Chap 14

132 11 0
                                    

_Hey ! Déjà désolé d'avoir manqué la publication de samedi, mais je pense que la rentrée ayant eu lieu et le stock de chapitres écrits en avance fini, on n'arrivera pas maintenir le rythme de deux publis par semaine donc attendez vous à voir sortir cette fanfic plus le mercredi à présent et probablement jusqu'à la fin de l'histoire. Bonne lecture !_

_Le fromage psychopathe de Wattpad_

Drago traversa le camp à la recherche du brun. Il était inquiet, celui ci disparaissait souvent ces derniers temps et ils passaient moins de temps ensemble.

L'absence de Ron était dure et, leur trouple dissocié, ils n'osaient plus passer de temps ensemble ayant l'impression de trahir le roux absent. Mais cela manquait à Drago qui avait aujourd'hui plus que jamais besoin du réconfort que savait lui apporter son Griffondor.

Il le trouva plus loin, accompagné de Hermione et Thomas, ensemble, ils aidaient plusieurs autres villageois à monter une tente. La reconstruction du camp avait commencé. La chef les avait prévenus qu'il fallait reconstruire les dégâts avant de retenter une offensive.

John était rentré de sa mission avec des promesses d'aide des seigneurs alentours, désireux eux aussi de se débarrasser de cet homme trop puissant qu'était Canhorn. Les défenseurs avaient donc gagné des alliés et des hommes mais Liz savait que son peuple avait souffert et que ces visages inconnus ne remplaceraient jamais les proches perdus à jamais.

Une dizaine de jourq s'étaient écoulés depuis la fin de la bataille et le traître était toujours activement recherché. Pourtant, personne ne semblait déloyal. L'espionnage était devenue monnaie courante et chaque geste suspect pouvait être une raison pour se faire dénoncer.

Harry tourna la tête des planches qu'il était en train de clouer ensemble, rigolant sans doute à une blague qu'un de ses compagnons lui avait faite, et cela fit chaud au cœur de Drago d'entendre son Griffondor aussi heureux, lui qui paraissait si effondré ces derniers jours. Le blond les rejoignit et Harry lui adressa un tendre sourire que le Serpentard s'empressa de lui rendre.

- ça va ? Demanda-t-il à son amant après l'avoir embrassé

- Oui, oui ça peut aller, on finit de consolider la tente, c'est bientôt l'hiver, il faut se préparer à toute cette neige, apparemment il y en a beaucoup ici, dit Harry en se mordant la lèvre d'un air distrait avant de retourner à son travail.

Drago savait que Harry ne faisait pas ce travail par simple obligation, et même si ça avait été le cas, il aurait pu utiliser sa baguette pour souder ensemble toutes ces planches. Le blond connaissait celui qui partageait sa vie ,depuis maintenant trois ans, par cœur et savait que si il s'abandonnais à ces travaux physiques c'était pour évacuer la douleur morale qui l'assaillait depuis la disparition de Ron.

Drago décida de calquer son comportement sur celui du brun, pour tenter de noyer ,lui aussi, le chagrin dans quelque chose de concret.

Ils travaillaient depuis un bon moment, parvenant à maintenir une ambiance agréable entre les travailleurs du groupe, se racontant des blagues ou laissant planer un silence reposant, lorsqu'ils furent interrompus par des éclats de voix plus loin. Ils tournèrent la tête pour voir d'où venaient ces cris et tombèrent sur un attroupement au centre duquel semblait se tenir un affrontement.

Les deux amants se levèrent comme un seul homme puis se précipitèrent vers la foule qui s'était formée. Ils se frayèrent un chemin entre les gens assemblés pour tomber sur un spectacle qui les figea de surprise.

En effet, au milieu du cercle, trois hommes en colère étaient en train d'essayer de maîtriser un jeune homme qui se débattait furieusement. Il ne fallut pas longtemps aux garçons pour reconnaître Marvin mais il leur fallut du temps pour sortir de l'immobilité dans laquelle les avait plongé leur étonnement.

Au bout de quelques secondes, il parvinrent enfin à émerger et à s'interposer entre les trois hommes et le jeune garçon. Harry adressa un regard rassurant à Marvin avant d'élever la voix.

« Qu'est ce qui vous prend ? Qu'est ce qu'il vous a fait pour que vous l'agressiez ainsi ?

- Le traître ! Cria un des hommes immobilisés par un sortilège d'entrave lancé par Drago, c'est lui ! Regardez il écrivait une lettre où il donne le nombre d'hommes qu'il reste ! »

Le monde de Harry s'écroula lorsqu'il entendit ces mots. C'était impossible, cela ne pouvait pas être lui, Il se retourna vers Marvin et lui demanda d'une voix qu'il essaya de contrôler mais qu'il sentit trembler :

« - C'est vrai Marvin ? Tu es celui qui.....renseigne Canhorn depuis le début ?.... »

Marvin qui jusque là s'était contenté de pousser des cris mécontents avait finit par arrêter de se débattre pour répondre à la question de Harry d'une voix forte et rendue tremblante par la colère vive qui l'entretenait :

« Bien sûr que c'est moi ! Vous croyez vraiment que quelqu'un de sensé pourrait trouver ce que vous faites bien ? Ouvrez les yeux ! Ce sont des sorciers et encore si il n'y avait que ça ça irait mais là en plus d'être en accord avec des forces maléfiques bizarres et incompréhensibles, ils sont pédés et polygames ! Ce sont des envoyés du diable et vous, au lieu de les punir comme il faudrait le faire, vous passez des marchés avec eux et leur faîtes confiances ! Comment osez vous ainsi trahir la confiance que Dieu met en nos fois en acceptant seulement sans rien dire ces abominations ?!

Et puis même si vous surviviez au pêché que vous commettez par la fréquentation de telles infamies, jamais vous ne survivrez à la détermination de notre seigneur. Il est bien plus fort que vous et son dragon a déjà prouvé que d'un seul coup de patte, il pouvait réduire ce camp ridicule à néant. Je sais pas ce que vous allez faire de moi maintenant mais a vrai dire je m'en fous, maintenant que mon devoir d'espion auprès de mon seigneur est terminé, vous pouvez me bannir ou me tuer, au moins j'irai au Paradis fier de mes actions sur terre, et loin de ces homosexuels hérétiques ! »

Il ponctua son dernier mot en crachant aux pieds de Harry qui avait reculé de surprise, laissant Marvin déblatérer son horrible discours. Le brun s'entendit jeter un stupéfix d'une voix éteinte, trop secoué encore pour réagir. Marvin se figea et la foule qui s'était tue repartit pour commenter d'une voix choquée l'action qui venait d'avoir lieu.

Harry tourna la tête et croisa le regard de Drago qui semblait au moins aussi choqué que lui. Il tenait toujours en entrave les trois hommes qu'il avait emprisonné mais semblait, au vue des cris mécontents qu'ils lui adressaient, avoir oublié leur présence.

Soudain, la clameur de la foule s'atténua, et Liz arriva, elle prit rapidement connaissance de la situation par un des Défenseurs qui avait assisté à la scène. Au fur et a mesure du récit, Harry et Drago pouvaient voir son visage s'assombrir jusqu'à devenir d'une gravité inquiétante, elle occtoya quand même aux garçons un regard inquiet probablement en entendant la partie « je déteste les homosexuels et les sorciers, ils sont contres nature » du discours qu'avait prononcé Marvin.

Liz finit par relever la tête et remercia l'homme qui lui avait fait le compte rendu avant de demander d'une voix basse mais non moins imposante, à deux hommes de se saisir du jeune garçon. Celui ci se laissa entraîner sans même chercher à se débattre mais ne passa pas devant les sorciers sans leur adresser une grimace de pur dégoût.

Marvin fut détenu quelques temps dans une tente constamment surveillée, mais il ne cherchait même pas à s'enfuir, il ne mangeait pas et passait ses journées à prier ou a dormir d'un sommeil calme et profond. Tout le contraire de Drago, Harry Hermionne et Thomas, qui ayant obtenu la pleine confiance de Liz et pour leur services rendus au camp, siégeaient à présent au conseil de crise, réunit seulement lors d'occasions critiques.

Et le choix de sentence de Marvin était, au plus grand désespoir des quatre amis, une de ces situations. Ils allaient devoir voter la peine qui leur semblait le plus juste en ayant connu un Marvin rayonnant, blagueur et câlin, sans réussir à se convaincre que ce n'était qu'un rôle qu'il jouait pour endormir la méfiance des gens du camp.

Mais les lettres avaient été découvertes et avaient révélé une relation épistolaire entre le garçon et le conseiller du roi qui le remerciait ou lui donnait des ordres, des missions et des renseignements. Les faits étaient là et nul ne pouvait plus les nier.

Le tunnel du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant