I don't need you anymore

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Nous sommes tous entrés à l'intérieur du bâtiment pour attacher Emori, la première touchée par l'éclipse, et soigner Murphy qui paraissait plus blessé mentalement que physiquement.

Tu relis le passage du livre: « Pendant 2 jours, le paradis devient l'enfer, les amis deviennent ennemis. » Tu enchainas: « Peu importe ce qu'il y a dans l'aire, ça affecte les gens aussi. »

« Pourquoi le reste d'entre nous va bien ? » demanda Miller

« Je ne sais pas, mais si ce livre est juste ça vient des plantes », expliquas-tu.

« C'est un livre pour enfant », railla Murphy, toujours bougon.

« Oui, mais c'est en train de se passer. Quand nous fuyons les insectes, Emori est tombée dans les herbes, c'est surement pour ça qu'elle a été la première touchée. »

« Première ? » questionna Echo.

« On en a tous respiré. »

« Si ça vient de l'air extérieur, alors on restera ici. On va y échapper.»

« C'est un bon plan Miller. Qu'est-ce qui arrivera quand on sera tous piégés ici et que le reste d'entre nous perdra l'esprit? » lui fit remarquer pertinemment Murphy.

« Murphy a raison. Il y a des menottes dans l'école. Je pense qu'il y en a partout. On devrait se séparer. » Annonçais-je

« Je reste avec Emori » ajouta de suite Echo.

Nous avons donc tous décidé de nous isoler et de nous attacher. Les chaînes aux murs étaient surement là pour ça de toute façon. La meilleure chose à faire, c'était se protéger et attendre que ça passe. Miller et Jackson restaient à deux, Emori avec Echo, et Murphy toi et moi dans l'école.

Je vins vous rejoindre après m'être assuré que les autres étaient en sécurité. C'était encore plus que tendu entre vous. Murphy devait surement venir de te faire encore une réflexion au vu de ta mine contrariée.

« OK, Echo est avec Emori, Jackson est avec Miller en haut. Personne n'est armé, maintenant c'est notre tour. » Dis-je en me dirigeant vers Murphy. « Ton arme. »

Il ne sembla pas réjoui à l'idée de me la donner, mais c'est son regard vers toi qui me perturba, et ce fut encore plus le cas lorsque je te vis assise par terre, à deux doigts de fondre en larme.

Il ne sembla pas réjoui à l'idée de me la donner, mais c'est son regard vers toi qui me perturba, et ce fut encore plus le cas lorsque je te vis assise par terre, à deux doigts de fondre en larme

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« Qu'est-ce que j'ai manqué? » Aucun de vous deux ne répondit et je pouvais ressentir le malaise présent. « OK, profitez de ce temps pour régler vos conflits. »

Je déposais les armes l'autre bout de la pièce et attrapa les chaînes, tu étais déjà attachée. « Allons-y, maintenant Murphy. »

When the heart speaks ...VFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant