Chapitre 7. Pdv James

2.1K 98 4
                                    

- James, James réveil toi, entendis-je la voix de mon ami Remus.

- Laisse moi dormir Remus.

- C'est Hermione, souffle-t-il alors tandis que je suis totalement réveillé à la seule évocation du prénom de ma futur fille.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Où est-elle ? Elle va bien ? Demandais-je d'une traite

- Elle est en bas dans la salle commune, elle pleure et elle est... je n'entends pas la fin de sa phrase puisque je descends quatre à quatre les escaliers pour me retrouver devant Hermione.

Poitrine à l'air, elle serre le t-shirt lui servant de pyjamas contre elle en pleurant. Son corps et recouvert de cicatrices, tellement que j'en ais des haut le cœur. Elle ne m'a pas vu et je dois dire que jouer au père protecteur, ça je sais faire, c'est comme pour les frères et sœurs mais en exagérer fois dix mais père qui réconforte ? Je n'ai même pas dix huit ans ! Je ne sais pas comment faire... Je décide d'y aller à la naturel, ça ira bien. Je m'approche de ma fille et la retourne vers moi, elle pose ses grands yeux dorés plein de larmes sur moi et se précipite dans mes bras en continuant de pleurer... Je ne l'avais jamais vu aussi fragile. Sous ses airs de femme forte, se cache en fait une adolescente brisée...

- Pardon papa, j'ai pas réussis... j'ai pas sauvé Harry !

Sans réfléchir je la fais asseoir sur le canapé, tout en la tenant contre moi, elle pleure et pleure en encore, son frère est mort, mon fils est mort, emmenant avec lui une partie de l'âme de sa sœur qui voulait coûte que coûte le protéger... Le protéger quitte à mourir.

- Ce n'est pas ta faute Hermione, tu as fait ce que tu as put...

- Vous êtes tous morts ! Tous et il a gagné ! Il a gagné ! Harry est mort, Ron est mort, Remus est mort, tu es mort, vous êtes tous mort ! Je suis toute seule !

C'est peut-être là que je commence à tiquer, elle se sent responsable de la mort de tout le monde mais le pire c'est qu'elle s'en veut d'être en vie par rapport aux autres !

- Hermione regarde moi, Voldemort n'a pas gagner tu m'entends ? Ton frère n'est pas encore né, Ron n'es pas encore mort, moi encore moins, ta mère tombe à peine dans mes bras et pour Remus...

- Non ! Remus c'est suicidé ! Pour moi ! Pour ne pas me faire de mal durant la pleine lune ! Il est mort dans mes bras ! On a perdu ! s'effondre Hermione, je la décale de moi voulant avoir l'air sévère, la prenant par les épaules je lui dis fermement :

- Écoute moi bien Hermione, je ne te le répéterais pas une deuxième fois, nous n'avons pas perdu la guerre, parce que ouvre grand tes oreilles, tant qu'un Potter sera en vie il y aura toujours de l'espoir tu m'entends ? Et devine quoi ? Tu es en vie. Toi Hermione Jane Potter, tu es en vie, tu as vécu des horreurs et tu es revenu dans le passé pour nous donner une seconde chance alors maintenant répète après moi : « Tant qu'un Potter sera en vie ce n'est pas finit, tant que je serais en vie je peux sauver Harry » Répète, ordonnais-je.

- Tant que... un Potter sera en vie... ce n'est pas finit, tant que je serais en vie... je peux sauver Harry... répète-elle sa voix encore secoué de sanglot.

- Ok d'accord, allez vient-là, dis-je en lui enfilant son t-shirt et la reprenant dans mes bras.

Elle s'est endormie contre moi tandis que je lui murmurais des excuses pour mon comportement envers elle depuis qu'elle traîne avec les serpents. Et pour la première fois de ma vie, je me suis sentie comme un père, la contemplant, me disant que ma fille était parfaite et qu'elle avait trop souffert. Je décide de la remontais dans ma chambre. Je la soulève comme je peux et elle finit par poser sa tête sur mon épaule en murmurant :

- Papa...

Un sourire apparaît sur mon visage alors que je monte les marches pour l'amener à ma chambre, j'ouvre la porte de la chambre et m'avance jusqu'à mon lit au fond avant de l'y déposer. Je m'assois avec elle sur le lit en la regardant dormir et je chuchote.

- Hermione, ma petite fille, tu avais seulement deux ans... deux ans quand on est morts et je ne sais pas si quand tu naîtras je pourrais te regarder dormir en ne pensant pas à l'avenir horrible qu'il t'est réservé. Je ne laisserais personne te faire de mal ici, je te le promets, dis-je avant de lui embrasser le front et de me lever pour m'asseoir sur un fauteuil que je viens d'invoquer et m'endormir assis.

Je me battraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant