𝗟'𝗔𝗠𝗢𝗨𝗥 𝗘𝗡 𝗖𝗔𝗚𝗘 ➳ 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒

4~ Surprise

"... Je m'apprête à toquer, mais la personne derrière me devance et ouvre. "

et la je vois....

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Et la, je vois une petite femme, rebeu, la cinquantaine, les cheveux arrivant aux épaules, teints en châtains clairs.

Un visage bien rond, et l'air, tellement gentille.

Elle me sourit, et cela m'apaise tout de suite.

Puis elle baisse les yeux sur ma valise et s'écrit

-Elle : Eh wili wili, ta valise ! T'es montée avec toute seule ?! Fallait me le dire je t'aurais envoyer Mehdi ! Rentre ma fille.

-Moi : Merci..

J'avance lentement et dubitative jusqu'à son entrée.

- Elle : MEEEHDIII! VIENT prendre la valise tu la met dans la chambre yala !!

Un p'tit, un peu costaud arrive en courant il me sourit en me lâchant un petit salam puis repart avec ma valise qu'il va déposer je ne sais où.

Je le suis du regard, lorsque je suis surprise par l'étreinte de la dame qui vient me faire la bise.

- Elle : Moi c'est Rania la maman de Chahid, toi c'est Lila c'est ça ?

QU-QU-QUOI ?!

PAAAAAUUUUUUSEEEEEE !!!

ELLE EST OÙ LA CAMÉRA LA ?!

Je frôle intérieurement une attaque cardiaque, mais je vois ses petits yeux marrons me fixer, attendant une réponse de ma part.

-Moi : euum ben oui c'est ça...

-Rania : soit pas gêné ma fille c'est comme chez toi ici, viens dans la cuisine je vais te présenter Karima.

Une jeune fille de 13-14 ans avec de beaux cheveux bouclés et un visage rond semblable à celui de sa mère ainsi qu'une silhouette costaud rappelant celle de son petit frère, s'approche de moi visiblement excitée de me rencontrer

-Karima : salam alaykum !

Me lance-t-elle de toutes ses dents

-Moi : alaykum salam, ça va ?

-Karima : ça va et toi ? Tes la FEMME de Chahid ???

Un vertige me traverse.

Rania : Arrête de l'embêter benthoul haram tu vois pas tu la gêne !

La jeune fille reprend imperturbable

Karima : En tout cas j'espère qu'ils vont se marier moi.

Voyant mon malaise, sa mère passent de mes yeux à ceux de Karima, comme si elle cherchait une solution d'urgence pour rattraper la gourde de sa fille.

Sa détresse amuse fortement Karima qui pose une main sur sa bouche tentant de dissimuler un fou rire irrépressif, puis celui-ci déclenche le miens, qui provoque aussi celui de Rania, et nous finissions par rire de la situation tous ensemble de bon cœur.

L'atmosphère c'était très distinctement détendue.

Nous sommes restées dans la cuisine toute l'après-midi à boire et à manger.

Elles insistèrent pour que je prenne une douche que je me repose etc..

Elles essayaient de me connaître sans pour autant être intrusives afin de me pas me brusquer.