Le temps du renouveau

Retour à Poudlard

Le chemin à bord du Poudlard Express c'était très bien passé Hermione, Ron, Harry et Ginny étaient à présent assis à la table des gryffondors l'effervescence du banquet de début d'année avait un goût amer cette année. Ils étaient revenus faire leur septième année (sauf pour Ginny qui refaisait sa sixième année). Les discussions étaient nombreuses mais aucun d'eux n'étaient vraiment là....

Les tables des autres maisons étaient comme la leur, à moitié vide, beaucoup d'étudiants avaient perdu la vie, d'autres n'avaient pas eu la force de revenir à l'endroit où ils avaient perdus des proches et puis à la table des vert et argent la plus vide ou seuls quelques élèves de chaque année étaient revenus les autres étaient pour la plupart morts ou enfermés à Azkaban. De leur année il n'y avait personne.

Puis ils sont arrivés Malefoy, Parkinson, Nott, Zabini et l'aînée des Greengrass. La salle se tue tout le monde les dévisageaient. Une impression d'un courant d'air froid était apparu en même temps que les cinq serpentards. Des murmures reprirent de plus belle quand d'un coup à la table des serdaigles une voix se mit à hurler:

- SALE MANGEMORT!

- À MORT!  Suivis Parvati Patil

- VOUS DEVRIEZ ÊTRE À AZKABAN! Continua un poufsouffle de sixième année.

- FAITES SILENCE! Albus Dumbledore avait parlé la grande salle était de nouveau silencieuse pas même le bruit d'un chuchotement.

Ils s'attendaient malheureusement à cet accueil, très peu de personnes savaient qu'ils avaient changés de camps pendant la bataille tuant ou blessant leur propre famille.
Après tout ils étaient du mauvais côté avant cette foutue bataille. Pansy tremblait c'était trop pour elle. Même les voix rassurantes de ses amis n'y pouvaient rien et ne le supportant pas plus longtemps partie en courant sous les yeux soit moqueurs, dégoûtés ou rempli de haine des autres étudiants. Une autre brune qui avait l'uniforme des rouges et ors se leva et dévisagea les autres tables et la sienne de son regard noir m'étant au défi quiconque de lui dire quoi que se soit, puis sortie à la recherche de Pansy. Elle l'a trouva pas loin des portes menant à la grande salle adossée au mur de pierre.

- Pourquoi es-tu venu? Tu n'as pas peur de te faire voir avec une serpentard?

- Tu devrais savoir que je suis habituée aux railleries je suis une née moldue, mon meilleur ami était l'élu, l'autre reconnu comme un traite à son sang. Tu sais les gens parlent beaucoup mais si il n'y avait personne pour les écouter ça passerai bien plus vite. En agissant de cette façon, ils sont heureux, content de te blesser. Si je peux te donner un conseil, ne leur laisse pas la possibilité de le faire.

- Mais c'est tellement dur. Et puis toi pourquoi tu es là? Tu ne devrais pas, j'ai été de celles qui t'ont humiliée par le passé.

- Je ne te dirais pas que c'est facile mais avec le temps l'ignorance est la meilleure des solutions. Et pourquoi je ne devrais pas être là?

- Je te l'ai dit je t'ai fait souffrir.

- Ne te donne pas trop d'importance Parkinson.

Hermione avait dit ça sur un ton sec mais elle avait un grand sourire qui réchauffa Pansy instantanément.

- Tu m'as sauvé la vie alors tu sais les mots blessants que tu as pu avoir à mon encontre sont oubliés. Et puis si il y a bien un « avantage » à la guerre, c'est qu'après nous avons la possibilité de tout reconstruire, et que dirais-tu de nous construire un monde où le rouge et le vert se mélange. Je ne sais pas pour toi mais ses petites guerres d'adolescents ne devraient même plus exister après le cauchemar que nous avons vécu, nous étions dans le même camps, et pour vous ça a dû être encore plus difficile que pour nous. Moi j'ai suivis le seul chemin qui s'ouvrait à moi. Mais toi et les autres vous pouviez suivre vos parents c'était la chose la plus normale à faire mais non. Vous vous êtes ligués contre vos familles, votre éducation et tout ce que vous avez connu pour un monde qui vous rejette. C'est injuste.