Chapitre 8 : La visio-conférence de l'enfer

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Résumé du chapitre précédant :

Naruto força Sakura à s'endormir dans ses bras après qu'elle ait recommencé à cuisiner à 2 heures du matin. Hinata emmena Karin, Ino, Tenten et Temari chanter « Les sardines » devant la fenêtre de Kiba qui sera plus que ravis. Mais Shikamaru vint assommer Temari pour la ramener, alors que Neji vint gronder Hinata et Tenten. Hinata foncera dans un lampadaire pour fuir et Kiba la récupérera.

Neji gronde Tenten en lui demandant ce qui lui est passé par la tête et la brune comprend qu'il ne l'aimera jamais comme elle est réellement. Elle le traitera de coincer et le brun sera blessé. Il aura une grande envie de lui prouver le contraire. Hinata demanda refuge à Kiba qui acceptera. Il se rappellera mainte et mainte fois que la noiraude aime déjà quelqu'un d'autre et ils s'endormirent l'un à côté de l'autre.

* * *

Naruto était très stressé. Aujourd'hui était la première fois qu'il s'essayait à la visioconférence avec les Kages à travers l'ordinateur. Il avait décidé d'aller dans son bureau dans son bâtiment d'Hokage car il avait oublié des documents. Enfin, ça, c'était l'excuse qu'il avait trouvée, la vraie raison, c'était que son appartement était sens dessus dessous, donc peu présentable. Il était dans son bureau et attendait patiemment devant son ordinateur que les Kages se connectent.

Ils vinrent enfin et chacune des figures apparurent sur l'écran. Il vit la Tsuchikage, Kurotsuchi dans son manoir, avec derrière son grand-père qui avait insisté pour participer. Mais Kitsuchi, le père de la noiraude, débarqua dans la pièce et emmena son père plus loin pour laisser sa fille travailler tranquillement. Elle avait toujours ses mêmes cheveux noirs coupés court, mais elle avait un visage un peu plus mûrit et mature que la dernière fois que Naruto l'avait vu.

Elle portait sa tenue de ninja habituelle, une jolie robe pourpre avec une manche recouvrant son bras gauche, contrairement à son bras droit qui restait nu. Elle portait d'élégant gant noir et avait les bras croisés, attendant patiemment que la réunion commence. Par la suite, la tête du Mizukage Chôjûrô apparut. Il était dans son bureau, ses cheveux blancs coupés si court que ça lui donnait un air de hérisson. Il portait ses habituelles lunettes carrées, ainsi que son habituelle tenue, un gros pull grisâtre. Il s'était laissé pousser deux trois poils sur son menton, ce qui le rendait légèrement plus mature et c'était probablement le but.

Ce fut au tour du Raikage Darui de faire son entrée dans le petit ordinateur. Il avait ses cheveux blancs en bataille et tout son visage gauche était recouvert par sa tignasse. Il avait probablement tenté de cacher le désastre en mettant la capuche de son sweat noir. Il n'avait même pas pris la peine de se raser correctement, à la place, il avait laissé une épaisse barbe blanche prendre place sur son visage.

Mais le plus surprenant n'était pas son laisser-aller sur son apparence, mais plutôt de voir ses bras droits, Omoï et Karui, s'amuser à faire un combat de papier ménage. Ils prenaient les rouleaux comme des épées et le Raikage les força à quitter l'écran. Il ne manquait plus que Gaara. Celui-ci tardait à venir...Et pourtant, il n'avait pas sa tarée de sœur pour le retarder, vu que celle-ci faisait un massacre chez les Nara. Ce n'est qu'après quelques minutes à patienter dans un silence assez gênant, qui était de temps à autre interrompu par les cris de Darui qui remettait à l'ordre ses bras droits, que Gaara débarqua. On le vit seul, sans son frangin, ni une des filles qui traînaient souvent avec lui, Matsuri, Yukata ou encore Sari.

Toute l'assemblée eut la même réaction. Ils mirent leur main devant leur bouche devant l'affreuse coupe du Kazekage. Certain était choqué et d'autre, comme Naruto et Kurotsuchi, se retenaient de rire. Sakura débarqua dans le bureau de son patron pour apporter un dossier. Elle apparut à l'écran tout en déposant le document à côté de l'ordinateur et zieuta sur l'écran par curiosité en voyant la tête du blond. Malheur à elle. Elle eut exactement la même réaction que lui, elle plaqua une main sur sa bouche, mais contrairement à lui, elle ne put empêcher un pouffement de rire de s'échapper de ses lèvres.

Confinement compliqué [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant