Extrait: « À Clarke Griffin...Princesse, MA Princesse... Ce que mon coeur n'a jamais osé te dire...
J'espère que tu liras ces mots un jour, j'espère qu'il ne sera pas trop tard et que ce cahier arrivera bien entre tes mains. Peu importe, ça m'aide à...
On marcha donc dans la forêt, droit devant. J'étais persuadé que les enfants de Gabriel finiraient par nous trouver. La nuit tomba assez rapidement...ou bien n'avais-je tout simplement plus conscience du temps...chaque minute de perdue était une minute de trop où je risquais de te perdre à jamais, et je ne pouvais pas revivre ça.
« Arrête de te débattre! »
«Tu ne comprends rien! Tu vas nous tuer tous les 3, sans parler du reste de tes amis quand mon père va l'apprendre. Est-ce que Clarke en vaut la peine ? » me dit-elle alors que la nuit venait de tombée.
Bien sûr que tu en valais la peine. Ce n'était pas une question à me poser. J'avais bien conscience que je mettais la vie de tout le monde en danger, la vie de Madi, de mes amis, de ma famille ... Mais tu en valais la peine, c'était le cas de le dire, tu valais toutes les peines du monde, car toutes ces peines additionnées n'étaient rien comparer à celle de vivre dans un monde où tu n'étais plus. Te perdre une seconde fois m'avait une fois de plus fait réaliser que je ne pouvais pas concevoir un futur sans toi.
Tu trébuchas une fois de plus et te mis à convulser... Je paniquais. Je courus vers elle et lui soutenus la tête comme si c'était bien toi à l'intérieur de ton corps... Je ne supportais pas de te voir souffrir à ce point et j'avais peur qu'il soit trop tard... Elle finit par se calmer, mais elle saignait du nez, j'étais tétanisé. Je lui essuyai le sang qui coulait de son nez avec la même délicatesse que je l'aurais fait pour toi... Elle avait peur, je le ressentais. Et ça ne me rassurait pas.
« C'est de pire en pire, ramène-moi » me fit-elle remarquer en me suppliant.
« Si je le fais, tu utiliseras l'IEM et tu tueras Clarke... » Dans les 2 cas, tu mourrais. La seule chance que j'avais de te retrouver était de continuer. « Je te l'ai dit c'est hors de question! » lui fis-je comprendre.
« Les enfants de Gabriel ne t'aideront pas. Quand ils sauront pour moi, ils ne détruiront pas que ma puce. Ils me couperont la tête il ne te restera plus rien.» Je savais qu'elle avait surement raison, mais ça valait le coup d'essayer et regarder dans tes yeux sans l'étincelle que j'y trouvais d'habitude me le confirmais...alors je m'entaillai le doigt et lui mis de mon sang sur son front pour ne pas qu'ils découvrent pour le sang d'ébène.
« Dans ce cas, assurons-nous qu'ils ne découvrent rien. »
Je vis à son visage qu'elle commençait sérieusement à perdre espoir, mais elle tenta tout de même de me rappeler à la raison: « Écoute, j'ignore ce qu'on t'a appris sur ton tas de ferraille, mais chez moi, quand on t'avertit d'un danger, tu écoutes! » Elle n'avait juste pas encore conscience que tu étais justement ma raison...et qu'elle me l'avait arrachée... Il ne me restait plus que mon coeur.
« Chez nous aussi, sauf si les gens auxquels on tient sont en danger. Alors on fait ce qu'il faut! Allez avance!» Je la relevai.
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