Chap 11

147 14 0
                                    

 « Ils sont nombreux ! » s'exclama Ron alors que les soldats se rapprochaient des barrières magiques mises en place par les sorciers.

En effet, les hommes de Canhorn qui sortaient de la forêt semblaient être un flot continu intarissable, et tous s'étonnèrent des ressources du roi, Il avait dû envoyer toute son armée pour parvenir à rassembler une masse humaine aussi importante.

« j'espère que les barrières vont tenir, s'inquiéta Hermione qui serrait de toutes ses forces le bras de Thomas alors que les soldats s'approchaient des barrières d'apparence maigre mais magiquement renforcées.

Le cavalier, toujours en tête et toujours couvert d'une capuche n'était maintenant plus qu'à quelques mètres du camp lorsqu'il fit un signe de la main. Tous les hommes s'arrêtèrent alors soudainement et un silence impérial tomba sur la forêt, même pas brisé par le chant des oiseaux s'étant depuis longtemps envolés vers des milieux plus calmes.

L'homme releva sa capuche, dévoilant un visage maigre affichant un air supérieur. Sous la cape de velours violet qu'il portait, on pouvait à présent distinguer ses habits richement ornés, taillés sur mesure dans un tissu qui à défaut d'être beau devait probablement coûter une fortune. Il se tenait droit, dans une posture digne et distinguée caractéristique de bourgeois importants.

« Sramdom, le conseiller, dit Harry tout bas à ses amis, mais pourquoi Canhorn l'envoi il sur le terrain ? Et en tête en plus ! C'est un de ses plus proche favori !

- Peut être pour nous impressionner ? Suggéra Drago sur le même ton, dommage ils savent pas que après avoir vaincu un Voldemort on est difficilement impressionnable.

- Chut ! On dirait qu'il va parler ! Les coupa Hermione »

En effet, le conseiller s'était redressé et avait attrapé de sous la selle du cheval une cane en bois sombre ornée d'un pommeau en forme de tête de lapin argentée dont les oreilles s'enroulaient autour de la tête et affichait des yeux révulsés qui, additionnés à une grimace atroce, donnait un ensemble aussi moche qu'effrayant.

Après un raclement de gorge sonore, il entama d'un ton léger un monologue rythmé de grimaces ironiques ou solennelles selon le contenu, comme si il parlait à des enfants ou a une espèce inférieure particulièrement repoussante :

« Donc c'est vous que l'on appelle les...il fit une pause accompagnée d'une mimique amusée ...Défenseurs. Canhorn veut qu'on s'occupe de vous mais par pitié n'allez pas croire qu'il vous accorde de l'importance. Vos petites missions de « sauvetage » ridicules l'importunent, certes, mais ce n'est qu'une mouche titillant un fauve à côté du pouvoir de notre seigneur. Bref voilà je viens au fait, votre organisation criminelle et rebelle, oh si soudée et bien intentionnée, comporte un traître, nous connaissons votre position que vous avez tant mis de mal a garder secrète, en faisant des détours toujours plus grand pour semer nos braves guerriers. Mais voilà, nous sommes là, devant votre camp, beaucoup plus armés et entraînés que vous. Nous pourrions tout de suite vous massacrer, mais preuve une fois de plus de la clémence de notre seigneur, nous vous laissons le choix. Rendez vous ou nous vous détruirons tous jusqu'au dernier.

- Nous ne cherchons pas la guerre ! Répondit Liz, seulement la paix et la justice qui nous reviens de droit en tant que citoyens. Nous ne plierons pas tant que ces droits ne seront pas remis en place et que la tyrannie de Canhorn sera toujours en place. Nous pouvons paraître... sans importance... Mais si vous venez vous battre, vous vous heurterez au mur de la volonté et de l'insurgence des personnes que vous avez si longtemps oppressé. Acheva t' elle avec une expression guerrière qui rendait féroce son visage fatigué.

- C'est bon, vous avez fini ? s'amusa Sramdom, parce que ça fait beaucoup de mots tout ça, mais vous savez, reprit il d'un ton solennel, ce ne sont pas ces beaux discours qui vous feront gagner la bataille, d'ailleurs ! En parlant de bataille ! Ajouta t'il d'un ton joyeux, ça veut dire que vous ne vous rendez pas, donc, par conséquent, vous allez tous mourir. »

Le tunnel du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant