LE DESTIN DE SOFIA

LE DESTIN DE SOFIA EPISODE 14 ET FIN

LE DESTIN DE SOFIA
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EPISODE 14
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De la chambre j’entendais de la bouche du Pasteur : LE FEU DU SAINT ESPRIT à répétions. Je me levai de mon lit et je fermai rapidement la fenêtre et la porte de ma chambre. L’oiseau se jeta sur le Pasteur et plus le Pasteur invoquait le nom de Christ, plus l’oiseau prenait du volume. Pendant ce temps les cris de ce petit animal a endormi tous les vigiles.  

Suite à la violente riposte de Pasteur Emmanuel, notre oiseau mystique s’est en moitié transformé en un être humain d’une laideur incomparable. Une vieille femme dont l’âge pouvait atteindre cent ans, dans un accoutrement de guerrière des temps anciens, se pointa devant l’homme de Dieu avec une ache en main. En position de faiblesse face à l’homme de Dieu, notre vieille sorcière dans un langage méconnu de tous, appela en renfort ses collaborateurs. Malheureusement, avant leur arrivée, deux hommes de Dieu qui étaient de passage dans le quartier ont intercepté les prières de Pasteur Emmanuel. Ils nous retrouvèrent aussitôt et se jetèrent dans le combat spirituel contre la sorcière mi-oiseau mi-femme. Ensemble, ils réussirent à la neutraliser.

Pour eux c’était finit. Pendant qu’ils savouraient leur victoire, un essaim   d’abeilles envahit la pièce. Les hommes de Dieu n’ont pas compris qu’il s’agissait de l’asseau final de Tonton Moussa. Ils ont manqué de vigilance oubliant  la prière. Ils ont voulu utiliser la méthode matérielle pour chasser les abeilles, malheureusement, ils ont été pris dans le piège de l’ennemi. Piqués par ces bestioles mystiques sur tout le long de leur corps, ils manquèrent de force, s’affaiblirent et perdirent tous connaissance.

De la chambre où j’étais cachée, par le trou de la serrure, je voyais la scène. J’ai tout de suite compris qu’il ne fallait pas baisser les bras. Ma bible dans la main, je me suis mis à invoquer le nom de Jésus en répétition le dos contre la porte. Et pendant l’invocation, une pression s’exerçait sur la porte de ma chambre. Les abeilles se sont transformées en des hommes. Ils tentèrent de défoncer la porte. Seule contre tous ces méchants hommes, je réussis tant bien que mal à tenir. Je sentais que d’un moment à l’autre, j’allais lâcher prise. Mais je n’abonnai point. Ma bible sous mes aisselles.
J’invoquais sans cesse Jésus. Malgré ma prière intense, ils réussirent à défoncer la porte. Quand ils on fait irruption dans la pièce, j’ai couru pour me réfugier dans le placard.

Soudain une fumée blanchâtre envahit la chambre. Je ne savais pas d’où venait cette fumée. De ma position dans le placard je voyais ces hommes fouiller partout dans la chambre à ma recherche malgré la fumée qui les étouffait. Je n’ai point lâché la prière. Les malfaiteurs n’ont pas eu la présence d’esprit de se diriger vers le placard dans lequel j’étais cachée. Il était difficile pour eux de tenir longtemps dans cette pièce couverte de gaz. La fumée devenait de plus en plus intense qu’ils ne se voyaient même plus. Par contre, moi, de ma position je les observais, cherchant la porte de sortie. C’était la confusion totale. Après s’être débattus longtemps, ils furent étouffés. Ils perdirent leurs forces et tombèrent tous. Ce que je n’arrivais pas à comprendre, est que cette fumée qui a étouffé mes malfaiteurs n’a pas réussit à franchir la porte du placard pourtant celui-ci n’était vraiment pas fermé.

Au bout de quelques temps, étant convaincu de la neutralisation de mes ennemis, j’ai décidé de sortir du placard tout doucement. Sont-ils vraiment morts ou évanouis ? Le plus important pour moi serait de me dépêcher pour quitter cette pièce le plus rapidement possible. Je ramassai toutes mes affaires et celles de Pasteur Emmanuel et dès que j’ouvris la porte de la chambre, me voici nez à nez avec mon Oncle Moussa. Il me semble qu’il n’était pas informé de ce qu’il s’est passé à l’intérieur de la chambre. Il m’attendait impatiemment au salon.