Il était presque vingt heures quand Liam quitta le restaurant. Harry lui proposa de manger ensemble pour apprendre à mieux se connaître. Il accepta.
Dans un snack kebab, Harry lui parla un peu du personnel. Liam remarqua les rougeurs sur les joues de son apprenti quand le nom de Nick Jonas, l'un des commis de cuisine, fut mentionné. Il le taquina un peu, mais le rassura en lui disant qu'il était lui aussi gay. Harry lui parla ensuite de leur patron. Il apprit que ce dernier avait énormément de succès. Ses employés le trouvaient poli et mignon, et que pratiquement tous les employés hommes ou femmes célibataires étaient sous son charme. Personnellement, il le trouvait en plus que beau, arrogant et grossier.
Ils se quittèrent vers vingt-trois heures, en s'étreignant amicalement.
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Un mois était passé depuis son arrivée au restaurant ''Le bon goût''. Il était devenu très proche, presque fusionnel avec Harry. Il était le frère qu'il n'avait pas eu. Il l'avait poussé à parler à Nick au lieu de le regarder de loin, mais le bouclé était encore trop timide pour faire le premier pas. Il s'entendait aussi très bien avec les autres, une bonne ambiance régnait entre les membres du personnel du restaurant.¤¤¤
C'était lundi soir, il était presque une heure du matin. Le restaurant était fermé, mais Liam était venu pour faire un gâteau dont il avait eus l'idée ne trouvant pas le sommeil.
Passant par la grande salle, il entendit un bruit de choc vers le bar. Il attrapa une chaise pour assommer quiconque était là. Il soupira en voyant la personne effondrer au sol. Vu la bouteille de vodka vide, il comprit que l'homme était bourré. Adieu préparation de gâteau.
Il posa la chaise à ses côtés puis il s'accroupit face à l'homme bourré.
- vous comptez dormir sur le sol ?
- Liam !
L'homme s'assit. Il lui entoura la nuque de ses bras et enfouit son visage dans son cou. Il fut surpris par ce geste. Il essaya de se défaire de lui, mais l'étreinte était forte. Ne pouvant s'échapper, il soupira et se releva avec l'homme contre lui.
- je vais vous ramener chez vous.
- non, je veux rester avec toi.
- écoutez patron, je...
- Zayn. Appelle-moi Zayn et tutoies-moi.
- d'accord Zayn. Je vais te ramener chez toi et je resterais jusqu'à ce que tu t'endormes. Ça te va ?
- oui.
Plus facile à dire qu'à faire, le brun ne tenait pas debout. Il dû le porter jusqu'à sa voiture. Après l'avoir assit et attaché dans la voiture, il retourna au restaurant pour jeter la bouteille et éteindre.
Au moment de démarrer, il réalisa qu'il ne connaissait pas l'adresse de Zayn. Mais voilà, ce dernier s'était endormi. Il essaya de le réveiller, mais au bout de ce qui lui sembla une éternité, il comprit qu'il n'y arriverait pas. Il chercha le porte feuille du brun, pensant qu'il devrait y avoir son adresse marqué sur sa carte d'identité ou son permis, ou autre. Ayant trouvé, il remit après lecture, le porte feuille en place. Un petit rire le fit sursauter.
- tu n'as pas besoin que je sois inconscient pour profiter de moi, tu sais.
- je ne profitais pas de toi, je...
Le brun lui coupa la parole, ne tenant pas compte de ses dires.
- Tu n'es pas mal et je n'aurai rien contre de passer du bon temps avec toi.
Il soupira et mit le contact.
- rendors-toi au lieu de dire des conneries.
Il ne fallu pas longtemps avant que le sommeil prenne de nouveau possession de Zayn, à son grand soulagement.
En arrivant devant l'immeuble, il sortit de la voiture et porta à nouveau le brun. Il remercia le ciel qu'il y est un ascenseur, il ne se voyait pas le porter quatre étages.
Avant qu'il ne puisse prendre les clés de la porte d'entrée, cette dernière s'ouvrit sur une jeune fille. Elle se présenta en regardant Zayn. Elle était sa sœur, Waliyha. Il se présenta à son tour tout en avançant dans l'appartement quand un accident se produisit...
¤¤¤
Le lendemain matin, il se réveilla en atterrissant vivement au sol. Il regarda où il était et se rappela sa mésaventure de la veille. Il leva les yeux et vit que Zayn le foudroyait d'un regard noir.
- qu'est-ce que tu fous dans mon lit ! Et en sous vêtement en plus ! Et pourquoi je suis moi aussi en boxer !
- je n'y crois pas. Soupira-t-il.
Il se leva et s'habilla.
- tu vas me répondre !
- demandez à votre sœur Waliyha. Je vais au travail.
Sans attendre de réponse, il quitta l'appartement. Il prit un petit déjeuner en chemin.
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Il était onze heures, l'heure du repas des employés. Liam, Harry et quelques employés discutaient foot quand Zayn s'approcha d'eux.
- Liam, je pourrais te parler dès que tu auras fini, je t'attends dans mon bureau.
Il s'en alla ensuite. Ayant peur de se faire virer après la scène de ce matin, il n'eut plus faim. Il rapporta son plateau, puis il alla voir son patron.
Ce dernier le fit asseoir puis il prit la parole.
- j'ai demandé à ma sœur, mais j'aimerai ta version.
Il soupira. Il avait peut-être une chance d'éviter le renvoi. Il lui relata donc les faits.
La veille...
Il portait Zayn jusqu'à la chambre que lui montrer Waliyha, quand le brun vida son estomac sur eux deux. Dégoûté, il demanda où se trouvait la salle de bain. La jeune fille lui montra et sortit des serviettes. Elle les avait laissés quand il commença à déshabiller son patron, sous les gloussements et les paroles insensés de ce dernier.
Après une douche rapide en boxer pour les deux, il enroula le brun dans une serviette puis il en fit de même pour lui.
Dans la chambre, il lui enleva son boxer et lui en mit un autre tout en lui laissant la serviette. Il l'aida ensuite à se coucher. Mais au moment de se relever, Zayn l'en empêcha, en passant ses bras autour de sa nuque et en lui demandant de dormir avec lui.
Waliyha les trouva ainsi quand elle vint lui dire qu'elle avait nettoyé le salon, et avait mis ses affaires dans le lave linge. Il la remercia. Quand elle fut partit, il repoussa gentiment le brun en lui disant qu'il devait se changer puis qu'il viendrait à ses côtés. Zayn accepta et le lâcha. Il prit un boxer de son patron, puis se coucha auprès de lui. Il eut à peine le temps de se couvrir que le brun vint se blottir contre lui.
- je me suis assez vite endormi. J'évite de dire comment je me suis réveillé. Vous le savez.
- je comprends mieux.
- si c'est tout, je...
- non attend. Ma sœur m'a bien raconté les faits, mais elle a cru autre chose et cela m'arrange vu qu'elle l'a dit à notre mère.
- de quoi parlez-vous ?
- elle nous a crus en couple.
- de quoi?!
- et j'ai confirmé ses dires.
- non, mais ça ne va pas ! Nous ne sommes pas un couple !
- maintenant si. Du moins pour ma famille, et nous devrons aussi l'être ici, je suis certain que ma mère à un espion.
- il faut vous faire soigner. Un espion ?
- ma famille possède l'un des plus grands hôtels du pays. Ma mère m'envoie à des rendez-vous arrangés avec des filles et des hommes de bonnes familles, mais j'ai horreur de cela. Croyant que je refusais le dernier en date car j'avais quelqu'un, toi, elle a accepté de ne plus me donner de rendez-vous. Par contre, elle veut te rencontrer. Je suis sûr que l'un de mes employés travaille sous les ordres de ma mère.
- laissons deux minutes le fait que cette histoire soit complètement folle, qui vous dit que je suis gay ? Et que je n'ai personne dans ma vie ?
- tu es gay. Ton petit ami t'a laissé tomber la veille de Noël.
- vous saviez que c'était moi ! Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?! Le job c'était quoi ? De la pitié ?!
- je ne voyais pas en quoi te le dire aurait changé quoique ce soit. Et pour le travail, j'avais vraiment besoin d'un pâtissier et ta mousse était bonne, pour le peu que j'ai pu la goûter.
Liam se passa une main sur le visage pour essayer de se calmer. Toute cette histoire était ridicule, mais il ne voulait pas perdre son travail.
- qu'est-ce que j'y gagne ?
- pardon ?
- être votre petit ami, ça va me rapporter quoi ?
- que veux-tu ?
Liam réfléchit, mais une seule chose lui venait en tête, l'argent. Ses parents lui avaient payé ses études en France, sacrifiant leur croisière prévue pour leur anniversaire de mariage. Depuis son retour, il mettait de côté pour les rembourser, et leur payer un beau voyage de remerciement. Mais entre son chômage, son loyer et tout ce qui allait avec, il n'avait pas encore assez. Il n'y avait qu'une réponse.
- une prime.
- je ne te pensais pas comme ça.
- vous ne me connaissez pas. Alors ?
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Une destinée douce amère
قصص عامةLiam, un jeune pâtissier, va rencontrer un homme qui va changer sa vie. L'idée de base vient du drama coréen : My lovely Kim Sam Soon. Certains dialogues viennent aussi du drama.