Chapitre 20

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Julian

Ce matin j’arrive au bureau de bonne humeur. Je vais signer un gros contrat avec mon assistant. Je suis fier.  Je sifflote même dans les couloirs de mon entreprise. Cela n’arrive presque jamais. Ce contrat a été en partie rédigé par Emilia mais la deuxième moitié par mon nouvel assistant. Il est compétent et je n’ai rien à redire sur son travail. Même si ce n’est pas Emilia.

En parlant d’elle, je n’arrive pas à me la sortir de la tête. Je me ressaisi et commence à traiter le dossier qui est sur mon bureau en attendant mon assistant pour signer. Je suis en pleine prise de notes quand il arrive.

-Bonjour Samuel, comment allez-vous ?

-Bien et vous Monsieur Scott, prêt à signer le contrat ?

-Plus que prêt, je suis même impatient. Ce contrat est parfait.

-Parfait vous dites, je n’en suis pas si sûr vous savez ? Me réplique t’il avec un ton sérieux.

-Et pourquoi cela ? Dis-je en me levant et en haussant le ton.

-Dans les premiers points rédigés par votre ancienne assistante, il y a des erreurs.

Je tourne ma tête vers le contrat. Emilia commettre des erreurs, cela lui ressemble pas du tout surtout qu’elle me la fait valider avant de partir en Angleterre et tout le bordel qui s’en est suivi. Comme il voit que je ne réponds pas Samuel continue.

-Des erreurs de débutants même. Elle essayait peut-être de vous entuber.

Là, je suis abasourdi. Emilia et m’entuber ? Je ne crois pas cela possible même si elle me ment depuis le début. Enfin je ne sais pas. Elle m’a bien dit qu’elle n’était pas mon ennemi. Je ne sais plus. Tout ce que je sais c’est que c’est un requin des affaires et qu’elle peut faire ce qu’elle veut des contrats.

-Commettre des erreurs. Je vous écoute.

Samuel dégluti et passe une main derrière son dos.

-Alors tout d’abord être associé sur un contrat ce n’est pas du tout bénéfique. Votre ancienne assistante a pris 55% des parts.

Je le sais ça. Je fonctionne comme cela depuis des années. Donner du pouvoir à mes assistants cela me permet de déléguer du travail et en plus leurs montrer ma confiance.

Il continue

-Puis deuxième erreur c’est de vouloir signer le contrat sans période de préavis. Vous ne pouvais pas vous rétracter si en faite le contrat s’avère peu bénéfique à l’entreprise. Dit-il avec un ton sérieux.

Il vient de commettre lui aussi une erreur. S’il avait étudié le contrat aussi bien qu’il veut le montrer, il saurait qu’il y a eu une période de trois mois où j’ai travaillé avec eux. Je le laisse parler. Il veut montrer ses qualités et ses compétences, c’est normal.

-Troisième et dernière erreur c’est signer avec vous. Il dit cela quand je relève mes yeux vers lui. Il tient un flingue dans sa main.

Celle-ci je n’avais pas vu venir.

-Qu’est-ce que vous faites ? Dis-je en criant.

-Ce qu’on essaie de faire depuis un bon petit bout de temps déjà. Vous tuez. Répond-t -il avec sa voix plus puissante que d’habitude.

Il s’écarte de mon bureau et me demande de rester assis en pointant son flingue sur ma tête. Je fais ce qu’il dit. Il s’approche de la porte et place mon canapé devant ma porte qui verrouille.

Seulement une mission Où les histoires vivent. Découvrez maintenant