𝗟'𝗔𝗠𝗢𝗨𝗥 𝗘𝗡 𝗖𝗔𝗚𝗘 ➳ 𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒

9~ Chahid

"... Sauf que la, le choque... Ce n'est pas celui que ma cousine m'a montrer en photo !
... "

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J'avance derrière le dos large de cet homme d'environ un mètre quatre-vingts qui m'est à moitié inconnu.

Pendant ce court laps de temps, un million de pensées se bousculent dans ma tête.

Il rentre dans le box,

je l'imite suivi de prêt.

Mes yeux se balade de part et d'autres de ce 4 mètre carré où nous allons passer 45 minutes, ensemble.

Il n'y a pas de vitre ou de téléphone comme à la télé, juste une table et deux chaises.

Chahid s'est assis sur l'une d'elle.

Il se tient les jambes écartées et a pris appuit de ses coudes sur ses cuisses.

Ses mains sont jointes, il renvoie une expression très solennel, presque.. énervé.

Je déglutis, puis décide de  m'assoir à mon tour sur une chaise qui se trouve à moins d'un mètre de lui, sur sa droite.

Il cherche une clope dans sa sacoche qu'il porte en bandoulière, et j'en profite alors pour le scruter.

J'essaie d'abord de trouver une resemblance avec la photo que Mayssa m'a montrée.

Il y a bien un air, mais c'est tout.

Bizarrement, ça ne me dérange pas, parce que je le trouve extrêmement beau.

Ce que je repère en premier, c'est son nez.  Il est par-fait. Ni trop grand ni trop gros, et se termine en une pointe impeccable.

Sa bouche est aussi proche de la perfection, puisqu'elle est très bien dessinée, d'une belle couleur rosé qui s'accorde à merveille avec son grain de peau blanc, qui, loin de lui donner une mauvaise mine s'apparente à un blanc pure, posé sur une peau net et sans défauts.

Celle-ci fait très nettement ressortir ses yeux noisettes en formes d'amandes, qui sont parachevés de cils noirs et recourbés, me faisant presque envie de lui demander sa marque de mascara.

Ses cheveux sont coupés d'un dégradé propre, aux contours irréprochables. Il à soigneusement ranger la partie supérieur sur le côté, ce qui lui donne un air et un charisme vraiment très classe.

Mes yeux descendent maintenant sur ses vêtements qu'il à choisit intégralement noirs.

Un pull fin régular à col qui laisse juste deviner sa carrure imposante en dessous.

Ses manches descendent jusqu'aux poignées qui laisse apparaîtrent une monte, qui malgré mon manque de culture sur le sujet, m'a tout l'air de couté beaucoup plus cher que toutes mes sappes reunis.

Je n'ai d'ailleurs aussi pas de mal à deviner son penchant particulier pour la marque qui tapisse chaque étiquette de se qu'il porte, jusqu'aux chaussettes que j'entrevois entre ses baskets Nikes noirs et son jogging cargo de la même couleur.

L'ensemble fait parfaitement l'équilibre entre la classe et la décontraction déconcertante dont il fait preuve, et tout est impeccablement porté.

On pourrait presque penser qu'ils sortent du magasin, mais je le soupçonne d'être particulièrement soigneux et minutieux avec ses habilles.

Soudain, il relève sa tête vers moi ce me fit brutalement sortir de mon analyse.

Il place sa cigarette derrière son oreille gauche, puis d'une main, il prends ma chaise par dessous pour venir la tirer et la placer face à lui, d'une facilité déconcertante.