[NEW CHAP] Épisode 35 : Le message déstructeur

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⚠️ JE M'EXCUSE POUR LES FAUTES. CHAPITRE NON CORRIGÉ NI RELU ⚠️



Aime ce que tu peux aimer. Et oublie ceux que tu ne peux plus aimer.


MARINETTE

La voiture s'arrête et délivre un dernier grognement de la part du moteur. Luka retire les clés du contact et se tourne vers les deux  marmottent assommées à l'arrière. Nino et Juleka dorment tous les a poings fermés. Pire que des bébés ces deux-là.

-  Allez debout la dedans ! S'exclame Luka pour les réveiller, mais ils ne font pas un seul geste, sûrement bien trop fatigués.

Un doux sourire étire mes lèvres alors que je les regarde, l'un contre l'autre, les yeux clos, la respiration régulière. Leur position me rappelle celle que j'avais autrefois avec Adrien. Et que, par chance, j'ai à nouveau. De l'avoir enfin retrouver, me procure des milliers de frissons dans l'estomac. Pire qu'une vague, la chaleur de mon corps monte d'un cran en se rappelant de ses doigts parcourant ma peau. La douleur apaisante de ses dents plantées dans ma chaire alors que le paradis s'ouvre pour nous. Ce genre de pensées me font plus qu'un effet de diable...

En sentant mon bas ventre se réchauffer, je sers les cuisses et tourne la tête. Adrien me fait de l'effet, même dans mes souvenirs. Et c'est alors que j'ouvre la portière et sors de la voiture, que je m'aperçois que je l'aime encore plus que je ne l'avais jamais aimé. Encore plus qu'avant. Ses yeux d'un vert chavirant qui ont toujours su me rendre accro à leur regard. C'est ça et son corps de feu, qui m'ont attiré la première fois.

D'un pas calme, les bras croisés, je marche en direction du petit market ouvert en resserrant mon téléphone dans ma main. Ce n'est que quand je le serre, que je viens à me rappeler que je ne me suis toujours pas décidée à le rallumer. Franchement, de quoi ai-je peur ? Que Adrien ne m'est envoyé aucun message ? Que personne ne soit inquiété ? Ou justement, de l'inverse ?

Tout s'embrouille dans ma tête, je passe les portes automatiques de la boutique et me dirige aussitôt vers les toilettes. Souvent, dans ce genre d'endroit, l'hygiène est vraiment à son minime. Va savoir pourquoi, mais les gens ne prennent pas le soin d'être propres. Et ça me dégoûte un peu rien qu'à l'idée d'y mettre un pied. Mais j'ai vraiment besoin d'y aller et de me passer un coup d'eau sur le visage pour me rafraîchir les idées.

Alors, c'est bien pour cela, qu'en arrivant face à la porte, je secoue un peu la tête et appuie ma main libre contre la porte et la pousse pour l'ouvrir. Seulement, j'y vais trop fort et elle claque violemment contre le mur. Et la seule personne à l'intérieur tourne aussitôt sa tête vers moi, les mains sous l'eau du robinet. Elle écarquille les yeux et se met à me fixer, comme si je venais de faire du mal à un animal.

-  Excusez-moi.. Lui fais-je en lui souriant, les joues un peu rouges. Je déteste être prise en flagrant délit, surtout quand je commets une bêtise. C'est la pire des sensations pour moi.

-  Faites attention, il est tard. Vous auriez pu blesser quelqu'un. Me répond-t-elle avant d'éteindre l'eau et de s'en aller en passant à côté de moi sans se sécher les mains.

Quand elle passe à côté de moi, avec un regard noir dirigé vers moi, je me recule pour lui laisser assez de place. Me tournant dans son aller, je la vois s'essuyer les mains sur son pantalon noir -peut-être sale. J'arque un sourcil interrogateur en la voyant faire la bise à Juleka qui entre en même temps de Nino et Luka dans la boutique.

D'où je suis, je ne peux les entendre. Mais quand je vois Luka chercher quelqu'un du regard dans tout l'endroit qui l'entoure, je m'empresse de me détourner et d'entrer dans les toilettes. Laissant la lourde porte se ferment derrière moi. Mon cœur se fait de plus en plus lourd dans ma poitrine alors que j'approche, le moral à zéro des doubles lavabos. Appuyant par la suite, mes deux mains sur le rebord en pierre, je fais face à mon regard dans le miroir. Le reflet qui s'y projette révèle, sous les lumières blanches des ampoules ancrées au plafond, la pâleur de ma peau. Mes yeux bleus ressortent brillants, et livide, comme si je me retenais de lâcher mes plus belles larmes.

Allez Marinette, tu peux allumer ton téléphone et affronter tes messages. Ce sont que des sms, il n'y a pas besoin d'en faire tout un plat. Attendre ne changera rien. Soit j'ai des messages, soit je n'en ai pas.

Ayant posée à plat mon portable sur ma main, je le récupère et l'allume sans plus réfléchir. Si je me remets à douter, il est sur que je ne le rallumerais jamais. Et fuir n'a jamais su me réussir. Remarque, la vérité non plus. N'empêche qu'au moins, là, j'aurais la conscience tranquille.

L'écran s'allume et m'éblouis les yeux à cause de sa forte luminosité que j'avais du exagérer par le passé en vue des circonstances réclamant beaucoup de lumière. Et alors que j'ai les sourcils froncés, que je termine de taper mon code pour rentrer le PIN, l'avalanche de notifications qui me tombent dessus m'assassinent le coeur.

Il y a tellement de gens... Alors comme ça, ils étaient tous inquiets pour moi ?

Une étincelle de bonheur allume un brasier au fond de moi, je ressens un bonheur que je ne saurais décrire avec des mots. Mais c'est fort, très fort. Aussi puissant que le jour où j'ai reçu les résultats de mes examens qui avaient été excellents malgré l'année fracassante que j'avais passé. D'ailleurs, ce diplôme avait été ma plus grande fierté pendant une période. Et l'est encore maintenant, évidemment.

Et tandis que je parcoure tous les messages que j'ai reçu, je tombe sur celui de Dagwood qui me parle d'Adrien et... de Kagami.

De Dagwood :
Tu savais toi, qu'Adrien aimait embrasser Kagami dans ton dos ?

Crack.

Oh non, je crois bien que mon coeur vient à l'instant, de se fissurer...

Plouf.

Pour terminer, brisé en morceaux...

Mon Dieu, mais qu'as-tu fait Adrien ... ?





✖️✖️✖️

Bonsoir !!

Sachez que je reviens en vitesse pour vous publier la fin de ce livre qui restera jusqu'à la fin des vacances pour permettre à tout le monde de la lire.

J'ai longuement réfléchis, pour finir par trop m'en vouloir pour ne pas vous poster la suite. J'ai du me répéter en boucle pendant une bonne heure : Tellement de personnes comptent sur moi, je ne peux pas me permettre d'abandonner si près du but ! Mais vais-je réussir à le faire ? Et si je les déçois ?!! Raahh non, je ne peux pas !!! Mais il le faut pourtant... 😱🤯😭

Oui, en effet, je me suis vraiment pris la tête. 😅

Alors j'espère que ce chapitre vous aura plu ! Il doit en rester deux autres, avant d'officiellement terminer ce livre pour toujours ! D'ailleurs, n'hésitez pas à me laisser vos avis en commentaire, que nous puissions échanger ici dans le peu de temps qu'il nous reste. 😊

Le prochain chapitre sortira demain. Passez une bonne soirée.

Je vous embrasse, à très vite ! 🖤🔥

BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant