일곱 - 7

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Je hoche furtivement la tête. Oui, c'est pas le moment... Ça ira bien. Ça ira... Mes mains tremblaient, mes jambes aussi, mais allons... Ce n'était tout de même pas la première fois.

Nous avons marché doucement jusqu'à l'entrée de cette immense et sombre bâtiment, qui auparavant était un endroit sécurisant. Un frisson, puis deux, puis trois. J'ai tellement mal au crâne, au mental, en fait, je ne me sentais pas bien.
Je voyais la crise d'angoisse me pendre au nez. Alors que je m'y attendais le moins, le moment de la soirée que je redoute le plus, arrive, sans même l'avoir appréhendé.

- Les gars, on va devoir se séparer. Tenez fermement vos armes en mains et si jamais il y a un problème ?

Leedo me regarde comme si je devais répondre la suite de sa phrase.

- Tirer deux coups en l'air, je réponds de la voix la plus paisible possible.

Nous nous sommes fait un dernier mini câlin de groupe, pour ensuite partir chacun de notre côté. Mon coeur battait à la chamade. Il me faisait mal, j'aurai presque pu croire qu'il pouvait s'apercevoir à travers de ma poitrine. C'est ainsi que je me trouve refuge dans une imble pièce humide, et particulièrement sombre.

La peur de me prendre une balle, un poignard, un coup dans le ventre à tout moment, m'angoisse tellement. Tellement que j'en avais des sueurs froides.

Je me trouvais au millieu de l'ancienne chambre quand soudain, alors que j'étais là depuis un moment, un bruit se fait entendre au fond de la pièce, derrière le lit, aux draps déchirés, usés. Je braque mon arme en cette direction, les bras tremblants, la peur me coulaient sur le front, et je n'avais encore jamais eu le coeur qui battait si bruyamment. Mon doigt prêt à appuyer sur la gâchette, mon cerveau me criait de fuir. Mais je ne pouvais pas, paralysé par la peur. Une silhouette humaine se dessine à quelques mètres de moi. La personne - car oui, c'est bien un humain - me dit d'une extrême froideur :

- Poses ton arme ou j'te tire une balle dans le crâne. Ici AC.

Je ne sais même plus quoi faire face à mon plus grand rival. Ma parole bloquée, mes gestes aussi. Incapable de faire quoi que ce soit.

Solution n°1 : Partir en courant comme un lâche.

Solution n°2 : Partir en courant comme un lâche.

Sans m'y attendre, mon corps se débloquait. Je lâche mon arme et me mets à courir d'une vitesse folle, dont je n'avais jamais fait preuve. Je dévale des escaliers, si vite, que je me casse la figure. Putain ma lèvre... Ma salive partage maintenant, un liquide au goût de fer. Je me relève toujours aussi pris de panique, et me cache dans un coin, sombre, tranquille... Je décide de me mettre en boule, et de réfléchir. Il vient de se passer quoi là ? Je viens de frôler la mort ? Peut-être bien...

Après ce qu'il m'a paru être des heures, les trois coups de feu. Enfin. C'est la fin. Je cours, à l'extérieur du bâtiment en trébuchant un peu partout. Une fois bien loin de ce lieu horrible, je me pose sur un banc. Les mains encore tremblantes, je saisis mon portable, pour écrire à Jimin, que j'avais une urgence, et que je me suis empressé de partir après les coups de feu. Suite à ça, je passe vite fait à la base pour poser mes affaires et me changer, avant que les autres ne reviennent. Je vais me balader dans Daegu...

Soudain, je ne sais pas pourquoi, je me fais prendre par de violents frissons. La phrase de AC, l'hôpital,
mes parents, Yuqi... Je n'arrive même plus à voir où je pose les pieds tellement mes larmes brouillent ma vue.
Je prend mon téléphone et clique sur mon premier contact, à savoir Yoongi par le plus grand des hasards. Après plusieurs bip, toujours rien.
Ma tête... Ho... Enfin, il décroche.

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Bon c'est vraiment court, il y a peu de dialogues, mais j'ai pris du temps à l'écrire hehe.
Encore quelques chapitres court comme celui là, et puis après j'en ferais des plus long !
Kisssssss

I love you, I hate youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant