Episode 43 : Les origines

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Retour aux origines. Quand tout commence...

MARINETTE

Peu à peu, je reprends connaissance et me redresse tout en papillonnant les yeux. Ma tête est un peu lourde et mon coeur tambourine dans ma poitrine, comme si je venais de vivre un évènement tragique.

Tout autour de moi est un horizon purgé de blanc. Quand, je ferme les yeux et en les rouvrant je me retrouve dans un parc. L'atmosphère est paisible, prospère. Une paix d'une puissance indescriptible y règne en maître. Tout s'assemble bien. C'est l'harmonie même.

Finalement, je me relève de la pelouse et me tourne sur moi-même en regardant partout autour de moi. Mais il n'y a personne, je suis la seule humaine. Quand je commence à marcher en direction du pont, je monte les quelques marches avant de m'y trouver en haut.

J'approche du bord pour regarder l'eau coulée. Des poissons y nagent ensembles, c'est beau...

Des papillons volent autour de moi et distrait mon attention, je me mets à les suivre, intriguée. Dans ma poursuite, je descends le pont, et traverse un chemin de fleur, puis m'engage dans une allée faite de gravier, entourée d'arbres et de gazon.

Le ciel au-dessus de ma tête est d'un bleu azur dont la couleur me rappelle les yeux de Luka, un garçon que j'ai aimé, mais qui m'a trahis par intérêt, par égoïsme.

Pourtant, à son souvenir, mon coeur ne se fracture pas. Au contraire, il se réchauffe, mais trop fort, car la température de mon corps augmente et manque de m'étouffer dans son halo. Et pour terminer ma course, j'arrive devant un temple d'origine asiatique. A l'intérieur, je crois bien y voir une personne de dos, une femme qui porte une très belle robe blanche, qui paraît fait de soie. Son style me fait pensée au moyen âge. Raffiné et époustouflant.

Un peu sur mes gardes, j'avance et lorsque j'arrive à seulement quelques mètres d'elle, je la vois se retourner. Un peu plus grande que moi, je lève un peu les yeux pour découvrir avec de gros yeux son visage.

— Mais... C'est impossible. Bafouillé-je, sous le choque.

— Si tu savais comme je suis heureuse d'enfin pouvoir faire ta connaissance, Marinette. Elle me répond d'une voix tendre en me souriant chaleureusement.

Mon coeur loupe un battement.


*

ADRIEN

— Putain de merde, mais tu vas me laisser sortir d'ici, sale S€&@$#€ !

Les poings serrés, fortement agacé, je donne un gros coup de pieds dans les barreaux en fer. Mais le choc est trop puissant et aussitôt une vive douleur m'engourdie le pied. Sans attendre, je m'empresse de le prendre entre mes mains en sautillant sur place.

— Putain de merde, sale f€@#% $% &@%*... !

— C'est une habitude de commencer toutes phrases par "Putain de merde" ? Me lance-t-il finalement.

Assit sur une grosse pierre, tout gris, c'est un tout petit être qui ressemble à un rat/chat tout noir. Il a de grands yeux verts, et depuis tout à l'heure est la source de mes plus grande poussées de colère.

Ma mâchoire se contracte, je repose mon pied par terre et lui lance un regard sombre.

— Écoute moi bien, espèce de rat, si tu ne me libères pas tout de suite, je vais te découper en morceaux. T'entends ?!

BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant