Chapitre 10

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En ce jeudi matin, Liam arriva au restaurant en même temps que les deux autres chefs. Le chef de cuisine lui dit qu'il y aura à partir d'aujourd'hui un nouveau plat. Il lui décrit avec quoi il sera fait pour qu'il puisse trouver un dessert pour l'accompagner. Liam leur dit aussi qu'il pensait ajouter des chocolats sur les douceurs accompagnant le café. Le chef de salle fut plus que réceptif à cette idée, car il adorait les chocolats qu'il faisait. Il lui promit de lui en mettre de côté. Après s'être changé, il alla dans la cuisine et se mit au travail.

Il finissait la première plaque de pâte feuilletée quand il se fit étreindre et que des cheveux lui chatouillèrent sa nuque.

- bonjour.
- bonjour Harry. Que t'arrive-t-il ?

Même s'ils étaient proches, qu'ils se prenaient de temps en temps dans les bras, il sentit que cette étreinte était différente des autres.

- j'ai gâché mon rendez-vous avec Nick.
- que s'est-il passé ? Demanda-t-il en se tournant dans les bras du bouclé.
- j'ai gaffé. Il est venu me chercher en début d'après-midi. Nous sommes allés au cinéma puis nous avons fait quelques boutiques. Il m'a acheté un tee-shirt super class. Après avoir dîné dans un snack, c'est moi qui le lui ai demandé, nous avons fait une ballade au bord de la tamise, main dans la main. Tout était parfait. Ensuite, il m'a ramené chez moi et il m'a embrassé.
- et ? Tu lui as vomi dessus ?

Harry lui adressa un petit sourire.

- Non. Je n'ai pas répondu à son baiser. J'en rêvais tellement, que quand c'est arrivé, j'ai eu du mal à y croire. Le temps que je me reprenne, il était partit.

Il posa ses mains sur les joues de son ami et lui releva le visage. En voyant ses yeux larmoyants, son cœur se serra.

- tu dois lui dire qu'il s'est méprit. Que tu tiens à lui depuis le premier jour et que tu n'arrivais pas à croire en ta chance.
- mais il me fuit. Quand je suis arrivé dans les vestiaires, il était là. J'ai voulu aller vers lui, mais il est partit si vite qu'il a failli oublier de monter son pantalon.

Il eut un petit sourire en entendant cela.

- il ne te reste plus qu'à le coincer et à l'embrasser à ton tour. C'est le seul moyen qu'il comprenne qu'il ne s'est pas trompé sur tes sentiments.
- tu crois ?
- oui, et je t'aiderai à le coincer.
- merci Liam.

Son ami l'embrassa sur sa joue gauche, il fit de même avant de commencer à travailler.

¤¤¤

Pendant le repas des employés, il vit les regards tristes de Nick envers son ami. Tout n'était pas perdu d'après lui. Il sursauta quand Harry lui donna un petit coup de pied, il regarda le bouclé et remarqua à ce moment-là que Zayn était là, debout à ses côtés tenant un bouquet de rose. Il vit aussi un bandage sur ses phalanges de la main droite.

- Liam

*Tout a commencé quand nos regards se sont croisés,
Tu as renversé mon cœur, tu l'as fait chaviré.
Un vent d'amour m'a fait perdre la tête
Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête.
Notre amour grandit de jour en jour
Je te laisse entrer et ferme mon cœur à double tour.

Tout devient beau et merveilleux
Quand je vais me noyer au large de tes yeux.
Des sentiments encore ignorés se sont crées
Il faut les conserver et ne jamais les briser.
Dans tes bras je pars m'envoler
Dans un monde doux et sucré.

La flamme de mes yeux s'est allumée
Le soir ou nos lèvres se sont touchées.
Aujourd'hui le destin nous appartient
À nous seul de savoir prendre le même chemin.
Mon amour pour toi est le plus grand
Je n'ai aucun doute sur mes sentiments.

Je t'aime.

Il lui tendit le bouquet de roses puis lui prit il prit son visage entre ses mains et posa un chaste et tendre baiser sur ses lèvres, sous les sifflements des employés. Quand leurs lèvres se détachèrent, le brun lui souffla un désolé. Il ne sut quoi lui répondre que le brun lui demanda de venir le voir dans son bureau et il quitta la salle.


Il rougit en voyant les regards de ses collègues sur lui. Il vit Nick se lever ayant finit son repas. Il prit une des roses et la donna à Harry.

- vas le voir.

Son ami lui sourit et alla à la suite du commis. Il se leva à son tour, posa les fleurs au vestiaire et alla dans le bureau de Zayn.

Après avoir été invité en entrer, il s'avança vers le brun. Ce dernier lui tendit une enveloppe marron.

- Safaa t'a fait des dessins.

Il sourit tout en ouvrant l'enveloppe.

- ils sont beaux.
- tu sais, elle a déjà regardé cinq fois tout le coffret dvd que tu lui as offert. Et hier, j'ai dû le regardé avec elle. Elle t'adore.
- c'est réciproque.
- Liam, pour mardi soir, je suis vraiment désolé. Je n'aurais pas dû déchirer ton costume.
- les fleurs, c'est pour cela ? J'ai cru que c'était pour cette mascarade de romance.

Il vit le brun serrer la mâchoire.

- ce n'est peut-être qu'un contrat, mais pendant cinq mois, tu es mon petit-ami. Ce n'est pas une mascarade de romance.

Il voulut répliquer que c'était la même chose, qu'ils n'avaient pas des sentiments l'un pour l'autre, mais le regard que lui lança Zayn l'en empêcha.

- tu remercieras ma princesse pour ses beaux dessins. Je vais aller travailler.

Il quitta le bureau.

En entrant dans son coin cuisine, il vit Harry sourire niaisement.

- alors, tout s'est arrangé ?
- Liam !

Son ami vint le prendre dans ses bras.

- tu avais raison. Je l'ai embrassé, je me suis excusé et on est ensemble.
- félicitation.


Ils se séparèrent et se mirent au travail.

¤¤¤

Vers seize heures, il reçut un message de sa sœur, elle était devant le restaurant.

- tu dois vraiment partir aujourd'hui ?
- oui, mon patron ne m'a laissé qu'une semaine de congés. Soit disant il est perdu sans moi.
- c'est que tu fais de l'excellent travail, que tu es précieuse pour lui. Dit Zayn en arrivant vers eux et en l'enlaçant Liam.
- bon, je dois vous laisser les amoureux, mon avion m'attend.
- tu ne veux pas que je t'amène à l'aéroport ?
- non, petit frère, j'y vais en taxi.

Elle le prit dans ses bras puis elle lui posa un baiser sur sa joue droite. Elle prit ensuite Zayn dans ses bras et lui murmura quelque chose dans l'oreille puis l'embrassa à son tour sur la joue droite avant de partir.

- elle t'a dit quoi ?
- certaine chose.
- Zayn.
- disons que je connais à présent l'un de tes points faibles.

Il lui fit un clin d'œil tout en lui effleurant sa gorge et sa nuque avant de partir vers la grande salle. Non, sa sœur ne lui aurait pas dit ''ça'', quand même ?




* De Julie Jamar.

Une destinée douce amèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant