure de chevalier, ce qui étonna Hermione qui pensait avoir compris que ceux ci étaient du coté du seigneur, il avait les cheveux blancs et des rides étiraient son visage bronzé d'homme qui passe sa vie dehors, en cavale. Il se tenait droit, dignement, la tête haute, comme son éducation sévère avait du lui apprendre et on décelait dans ses yeux bleus une lueur de malice lorsqu'il dévisageait ses interlocuteurs.

Et a la gauche de la jeune femme, il y avait un homme brun, les cheveux longs sales et emmêles tombant sur des épaules fortes recouvertes d'une veste en tissu grossier. Il avait les jambes arquées d'un cavalier de longue date et ses yeux bruns semblaient perdus dans le vague. Il avait des allures de vieux chasseur solitaire, ce qu'il était probablement pendant les longs hivers médiévaux qui recouvraient de neige le pays et de glace le cœur des hommes.

« Ah vous voici, les interpella Liz alors qu'ils finissaient d'entrer dans la tente, Marvin nous a prévenu de votre arrivé, mais je vous en prie approchez vous »

Le tunnel du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant